ALAIN SORAL ET LES SODOMITES
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Dans cet article, nous allons passer en revue les « valeurs » prônées par les amis d’Alain Soral, le panorama vaut le détour… et on remarquera l’unité qui se dégage de ce petit monde.
I. CHRISTIAN BOUCHET
Bouchet est un auteur prolifique, on lui doit : « L’Occultisme », « La Wicca », « Le Néo-paganisme », « Le Spiritisme », « L’Anthroposophie », « Aleister Crowley », « Aleister Crowley, approche historique d’un magicien contemporain », « Aleister Crowley et le mouvement thélèmite », « Karl Maria Wiligut, le magicien d’Himmler », etc…
Chez le même éditeur…
« j’ai fréquenté cette organisation [Ordo Templis Orientis*] (comme j’ai aussi fréquenté la Golden Dawn, les martinistes, les obédiences maçonniques égyptiennes, etc.) » (Christian Bouchet)
« je ne fais quasiment aucune différence entre mon engagement politique et mon engagement occultiste. J’ai la conviction que l’un et l’autre participent à un engagement plus vaste et réellement existentiel » (Christian Bouchet)
Valeurs de Christian Bouchet : fatras ésotérique, franc-maçonnerie, new age, satanisme, nazisme, anti-christianisme
Voir : sources sur Christian Bouchet
II. ALEXANDRE DOUGUINE
L’ami russe d’Alain Soral…
Douguine laisse croire qu’il est orthodoxe mais, plus précisément, il dit appartenir à l’église des Vieux-Croyants qui juge et rejette le patriarcat de Moscou comme hérétique… Douguine n’est pas en communion avec l’Église orthodoxe de Russie qui entretient d’ailleurs des rapports de plus en plus cordiaux avec l’Église catholique romaine. En réalité, Douguine n’a rien d’un orthodoxe, il est new age, guénonien et luciférien :
« Les strates les plus anciennes et les plus originelles de la Tradition affirment la primauté du Nord sur le Sud. La symbolique du Nord est reliée à une source, à un paradis nordique originel, d’où provient toute la civilisation humaine. (…) Les anciens Grecs parlaient d’Hyperborée, l’île nordique avec sa capitale Thulé. Ce pays était considéré comme la patrie du dieu lumineux Apollon. Et dans de nombreuses autres traditions il est possible de détecter des traces anciennes, souvent oubliées et devenues fragmentaires, d’un symbolisme nordique. (…) Toutes les traditions sacrées honorent le Centre, le Milieu, le point où les contrastes s’apaisent, le lieu symbolique échappant aux lois de l’entropie cosmique. Ce Centre, dont le symbole est le svastika (…), a reçu un nom différent dans chaque tradition, mais il a toujours été directement et indirectement lié au symbolisme du Nord. Il est donc possible de dire que toutes les traditions sacrées sont en essence la projection d’une Unique Tradition Primordiale Nordique adaptée à des conditions historiques différentes. Le Nord est le Point Cardinal choisi par le Logos primordial pour pouvoir se révéler dans l’Histoire, et chacune de ses manifestations ultérieures ne fait que restaurer ce symbolisme primordial du paradis polaire. » (Alexandre Douguine)
« L’homme du Nord est un être particulier possédant une intuition directe du Sacré. Pour lui le Cosmos est une texture de symboles, chacun d’entre eux étant tiré hors du secret par l’œil du Principe Primordial spirituel. L’homme du Nord est « l’homme solaire », Sonnenmensch, n’absorbant pas l’énergie, comme le font les trous noirs, mais la générant, diffusant la lumière, la force et la sagesse depuis son flux de création spirituel. La pure civilisation nordique a disparu avec les anciens Hyperboréens, mais ses messagers ont posé les bases de toutes les traditions actuelles. Cette « race » nordique des Maîtres est à l’origine de la religion et de la culture des peuples de tous les continents et de toutes les couleurs de peau. » (Alexandre Douguine)
C’est toujours le même fatras ésotérique, il est impossible d’en sortir, mais la chose intéressante vient ici :
« Pendant ce combat, la flamme de la « résurrection du Nord spirituel », la flamme de l’Hyperborée, transforme la réalité géopolitique. La nouvelle idéologie mondiale est l’idéologie de la Restauration Finale, mettant un point final à l’histoire géopolitique de la civilisation – mais pas le point que voulaient mettre les hérauts mondialistes de la Fin de l’Histoire. La variante matérialiste, athée, anti-sacrée, technocratique, atlantiste, de la Fin, est transformée en un épilogue différent : la Victoire finale de l’Avatar sacré, la venue du Destin Terrible… » (Alexandre Douguine)
Voilà : « …choisi par le Logos primordial pour pouvoir se révéler dans l’Histoire » dont le terme est « la Victoire finale de l’Avatar sacré« … ce n’est rien d’autre que la doctrine luciférienne d’Alice Bailey :
« Plus tard, vers la fin du grand cycle, le futur Avatar (…) prendra un corps physique, manifestant ainsi sur le plan physique la force du Logos dans la dispensation de la Loi… Sortant de l’abîme… sortant de l’ombre et de l’obscurité pour revenir à la splendeur du jour, Celui qui S’est manifesté, l’Avatar… » (Alice Bailey, fondatrice du Lucifer Trust, 1925)
L’ « Avatar » tant attendu et désiré par Alexandre Douguine comme Alice Bailey est Lucifer. Il n’y a aucun doute sur le luciférisme de Douguine qui le confesse ici publiquement, très clairement, très explicitement. Il ne le cache pas, ce n’est même pas à mots couverts. Seuls les lucifériens espèrent « la Victoire finale de l’Avatar sacré ».
En conséquent, tout ce qui n’est pas « traditionnel », c’est-à-dire luciférien et maçonnique, doit être soumis ou détruit :
« Selon l’opinion des eurasistes, chaque tradition religieuse ou système de foi local, même le plus insignifiant, est le patrimoine de toute l’humanité. Les religions traditionnelles des peuples, reliées aux divers héritages spirituels et culturels, méritent la plus extrême attention et le plus grand intérêt. (…) les prêcheurs de doctrines et d’enseignements non-traditionnels, et toutes les autres forces orientées vers la destruction, doivent être activement combattus. » (Alexandre Douguine)
Et bien sûr :
« Mais j’ai constaté que nous avons plus en commun avec la Nouvelle Droite qu’avec les catholiques. Je partage nombre des opinions d’Alain de Benoist. Ce n’est pas le cas vis-à-vis des catholiques modernes. Ils souhaitent en effet convertir la Russie et ce n’est pas compatible avec nos projets. Je considère Alain de Benoist comme étant l’intellectuel le plus important en Europe aujourd’hui. La Nouvelle Droite par exemple ne veut pas imposer le paganisme européen aux autres. Concernant Evola, je le considère comme étant un maître et une figure symbolique de la Révolte Finale et de la Grande Renaissance, comme l’est aussi Guénon. Pour moi, dans cet âge sombre que nous traversons, ces deux penseurs représentent l’essence de la Tradition Occidentale. » (Alexandre Douguine)
Le « nous » de Douguine ne fait pas référence à l’Église orthodoxe de Russie à laquelle il n’appartient pas mais à sa secte occultiste particulière. Bien évidemment, les catholiques n’ont aucune intention de convertir la Russie car qu’auraient-ils à convertir ? Catholicisme et Orthodoxie se ressemblent comme deux gouttes d’eau. La ressemblance est très grande pour l’Église latine, et quasi parfaite pour les Églises catholiques d’Orient, maronite, syriaque, chaldéenne, melkite (surtout), arménienne, etc. toutes autant catholiques les unes que les autres. Non, ce qui éloigne Douguine des catholiques et le rapproche des francs-maçons c’est qu’il n’a rien de chrétien et qu’il est purement et simplement luciférien.
