BORIS LE LAY N'EST PAS " ANTISEMITE" -C'EST UN SEMITOLOGUE...
Les juifs en France
Publié le 26/12/2012
par konigsberg
Évolution de la communauté
La
communauté juive française fut constituée par des vagues d'immigration
successives et par leurs descendants. La Révolution Française a émancipé
(1790-1791) environ 40.000 juifs qui correspondent plus ou moins aux
juifs autochtones dont les "juifs du Pape" du Comtat-Venaissin.
En 1866,
89.000 juifs vivaient en France. A cette époque, la principale source
de l'immigration juive était l'Allemagne. En 1870, l'Alsace et une
partie de la Lorraine où habitait alors la majorité de la communauté
française ont été annexées par l'Allemagne. Des juifs alsaciens et
lorrains rejoignent certes la France "de l'intérieur", mais le
recensement de la population française de 1872 - le dernier qui
enregistre dans l'hexagone l'affiliation confessionnelle - comptait
seulement 49.000 juifs.
Toutefois
la population juive augmente rapidement : on l'estime vers 1900 à
71.000 personnes, en 1919-1920, après le retour de l'Alsace-Lorraine à
la France, à 150.000 et en 1940 entre 250.000 et 320.000 personnes dont
les deux tiers étaient des immigrés plus ou moins récents.
Entre 1870 et
1914, l'immigration juive était surtout originaire de Russie, de
Pologne, d'Autriche-Hongrie, de Roumanie. Entre les deux guerres, 70.000
juifs sont arrivés en France.
Cette immigration était achkénaze. Mais à
la même époque 15.000 juifs séfarades nés en Afrique du Nord
s'installent également en France. Après la prise du pouvoir par Hitler
en 1933, environ 50.000 juifs allemands puis autrichiens et tchèques ont
cherché refuge en France.
.
Avant l'invasion allemande, on estimait à 300.000 le nombre de juifs, toutes nationalités confondues, vivant en France.
Pendant
la deuxième guerre mondiale, 76.000 juifs ont été déportés de France.
Au total, 80.000 à 90.000 juifs français d'origine et immigrés ont péri
entre 1940 et 1944. Aussi, à la fin de la deuxième guerre mondiale, on
estime à environ 180.000 à 200.000 le nombre de juifs en France.
Dès
1945, l'immigration juive reprend : pendant la première décennie après
la guerre, arrivent des rescapés des camps de concentration et des
personnes dites "déplacées" qui fuient l'Europe orientale et centrale où
leurs communautés ont été détruites et où les communistes ont pris le
pouvoir.
.
.
Entre
1955 et 1965, on assiste à l'arrivée massive des juifs d'Afrique du
Nord à la suite de la décolonisation de la Tunisie, du Maroc et de
l'Algérie. De plus, après la création de l'Etat d'Israël(1948) et
après l'expédition israélo-franco-britannique de Suez (1956) arrivent de
nombreux juifs d'Égypte.
Pendant
cette décennie (1955-1965), la France a été le principal pays d'accueil
des immigrants juifs de la diaspora. Sa population juive a doublé,
passant à environ 500.000 personnes.
L'immigration
juive se poursuit encore, mais à un rythme moins accéléré, jusqu'en
1974-75. Depuis, elle est freinée par les mesures législatives
s'efforçant de limiter toute immigration étrangère en France ainsi que
par les départs vers ISRAEL (alyah).
Cela a des
conséquences sur le développement de la communauté juive française, qui
se maintient au niveau d'environ 600.000 personnes (officiellement).
Grâce aux naturalisations et à l’acquisition de la nationalité par le
droit du sol, au moins 95% des juifs de France sont aujourd'hui des
citoyens français.
Les "juifs français" selon la loi israélienne
En mars 2008, le site israélien Infolive.tv
remarquait que si la communauté juive de France se compose d’un
demi-million d’âmes, ce chiffre ne prend pas en compte la notion
“israélienne” du droit à l’émigration, appelé plus communément le droit
au retour.
En effet, cette loi fondatrice stipule : est éligible à
l’immigration en Israël celui qui possède au moins un grand-parent juif.
Cette condition, qui ne répond pas nécessairement à la définition juive
selon la loi rabbinique, a pour effet d’accroître de manière sensible
le nombre de Français et Françaises qui pourraient un jour se déclarer
juifs et décider d’émigrer vers Israël en devenant citoyens du pays dès
leur arrivée.
Sans
qu’il y ait de données précises sur le nombre exact de personnes
répondant à ce critère, il n’est pas erroné d’avancer le chiffre d’un
million et demi de citoyens français. Le couple présidentiel,
Sarkozy-Bruni, répond par exemple à ce cas de figure.
Structure de la communauté
Le
Conseil représentatif des institutions juives de France (connu sous
l'acronyme CRIF) fédère, au sein d'une seule organisation
représentative, les différentes tendances politiques, sociales ou
religieuses présentes dans la communauté juive de France.
À ce jour, le
CRIF fédère plus de soixante associations dont les plus importantes sont
le Fonds social juif unifié et l'Alliance israélite universelle.
Le CRIF a toujours mené, souvent en lien avec la LICRA
et avec l'administration, une virulente lutte contre le mouvement
national ainsi que contre tous les mouvements antisionistes, l'un et
l'autre assimilés à de l'antisémitisme.
Le
"dîner du CRIF" regroupe, une fois l'an, les représentants de toutes
les organisations politiques de France à l'exception du Front national.
via Metapedia
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