Douguine n’est pas orthodoxe et il n’est pas non plus nationaliste :
« Le concept de nation est un concept capitaliste, occidental. Pour sa part, l’Eurasianisme, au contraire du nationalisme, met en valeur les différences culturelles et ethniques, et non pas une unification basée sur l’individu. Nous nous différencions du nationalisme parce que nous défendons un pluralisme des valeurs. Nous défendons des idées, pas notre communauté ou notre société. » (Alexandre Douguine)
Bien que russe, Douguine ne semble pas avoir été guéri de l’idéologie et de son développement naturel, le fanatisme. La fièvre idéologique trouble la perception des limites chez ceux qu’elle possède, qui font immanquablement violence aux autres hommes, n’étant retenu par aucun amour nationaliste pour leur « communauté » ou « société » et les personnes qui la composent… On peut toujours « unifier » des idées contraires en les forçant à des accouplements contre nature, aucune idée ne s’est jamais plainte d’avoir été forcée d’entrer dans une idéologie malformée, un syncrétisme, un éclectisme boiteux… il en va autrement quand il s’agit des hommes. Le nationalisme ramène aux limites concrètes de la vie humaine, à l’histoire d’un peuple, aux parents, aux voisins, aux frontières naturelles, on pourrait définir la nation comme limitation en opposition à l’hybris matérielle de l’impérialisme et à celle mentale de l’idéologie. Cette sagesse fut magnifiquement concrétisée par le règne de Louis XIV dont la toute la gloire fut de donner à la France une frontière, gloire rayonnant de l’intérieur, sans qu’il lui fût besoin d’envoyer ses armées mourir jusque devant Moscou.
Douguine n’est pas nationaliste parce qu’il est mondialiste, comme tous les new age et francs-maçons :
« On pourrait dire que l’eurasisme est la philosophie de la mondialisation multipolaire, appelant à l’union de toutes les sociétés et de tous les peuples de la Terre pour construire un monde original et authentique, dont chaque composante proviendra organiquement des traditions historiques et des cultures locales. » (Alexandre Douguine)
Mondialiste et impérialiste :
« Le Regnum des Nationaux-Bolchéviques, leur Empire de la Fin, c’est la réalisation parfaite de la plus grande Révolution, continentale et universelle. C’est le retour des Anges, la résurrection des Héros, la révolte du Coeur contre la dictature de la Raison.
Cette DERNIÈRE RÉVOLUTION est affaire de l’Acéphale, de l’Acéphale porteur de la Croix, de la Faucille et du Marteau, couronné par le Svastika Éternel. » (Alexandre Douguine)
Avec l’emploi du nom « Acéphale », Douguine fait ici référence à Aleister Crowley qui transposa un hymne hellénistique à Aképhalos où le Dieu-sans-tête devint sous sa plume Satan lui-même :
« Thou Satan-Sun… Whirl the Wheel, O my Father, O Satan, O Sun! » (Aleister Crowley)
« Toi Satan-Soleil… Fais tourner la Roue**, Ô mon Père, Ô Satan, Ô Soleil !« (Aleister Crowley)
« Avatar Sacré », « Acéphale », « Soleil Noir », ne sont que quelques uns des noms donnés à Satan par ses adeptes.
Douguine en parrain des grouspuscules néo-païens et néo-nazis d’Ukraine, l’ésotérisme douguinien aimant à identifier les Soleil Noir sataniste et le svastika nazi :
Valeurs d’Alexandre Douguine : fatras ésotérique, new age, luciférisme, satanisme, nazisme, anti-sémitisme, anti-christianisme, anti-nationalisme, mondialisme
**Voir aussi le teaser de la conférence de Douguine à Bordeaux avec le Soleil Noir, la Roue en mouvement et le Lucifer ailé brandissant sa torche
III. LAURENT JAMES
Un des piliers du mouvement d’Alain Soral…
Quelques mots pour commencer, ou recommencer :
« Lorsque les premières poteries Jômon virent le jour, la civilisation de Mû existait déjà depuis quelques milliers d’années. La pyramide sous-marine de Yunaguni est aujourd’hui un des plus merveilleux témoins de cette civilisation, laquelle s’épanouit pleinement durant l’Age d’Argent, c’est-à-dire au moment même où le Cro-Magnon s’installait en Europe. Tout le décalage historique entre l’Est et l’Ouest provient de ce que le Paradis primordial (le Pôle Nord) est resté ancré dans l’imaginaire nippon durant beaucoup plus longtemps qu’à l’ouest de l’Oural, où la Chute fut plus durement ressentie du fait de la disparition brutale du Néandertalien. Alors que la Chine et l’Inde résultent d’un mélange racial entre, d’une part certaines colonies atlantes indo-européennes (Tokhariens pour la première et Aryens pour la seconde), et d’autre part certaines colonies lémuriennes issues du plateau du Sahul (peuples yue pour la première et australo-dravidiens pour la seconde), le Japon est le seul pays à ne jamais avoir connu d’atlantes sur son sol. Ainsi, c’est un mélange entre Hyperboréens (Jômons, Aïnus) et Lémuriens (royaume de Ryûkyû, Kyûshû) qui donna à ce pays sa spécificité radicale, et notamment cette permanence du nomadisme métaphysique. » (Laurent James)
Toujours le même fatras ésotérique. Mais dans son blog, Laurent James se laisse aller à des confidences plus intimes :
« Les fillettes ont les jupes courtes et des chaussettes qui remontent au-dessus des mollets, me permettant d’admirer la finesse de leurs jambes d’une inimaginable fraîcheur. J’observe ce monde sain et enfantin : on prend des photos en riant, on grimpe les escaliers en se tenant par la main, on s’esclaffe quand on loupe une marche… » (Laurent James)
Ah ! la chair fraîche des petites asiatiques… mondialement renommée ! Mais les asiatiques ne sont pas les seules gamines qui excitent Laurent James, il y a aussi Alizée :
« J’ai sous les yeux la photo d’ Alizée en maillot de bains deux pièces parue dans Gala le 16 juillet dernier. Elle parle dans un téléphone portable en ‘kit auto’, dont le fil de connexion pend le long de son épaule gauche, frôle sa hanche nue, puis prend fin à l’intérieur d’un curieux sac à mains tenu d’une poigne ferme. Ses mains, d’ailleurs, sont en tout point remarquables : les ongles courts et bien soignés, ainsi que les veines carpiennes ardentes et bien visibles, me laissent songer à la cruauté appliquée avec laquelle, mues par une froide exaltation sadienne , elles pinceraient jusqu’au sang mon épiderme surexcité durant de longues et insoutenables minutes. Le visage est dur, le pas décidé et sa bouche rondement ouverte sur quelles délices de barbaries liquides. Je me surprends à bander solidement à la vue de ses globes charnus dont seules les aréoles sont enveloppées dans le menu soutien-gorge bleu… » (Laurent James)
La fraîcheur de l’innocence et de la jeunesse est forcément fascinante pour les décadents comme Laurent James et ses amis qu’on voit ici en pleine performance sataniste :
Le blasphème et le sacrilège sont apparemment moins bandants que la chair fraîche. Mais le plaisir de Laurent James doit être ici plus cérébral, l’exhibitionnisme, la copulation dans le vomi, les croix chrétiennes projetées en arrière plan, la parodie de messe avec des crânes de boucs, tout cela doit avoir un sens et le toucher d’une autre façon, plus mystique sans doute…
Laurent James est également connu pour une tentative de provocation, inspirée des groupes Pussy Riot et Femen, dans un sanctuaire catholique français.
Valeurs de Laurent James : fatras ésotérique, franc-maçonnerie, new age, satanisme, nazisme, blasphème, pornographie, prostitution, sado-masochisme, anti-christianisme
IV. PIERRE JOVANOVIC
Pierre Jovanovic bénéficie d’une réputation de journaliste économique, mais 90% de ses livres sont consacrés au new age :
« Enquête sur l’existence des anges gardiens », « Le Prêtre du temps », « Biographie de l’archange Gabriel », « Enoch, dialogues avec Dieu et les anges », « L’Explorateur de l’Au-Delà », « Le Livre des secrets d’Enoch », « Le Mensonge universel (Enki et Ninhursag) », « Notre-Dame de l’Apocalypse, 777, la chute du Vatican et de Wall Street selon saint Jean »… que du new age.
Jovanovic est capable de dire « je pisse sur l’Église » et à moins d’une minute d’intervalle « en tout cas je suis catholique »…
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C’est une constante très forte chez les amis d’Alain Soral : avancer masqué, tromper le public, brouiller les pistes, façonner une imposture.
Valeurs de Pierre Jovanovici : fatras ésotérique, new age, sodomie, luciférisme, anti-christianisme
V. VINCENT REYNOUARD
Petit protégé d’Égalité&Réconciliation, Vincent Reynouard écrit dans son manifeste « Pourquoi je suis National-Socialiste » :
« Le 16 octobre 1946, Joachim von Ribbentrop, Wilhelm Keitel, Ernst Kaltenbrunner, Alfred Rosenberg, Hans Frank, Wilhelm Frick, Julius Streicher, Fritz Sauckel, Alfred Jodl, Arthur Seyss-Inquart furent pendus par les vainqueurs. Plus de soixante ans après, je m’incline respectueusement devant leur mémoire. Je m’incline également devant celle d’Hermann Göring, qui échappa à la pendaison en avalant une ampoule de cyanure, et, surtout, devant celle d’Adolf Hitler qui, lui, n’avait pas voulu survivre à la défaite. Car ce ne doit être un secret pour personne, je suis profondément national-socialiste. » (Vincent Reynouard)
Sa grande ambition est d’essayer de prouver qu’il est possible, que cela a un sens, d’être catholique et nazi. Dans un entretien, il cite cette phrase :
« je suis au contraire convaincu qu’un catholique fidèle peut être national-socialiste, comme moi aussi, en vertu de cette conviction, je suis national-socialiste » ( S. Pirchegger)
qu’il fait sienne et qui résume tout le personnage. Reynouard déploie beaucoup d’efforts pour tenter de convaincre, malheureusement pour lui, l’Église lui avait déjà coupé l’herbe sous le pied longtemps avant qu’il ait même vu le jour :
« Ne croit pas en Dieu celui qui se contente de faire usage du mot Dieu dans ses discours, mais celui-là seulement qui à ce mot sacré unit le vrai et digne concept de la Divinité. Quiconque identifie, dans une confusion panthéistique, Dieu et l’univers, abaissant Dieu aux dimensions du monde ou élevant le monde à celles de Dieu, n’est pas de ceux qui croient en Dieu. Quiconque, suivant une prétendue conception des anciens Germains d’avant le Christ, met le sombre et impersonnel Destin à la place du Dieu personnel, nie par le fait la Sagesse et la Providence de Dieu, qui » fortement et suavement agit d’une extrémité du monde à l’autre » (Sagesse, VIII, 1) et conduit toutes choses à une bonne fin : celui-là ne peut pas prétendre à être mis au nombre de ceux qui croient en Dieu. Quiconque prend la race, ou le peuple, ou l’État, ou la forme de l’État, ou les dépositaires du pouvoir, ou toute autre valeur fondamentale de la communauté humaine – toutes choses qui tiennent dans l’ordre terrestre une place nécessaire et honorable,- quiconque prend ces notions pour les retirer de cette échelle de valeurs, même religieuses, et les divinise par un culte idolâtrique, celui-là renverse et fausse l’ordre des choses créé et ordonné par Dieu : celui-là est loin de la vraie foi en Dieu et d’une conception de la vie répondant à cette foi. » (Encyclique « Mit brennender Sorge », Pape Pie XI, 1937, Texte Intégral)
Pie XI est particulièrement tranchant dans ce texte adressé à l’Allemagne de 1937 : pour lui, et pour l’Église catholique, les nazis ne croient pas en Dieu et sont loin de la foi catholique. L’Église catholique ne reconnaît pas de catholiques nazis ni de nazisme catholique, difficile d’être plus clair.
Mais il est fascinant de voir Reynouard, qui se dit lui aussi avoir été « très influencé par René Guénon« , soutenir la possibilité d’être à la fois catholique et nazi comme d’autres soutiennent qu’on peut être à la fois catholique et franc-maçon, et dans le deux cas contre la voix de l’Église catholique affirmant, par l’autorité de ses Papes et non par de simples curés de campagne, que non, il est impossible d’être catholique et nazi comme il est impossible d’être catholique et franc-maçon.
Douguine se fait passer pour orthodoxe alors qu’il est luciférien, Reynouard se fait passer pour catholique alors que d’après l’Église catholique elle-même, il ne croît pas en Dieu, Bouchet déclare être catholique romain, alors qu’il est luciférien lui aussi… quelle fureur chez les amis de Soral de prétendre avoir une religion qui n’est pas la sienne ! Est-ce là une sorte de mode ? Une pose ? L’imitation d’un modèle d’autrefois, Guénon peut-être, qui réussit le tour de force de se faire passer pour catholique puis pour musulman alors qu’il avait toujours été franc-maçon ? Mystère…
Mais qu’importent les affirmations de Reynouard sur le nazisme et le catholicisme, sa secte sédévacantiste n’existait même pas au moment de la guerre…
Valeurs de Vincent Reynouard : nazisme, franc-maçonnerie, athéisme, sédévacantisme
VI. GUILLAUME FAYE
Encore un bourgeois, diplômé de sciences-po, ayant travaillé dans la pornographie et dans la presse pour le Figaro, Paris-Match, VSD, France 2, Skyrock, théoricien de la Nouvelle Droite d’Alain de Benoist, et donnant dans le néo-paganisme…
Alain Soral en fait la promotion via son association Égalité & Réconciliation :
Guillaume Faye écrivait dans Éléments, la revue d’Alain de Benoist :
« Parlons de l’Europe, des Etats-Unis, de l’Amérique Latine, de l’Union soviétique ou de l’Inde. Il faut repenser le monde en termes d’ensemble organiques de solidarité réelle : des communautés de destin continentales, des groupes de peuples cohérents et « optimalement » homogènes de par leurs traditions, leur géographie, leurs composantes ethno-culturelles.
« La nation, écrit François Perroux, réalité vivante et dynamique, devient l’une des sources d’énergie essentielle pour restructurer la société mondiale et son économie (…). Les terriens se coagulent en nations armées, en empires, en communautés hésitantes et tentent économiquement de former des régions de nations (Bertrand Russel). Ces rassemblements s’en trouvent – ni clos, ce qui est impossible, ni accueillants sans réserve (…). Dans ces associations de nations, il faudra des projets collectifs d’infrastructure, d’investissement, de diffusion des produits et des revenus. C’est dans la mesure où les nations, témoins et défenseurs des peuples, favoriseront cette déconcentration des pouvoirs économiques et cette décentralisation de leurs effets, que s’ébauchera une certaine réciprocité dans le développement qui ne se construit pas spontanément par le jeu des intérêts privés » (Le Monde de l’économie, 9 octobre 1979).
« Ces associations de nations sont géopolitiquement possibles, et elles briseraient le cadre économico-stratégique actuel. Chaque grande région planétaire pourrait ainsi voir coïncider dans son espace de vie une relative parenté culturelle, une communauté d’intérêts politiques, une certaine homogénéité ethnique et historique, et des facteurs macro-économiques qui rendent possibles à terme un développement autonome sans recours à la mendicité internationale (5). Un nouveau nomos de la terre, pour reprendre l’expression de Carl Schmitt, pourrait ainsi voir le jour, fondé sur une société de communautés et non plus sur une pseudo communauté de sociétés. » (Eléments, n° 34, avril-mai 1980)
Texte d’un européisme, voire d’un mondialisme, tout à fait explicite.
Dans un entretien, il se définit comme nietzschéen :
« Cela signifie rompre avec les principes socratiques, stoïciens et chrétiens, puis modernes d’égalitarisme humain, d’anthropocentrisme, de compassion universelle, d’harmonie utopique universaliste. Cela signifie accepter le renversement possible de toutes les valeurs (Umwertung) en défaveur de l’éthique humaniste. Toute la philosophie de Nietzsche est fondée sur la logique du vivant : sélection des plus forts, reconnaissance de la puissance vitale (conservation de la lignée à tout prix) comme valeur suprême, abolition des normes dogmatiques, recherche de la grandeur historique, pensée de la politique comme esthétique, inégalitarisme radical, etc. «
Et dans cet autre entretien :
Gaie France Magazine n° 4, octobre 1986 (directeur de la publication : Michel Caignet, néo-nazi et pédophile)
pp. 13 à 18 – Entretien avec Guillaume Faye, sur le thème « Homosexualité : catamorphose de la sexualité ou renaissance des Dieux ? »
p. 18 – « Question : Est-ce dire que l’homosexualité des modernes est la décadence de la pédérastie ?
Réponse : Je pense que l’homosexualité à la californienne est un appauvrissement considérable de la pédérastie et de l’homosexualité guerrière des Anciens. Elle me semble même relativement perverse.
Question : La pédérastie est le grand tabou du monde moderne. Doit-on la condamner ?
Réponse : Tous les comportements sexuels me semblent acceptables. Le problème, c’est l’usage des plaisirs comme pratique et affirmation de soi. Les modernes condamnent la pédérastie mais au travers d’elle, ce qu’ils condamnent est une conception païenne et inégalitaire de la sexualité et un système de transmission des valeurs qui concurrence la leur. Condamner la pédérastie : au nom de quoi ? »
Il ne fait rien d’autre que justifier la prédation sexuelle par Nietzsche et l’inégalitarisme : les plus forts font ce qu’ils veulent des plus faibles…
Au sommaire de cet autre numéro de Gaie France :
Entretiens avec la Nouvelle Droite (Alain de Benoist et sa clique néo-païenne)
Gabriel Matzneff parmi nous (pédophile notoire, défendu par Soral dans un de ses entretiens)
Un écrivain païen : Pierre Gripari (homosexuel, antisémite, anti-chrétien, proche du mouvement d’Alain de Benoist)
Valeurs de Guillaume Faye : néo-paganisme, européisme, mondialisme, anti-nationalisme, anti-chistianisme, racisme
VII. FRANCK ABED
Le très médiocre, très mou et très soporifique Franck Abed a pourtant fini par gagner le droit de figurer dans la constellation luciférienne de Soral.
Ce type est affligé de la même névrose d’imposture que ses camarades soraliens, du besoin irrépressible de se faire passer pour ce qu’il n’est pas : il fait croire partout qu’il a fait fortune dans la bourse alors qu’il n’est en réalité que simple pion dans une boite à bac…
On ne sera pas surpris que ce pur aryen avec sa belle tête de viking se plaigne du « racisme anti-blanc »… tout en développant des critiques contre le nationalisme et en affirmant qu’il ne faut pas soutenir le Front National… Cela doit être maintenant bien assimilé : on ne doit pas attendre autre chose des soraliens que de la bouillie de concept.
Abed se présente comme « Intellectuel – Écrivain – Théoricien royaliste »… Heureusement, aucune loi n’interdit la vanité ni le grotesque. Il a en effet commis une sorte de torchon littéraire, infâme parodie des Liaisons Dangereuses, où il expose dans un style épouvantable ses fantasmes sexuels et mondains : l’histoire d’un beur qui baise une catholique…
« Ne voulant pas perdre de temps dans ma conquête, mes caresses se firent plus démonstratives, plus osées, et les rares mots qui sortaient de ma bouche n’étaient que suite de compliments d’usage et de cajoleries qui ne manquent jamais de faire plaisir aux femmes dans ces moments-là. Très excité par la vigueur de nos échanges je voulais en profiter encore plus. Ne voulant pas la ramener chez elle de suite, ni lui offrir une chambre d’hôtel, nous nous plaçâmes sous un pont, le Pont N plus exactement, où se trouve la statue d’un de nos plus grands rois, et l’avancée de la nuit aidant, nous fûmes parfaitement libres de mener nos affaires. Cette provençale était semble-t-il gênée par le lieu. Avec une aisance remarquable, je lui répondis que nous ne serions pas dérangés, compte tenu du lieu : une berge sous un pont ; et de l’horaire : minuit passé. Après une vingtaine de minutes à s’embrasser sans être gênés elle constata que les propos tenus par mes soins se révélaient conformes à la réalité. Je ne me voyais pas m’introduire dans le sanctuaire des sanctuaires avec elle pour la première fois en ce lieu, préférant, pour une introduction en règle, un bon lit douillet et des draps blancs qui porteront la trace de mon sacrifice. Cependant, ne voulant pas juste me contenter de caresses et de baisers, même très langoureux et passionnants, je lui fis comprendre mon désir de passer à la vitesse supérieure en me gratifiant d’un lustrage de la partie de mon corps qui fait de moi un homme. Me croiras-tu si je te dis que la belle s’exécuta avec une adresse et un savoir-faire qui me marquent encore ? C’est la pure vérité, et ce moment fut un pur délice… «
Le niveau du personnage est vraiment en dessous de tout. Mais il a cependant un intérêt. On le voit ici, lors d’un voyage à Kiev… innocentes photos de vacances avec ses amis ukrainiens:
Enfin… innocentes… il faut voir… car les amis d’Abed ne sont pas très catholiques, puisqu’il est ici accompagné par Elena Semenyaka, l’égérie des groupuscules néo-païens ukrainiens, que ses admirateurs appellent « Prêtresse de la Tradition Primordiale » :
Et bien sûr…
La chose intéressante, donc, est que la base commune sur laquelle se rassemble la clique soralienne, en dehors du fait d’être relayée par le site d’Alain Soral, apparaît tout à fait clairement.
Valeurs de Franck Abed : mythomanie, pornographie, mondialisme, anti-nationalisme, satanisme, luciférisme
VIII. ALAIN DE BENOIST
Mention spéciale pour Alain de Benoist qui, à un moment ou un autre, a promu et diffusé chacune de ces « valeurs » par le biais de ses livres et revues (Krisis, Nouvelle École, Éléments) : fatras ésotérique, franc-maçonnerie, new age, satanisme, athéisme, nazisme, eugénisme, racisme, anti-christianisme, luciférisme, anti-nationalisme, européisme, mondialisme, impérialisme, pornographie, fédéralisme européen, gender, pédérastie, prostitution, homosexualité, néo-paganisme, empire… tout en étant grassement payé par la famille Bloch (famille juive propriétaire du Figaro et du groupe d’armement Dassault) pour écrire dans le Figaro, Valeurs Actuelles et le Spectacle du Monde.
Benoist tient beaucoup à paraître sérieux et respectable, mais rien n’y fait, impossible pour lui de se retenir, l’incontinence ésotérique le prend comme elle prend les autres :
« Les Atlantes, dit Platon, utilisaient une matière précieuse, l’ « « orichalque ». Il s’agissait très probablement de l’ambre jaune, dont l’Europe du nord faisait, deux mille ans av. notre ère, un commerce intensif. Le dieu Apollon, dont les Doriens apportèrent le culte en Grèce, n’était-il pas censé retourner tous les ans en Hyperborée, là où, sur les rives de l’Eridanos (l’Eider), ses sœurs pleuraient des larmes d’ambre ? « Or il n’y a qu’un endroit souligne Spanuth, où l’on extrayait l’ambre jaune dans l’Antiquité. Et c’est précisément sur le littoral du Schleswig-Holstein, entre la mer du Nord et la Baltique ». C’est aussi là que confluent l’Elbe, la Weser et l’Eider, fleuves dont le cours fut brutalement modifié par de grandes catastrophes naturelles survenues précisément au XIIIe siècle av. notre ère. Ces catastrophes qui causèrent l’affaissement des rives de la mer du Nord et de la Baltique sont à mettre en rapport avec celles qui provoquèrent la ruine de la civilisation crétoise et l’éruption du volcan de Théra-Santorin, ravagèrent l’Empire hittite en Asie et le royaume mycénien en Grèce. « Tout cela, poursuit Spanuth, nous amène au voisinage de l’île Héligoland, en mer du Nord, qui correspond exactement à la description donnée par Platon de la capitale sacrée des Atlantes, l’antique Basiléia ». Étymologiquement, Héligoland (heiliges Land) signifie d’ailleurs « terre sacrée »… » (Alain de Benoist)
« Je n’ai jamais renoncé à militer en faveur d’une Europe politiquement unifiée » (Alain de Benoist)
« Tout « nationalisme » est nécessairement opposé à l’esprit traditionnel… » (René Guénon)
EN CONCLUSION
Soral dénonce le satanisme, la franc-maçonnerie, le mondialisme, l’impérialisme, la pornographie, etc. mais il baigne dedans : ses amis en font la théorie chaque matin devant leur café (et la pratique pendant leurs soirées) et au bout du chemin, il y a la soumission totale aux puissances qui gouvernent le monde.
Dans le discours des amis de Soral, on retrouve une même structure, une même accumulation de couches : radicale puis ésotériste puis mondialiste… c’est d’ailleurs aussi la structure d’Égalité & Réconciliation.
Soral rebelle ? Soral ennemi du système ? Soral pourfendeur de la corruption des élites ? Il n’y a que des naïfs pour le croire.
Soral habite à Paris dans le Marais, au coeur du système d’argent et de perversion, son parcours n’a pas jamais dévié – mode, télévision, publicité, art contemporain, le fumier, toujours le fumier, encore le fumier, et ses amis d’aujourd’hui sont tous impliqués jusqu’au cou dans le satanisme, le luciférisme, la franc-maçonnerie et toutes les cochonneries possibles et imaginables.
Le présent article n’est qu’un bref aperçu du monde où navigue Soral, on peut creuser encore, et toujours trouver la même matière, la fosse est profonde et semble inépuisable. Et malheureusement je n’invente rien, je ne fais que citer leurs textes, qu’ils ont fait paraître et rendus publics, tout est accessible à qui veut vérifier par soi-même. Et ce n’est que la surface, l’écume…
Il faut savoir enfin, que de toute cette clique, pas un ne sort du lot. Ils ne sont ni plus ni moins talentueux que leurs modèles (Blavatsky, Guénon, Evola, Wiligut, Crowley, Alice Bailey, etc.), ils sont pris dans la même glu, au même niveau, tous autant qu’ils sont, le niveau du fatras ésotérique qui est leur commun à tous, leur paradigme et leur limite.
Et s’il y a un lieu particulièrement approprié pour réunir la clique soralienne, c’est la « meditation room » de l’ONU, à New York, qui est entretenue par le Lucis Trust (Lucifer Trust) d’Alice Bailey :
C’est de là que sort leur fatras ésotérique et c’est là qu’ils conduisent leurs adeptes, les brebis égarées qu’ils sont chargés de ramener au bercail du consensus. Certaines polices tentent ceux qu’elles pensent être prêts à rompre avec l’ordre social, elles les poussent à la rupture pour mieux les récupérer, en contrôlant le passage même à l’acte subversif et antisocial… La clique soralienne est une police de ce type dont le domaine n’est pas pénal mais social et politique.
L’important dans l’un comme dans l’autre cas étant d’une part de repérer ceux qui sont prêts à faire défection du consensus et d’autre part de bien préparer le filet pour les récupérer une fois qu’on leur a donné la tape dans le dos qui les fait basculer… ils croient tomber dans la subversion mais c’est au coeur de l’empire et de sa corruption qu’ils se retrouvent.
Alors tu es soralien ? Tu bois les vidéos mensuelles de ton héros et crois dur comme fer que Soral est un rebelle s’opposant au système ?
Et tu lui as donné ton nom, ton adresse, ton argent et tes coordonnées bancaires ?… Il y en a un qui te regarde et qui rit aux larmes… et ce n’est pas moi.
——–
* « Michaël Kuhnen, décédé en 1991, leader néonazi et chef de l’OTO, est le théoricien des pédo-nazis, où se mêlent apologie des SA de Röhm, homosexualité et sadisme.
Caignet, leader de l’ » Europaïsche Bewegung » en France et lui aussi grand-maître d’une branche française de l’OTO, a été condamné dans plusieurs affaires retentissantes de pédophilie.
Il en a été de même pour plusieurs responsables de l’OTO allemande. La direction belge de « Synergie » collaborait à la presse de Caignet qui éditait la revue « PALESTRE », sous-titrée « les chemins du saint-ordre mâle » et y traduisait des textes de Hans Bühler de tendance pédophile. Théoricien des confréries mâles dans les Années 20 et 30, Buhler développait des théories proches de celles de Kuhnen. Auteur de « National-socialisme et homosexualité« , Kuhnen « y développait une mystique paganiste des confréries masculines germaniques« , précise encore le Réseau Voltaire. » Lien
(danslapeaudalainsoral.wordpress.com)
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Les amitiés satanistes, maçonniques et sodomites d’Alain Soral
19 septDans cet article, nous allons passer en revue les « valeurs » prônées par les amis d’Alain Soral, le panorama vaut le détour… et on remarquera l’unité qui se dégage de ce petit monde.
I. CHRISTIAN BOUCHET
Bouchet est un auteur prolifique, on lui doit : « L’Occultisme », « La Wicca », « Le Néo-paganisme », « Le Spiritisme », « L’Anthroposophie », « Aleister Crowley », « Aleister Crowley, approche historique d’un magicien contemporain », « Aleister Crowley et le mouvement thélèmite », « Karl Maria Wiligut, le magicien d’Himmler », etc…
Chez le même éditeur…
« j’ai fréquenté cette organisation [Ordo Templis Orientis*] (comme j’ai aussi fréquenté la Golden Dawn, les martinistes, les obédiences maçonniques égyptiennes, etc.) » (Christian Bouchet)
« je ne fais quasiment aucune différence entre mon engagement politique et mon engagement occultiste. J’ai la conviction que l’un et l’autre participent à un engagement plus vaste et réellement existentiel » (Christian Bouchet)
Valeurs de Christian Bouchet : fatras ésotérique, franc-maçonnerie, new age, satanisme, nazisme, anti-christianisme
Voir : sources sur Christian Bouchet
II. ALEXANDRE DOUGUINE
L’ami russe d’Alain Soral…
Douguine laisse croire qu’il est orthodoxe mais, plus précisément, il dit appartenir à l’église des Vieux-Croyants qui juge et rejette le patriarcat de Moscou comme hérétique… Douguine n’est pas en communion avec l’Église orthodoxe de Russie qui entretient d’ailleurs des rapports de plus en plus cordiaux avec l’Église catholique romaine. En réalité, Douguine n’a rien d’un orthodoxe, il est new age, guénonien et luciférien :
« Les strates les plus anciennes et les plus originelles de la Tradition affirment la primauté du Nord sur le Sud. La symbolique du Nord est reliée à une source, à un paradis nordique originel, d’où provient toute la civilisation humaine. (…) Les anciens Grecs parlaient d’Hyperborée, l’île nordique avec sa capitale Thulé. Ce pays était considéré comme la patrie du dieu lumineux Apollon. Et dans de nombreuses autres traditions il est possible de détecter des traces anciennes, souvent oubliées et devenues fragmentaires, d’un symbolisme nordique. (…) Toutes les traditions sacrées honorent le Centre, le Milieu, le point où les contrastes s’apaisent, le lieu symbolique échappant aux lois de l’entropie cosmique. Ce Centre, dont le symbole est le svastika (…), a reçu un nom différent dans chaque tradition, mais il a toujours été directement et indirectement lié au symbolisme du Nord. Il est donc possible de dire que toutes les traditions sacrées sont en essence la projection d’une Unique Tradition Primordiale Nordique adaptée à des conditions historiques différentes. Le Nord est le Point Cardinal choisi par le Logos primordial pour pouvoir se révéler dans l’Histoire, et chacune de ses manifestations ultérieures ne fait que restaurer ce symbolisme primordial du paradis polaire. » (Alexandre Douguine)
« L’homme du Nord est un être particulier possédant une intuition directe du Sacré. Pour lui le Cosmos est une texture de symboles, chacun d’entre eux étant tiré hors du secret par l’œil du Principe Primordial spirituel. L’homme du Nord est « l’homme solaire », Sonnenmensch, n’absorbant pas l’énergie, comme le font les trous noirs, mais la générant, diffusant la lumière, la force et la sagesse depuis son flux de création spirituel. La pure civilisation nordique a disparu avec les anciens Hyperboréens, mais ses messagers ont posé les bases de toutes les traditions actuelles. Cette « race » nordique des Maîtres est à l’origine de la religion et de la culture des peuples de tous les continents et de toutes les couleurs de peau. » (Alexandre Douguine)
C’est toujours le même fatras ésotérique, il est impossible d’en sortir, mais la chose intéressante vient ici :
« Pendant ce combat, la flamme de la « résurrection du Nord spirituel », la flamme de l’Hyperborée, transforme la réalité géopolitique. La nouvelle idéologie mondiale est l’idéologie de la Restauration Finale, mettant un point final à l’histoire géopolitique de la civilisation – mais pas le point que voulaient mettre les hérauts mondialistes de la Fin de l’Histoire. La variante matérialiste, athée, anti-sacrée, technocratique, atlantiste, de la Fin, est transformée en un épilogue différent : la Victoire finale de l’Avatar sacré, la venue du Destin Terrible… » (Alexandre Douguine)
Voilà : « …choisi par le Logos primordial pour pouvoir se révéler dans l’Histoire » dont le terme est « la Victoire finale de l’Avatar sacré« … ce n’est rien d’autre que la doctrine luciférienne d’Alice Bailey :
« Plus tard, vers la fin du grand cycle, le futur Avatar (…) prendra un corps physique, manifestant ainsi sur le plan physique la force du Logos dans la dispensation de la Loi… Sortant de l’abîme… sortant de l’ombre et de l’obscurité pour revenir à la splendeur du jour, Celui qui S’est manifesté, l’Avatar… » (Alice Bailey, fondatrice du Lucifer Trust, 1925)
L’ « Avatar » tant attendu et désiré par Alexandre Douguine comme Alice Bailey est Lucifer. Il n’y a aucun doute sur le luciférisme de Douguine qui le confesse ici publiquement, très clairement, très explicitement. Il ne le cache pas, ce n’est même pas à mots couverts. Seuls les lucifériens espèrent « la Victoire finale de l’Avatar sacré ».
En conséquent, tout ce qui n’est pas « traditionnel », c’est-à-dire luciférien et maçonnique, doit être soumis ou détruit :
« Selon l’opinion des eurasistes, chaque tradition religieuse ou système de foi local, même le plus insignifiant, est le patrimoine de toute l’humanité. Les religions traditionnelles des peuples, reliées aux divers héritages spirituels et culturels, méritent la plus extrême attention et le plus grand intérêt. (…) les prêcheurs de doctrines et d’enseignements non-traditionnels, et toutes les autres forces orientées vers la destruction, doivent être activement combattus. » (Alexandre Douguine)
Et bien sûr :
« Mais j’ai constaté que nous avons plus en commun avec la Nouvelle Droite qu’avec les catholiques. Je partage nombre des opinions d’Alain de Benoist. Ce n’est pas le cas vis-à-vis des catholiques modernes. Ils souhaitent en effet convertir la Russie et ce n’est pas compatible avec nos projets. Je considère Alain de Benoist comme étant l’intellectuel le plus important en Europe aujourd’hui. La Nouvelle Droite par exemple ne veut pas imposer le paganisme européen aux autres. Concernant Evola, je le considère comme étant un maître et une figure symbolique de la Révolte Finale et de la Grande Renaissance, comme l’est aussi Guénon. Pour moi, dans cet âge sombre que nous traversons, ces deux penseurs représentent l’essence de la Tradition Occidentale. » (Alexandre Douguine)
Le « nous » de Douguine ne fait pas référence à l’Église orthodoxe de Russie à laquelle il n’appartient pas mais à sa secte occultiste particulière. Bien évidemment, les catholiques n’ont aucune intention de convertir la Russie car qu’auraient-ils à convertir ? Catholicisme et Orthodoxie se ressemblent comme deux gouttes d’eau. La ressemblance est très grande pour l’Église latine, et quasi parfaite pour les Églises catholiques d’Orient, maronite, syriaque, chaldéenne, melkite (surtout), arménienne, etc. toutes autant catholiques les unes que les autres. Non, ce qui éloigne Douguine des catholiques et le rapproche des francs-maçons c’est qu’il n’a rien de chrétien et qu’il est purement et simplement luciférien.
Douguine n’est pas orthodoxe et il n’est pas non plus nationaliste :
« Le concept de nation est un concept capitaliste, occidental. Pour sa part, l’Eurasianisme, au contraire du nationalisme, met en valeur les différences culturelles et ethniques, et non pas une unification basée sur l’individu. Nous nous différencions du nationalisme parce que nous défendons un pluralisme des valeurs. Nous défendons des idées, pas notre communauté ou notre société. » (Alexandre Douguine)
Bien que russe, Douguine ne semble pas avoir été guéri de l’idéologie et de son développement naturel, le fanatisme. La fièvre idéologique trouble la perception des limites chez ceux qu’elle possède, qui font immanquablement violence aux autres hommes, n’étant retenu par aucun amour nationaliste pour leur « communauté » ou « société » et les personnes qui la composent… On peut toujours « unifier » des idées contraires en les forçant à des accouplements contre nature, aucune idée ne s’est jamais plainte d’avoir été forcée d’entrer dans une idéologie malformée, un syncrétisme, un éclectisme boiteux… il en va autrement quand il s’agit des hommes. Le nationalisme ramène aux limites concrètes de la vie humaine, à l’histoire d’un peuple, aux parents, aux voisins, aux frontières naturelles, on pourrait définir la nation comme limitation en opposition à l’hybris matérielle de l’impérialisme et à celle mentale de l’idéologie. Cette sagesse fut magnifiquement concrétisée par le règne de Louis XIV dont la toute la gloire fut de donner à la France une frontière, gloire rayonnant de l’intérieur, sans qu’il lui fût besoin d’envoyer ses armées mourir jusque devant Moscou.
Douguine n’est pas nationaliste parce qu’il est mondialiste, comme tous les new age et francs-maçons :
« On pourrait dire que l’eurasisme est la philosophie de la mondialisation multipolaire, appelant à l’union de toutes les sociétés et de tous les peuples de la Terre pour construire un monde original et authentique, dont chaque composante proviendra organiquement des traditions historiques et des cultures locales. » (Alexandre Douguine)
Mondialiste et impérialiste :
« Le Regnum des Nationaux-Bolchéviques, leur Empire de la Fin, c’est la réalisation parfaite de la plus grande Révolution, continentale et universelle. C’est le retour des Anges, la résurrection des Héros, la révolte du Coeur contre la dictature de la Raison.
Cette DERNIÈRE RÉVOLUTION est affaire de l’Acéphale, de l’Acéphale porteur de la Croix, de la Faucille et du Marteau, couronné par le Svastika Éternel. » (Alexandre Douguine)
Avec l’emploi du nom « Acéphale », Douguine fait ici référence à Aleister Crowley qui transposa un hymne hellénistique à Aképhalos où le Dieu-sans-tête devint sous sa plume Satan lui-même :
« Thou Satan-Sun… Whirl the Wheel, O my Father, O Satan, O Sun! » (Aleister Crowley)
« Toi Satan-Soleil… Fais tourner la Roue**, Ô mon Père, Ô Satan, Ô Soleil !« (Aleister Crowley)
« Avatar Sacré », « Acéphale », « Soleil Noir », ne sont que quelques uns des noms donnés à Satan par ses adeptes.
Douguine en parrain des grouspuscules néo-païens et néo-nazis d’Ukraine, l’ésotérisme douguinien aimant à identifier les Soleil Noir sataniste et le svastika nazi :
Valeurs d’Alexandre Douguine : fatras ésotérique, new age, luciférisme, satanisme, nazisme, anti-sémitisme, anti-christianisme, anti-nationalisme, mondialisme
**Voir aussi le teaser de la conférence de Douguine à Bordeaux avec le Soleil Noir, la Roue en mouvement et le Lucifer ailé brandissant sa torche
III. LAURENT JAMES
Un des piliers du mouvement d’Alain Soral…
Quelques mots pour commencer, ou recommencer :
« Lorsque les premières poteries Jômon virent le jour, la civilisation de Mû existait déjà depuis quelques milliers d’années. La pyramide sous-marine de Yunaguni est aujourd’hui un des plus merveilleux témoins de cette civilisation, laquelle s’épanouit pleinement durant l’Age d’Argent, c’est-à-dire au moment même où le Cro-Magnon s’installait en Europe. Tout le décalage historique entre l’Est et l’Ouest provient de ce que le Paradis primordial (le Pôle Nord) est resté ancré dans l’imaginaire nippon durant beaucoup plus longtemps qu’à l’ouest de l’Oural, où la Chute fut plus durement ressentie du fait de la disparition brutale du Néandertalien. Alors que la Chine et l’Inde résultent d’un mélange racial entre, d’une part certaines colonies atlantes indo-européennes (Tokhariens pour la première et Aryens pour la seconde), et d’autre part certaines colonies lémuriennes issues du plateau du Sahul (peuples yue pour la première et australo-dravidiens pour la seconde), le Japon est le seul pays à ne jamais avoir connu d’atlantes sur son sol. Ainsi, c’est un mélange entre Hyperboréens (Jômons, Aïnus) et Lémuriens (royaume de Ryûkyû, Kyûshû) qui donna à ce pays sa spécificité radicale, et notamment cette permanence du nomadisme métaphysique. » (Laurent James)
Toujours le même fatras ésotérique. Mais dans son blog, Laurent James se laisse aller à des confidences plus intimes :
« Les fillettes ont les jupes courtes et des chaussettes qui remontent au-dessus des mollets, me permettant d’admirer la finesse de leurs jambes d’une inimaginable fraîcheur. J’observe ce monde sain et enfantin : on prend des photos en riant, on grimpe les escaliers en se tenant par la main, on s’esclaffe quand on loupe une marche… » (Laurent James)
Ah ! la chair fraîche des petites asiatiques… mondialement renommée ! Mais les asiatiques ne sont pas les seules gamines qui excitent Laurent James, il y a aussi Alizée :
« J’ai sous les yeux la photo d’ Alizée en maillot de bains deux pièces parue dans Gala le 16 juillet dernier. Elle parle dans un téléphone portable en ‘kit auto’, dont le fil de connexion pend le long de son épaule gauche, frôle sa hanche nue, puis prend fin à l’intérieur d’un curieux sac à mains tenu d’une poigne ferme. Ses mains, d’ailleurs, sont en tout point remarquables : les ongles courts et bien soignés, ainsi que les veines carpiennes ardentes et bien visibles, me laissent songer à la cruauté appliquée avec laquelle, mues par une froide exaltation sadienne , elles pinceraient jusqu’au sang mon épiderme surexcité durant de longues et insoutenables minutes. Le visage est dur, le pas décidé et sa bouche rondement ouverte sur quelles délices de barbaries liquides. Je me surprends à bander solidement à la vue de ses globes charnus dont seules les aréoles sont enveloppées dans le menu soutien-gorge bleu… » (Laurent James)
La fraîcheur de l’innocence et de la jeunesse est forcément fascinante pour les décadents comme Laurent James et ses amis qu’on voit ici en pleine performance sataniste :
Le blasphème et le sacrilège sont apparemment moins bandants que la chair fraîche. Mais le plaisir de Laurent James doit être ici plus cérébral, l’exhibitionnisme, la copulation dans le vomi, les croix chrétiennes projetées en arrière plan, la parodie de messe avec des crânes de boucs, tout cela doit avoir un sens et le toucher d’une autre façon, plus mystique sans doute…
Laurent James est également connu pour une tentative de provocation, inspirée des groupes Pussy Riot et Femen, dans un sanctuaire catholique français.
Valeurs de Laurent James : fatras ésotérique, franc-maçonnerie, new age, satanisme, nazisme, blasphème, pornographie, prostitution, sado-masochisme, anti-christianisme
IV. PIERRE JOVANOVIC
Pierre Jovanovic bénéficie d’une réputation de journaliste économique, mais 90% de ses livres sont consacrés au new age :
« Enquête sur l’existence des anges gardiens », « Le Prêtre du temps », « Biographie de l’archange Gabriel », « Enoch, dialogues avec Dieu et les anges », « L’Explorateur de l’Au-Delà », « Le Livre des secrets d’Enoch », « Le Mensonge universel (Enki et Ninhursag) », « Notre-Dame de l’Apocalypse, 777, la chute du Vatican et de Wall Street selon saint Jean »… que du new age.
Jovanovic est capable de dire « je pisse sur l’Église » et à moins d’une minute d’intervalle « en tout cas je suis catholique »…
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C’est une constante très forte chez les amis d’Alain Soral : avancer masqué, tromper le public, brouiller les pistes, façonner une imposture.
Valeurs de Pierre Jovanovici : fatras ésotérique, new age, sodomie, luciférisme, anti-christianisme
V. VINCENT REYNOUARD
Petit protégé d’Égalité&Réconciliation, Vincent Reynouard écrit dans son manifeste « Pourquoi je suis National-Socialiste » :
« Le 16 octobre 1946, Joachim von Ribbentrop, Wilhelm Keitel, Ernst Kaltenbrunner, Alfred Rosenberg, Hans Frank, Wilhelm Frick, Julius Streicher, Fritz Sauckel, Alfred Jodl, Arthur Seyss-Inquart furent pendus par les vainqueurs. Plus de soixante ans après, je m’incline respectueusement devant leur mémoire. Je m’incline également devant celle d’Hermann Göring, qui échappa à la pendaison en avalant une ampoule de cyanure, et, surtout, devant celle d’Adolf Hitler qui, lui, n’avait pas voulu survivre à la défaite. Car ce ne doit être un secret pour personne, je suis profondément national-socialiste. » (Vincent Reynouard)
Sa grande ambition est d’essayer de prouver qu’il est possible, que cela a un sens, d’être catholique et nazi. Dans un entretien, il cite cette phrase :
« je suis au contraire convaincu qu’un catholique fidèle peut être national-socialiste, comme moi aussi, en vertu de cette conviction, je suis national-socialiste » ( S. Pirchegger)
qu’il fait sienne et qui résume tout le personnage. Reynouard déploie beaucoup d’efforts pour tenter de convaincre, malheureusement pour lui, l’Église lui avait déjà coupé l’herbe sous le pied longtemps avant qu’il ait même vu le jour :
« Ne croit pas en Dieu celui qui se contente de faire usage du mot Dieu dans ses discours, mais celui-là seulement qui à ce mot sacré unit le vrai et digne concept de la Divinité. Quiconque identifie, dans une confusion panthéistique, Dieu et l’univers, abaissant Dieu aux dimensions du monde ou élevant le monde à celles de Dieu, n’est pas de ceux qui croient en Dieu. Quiconque, suivant une prétendue conception des anciens Germains d’avant le Christ, met le sombre et impersonnel Destin à la place du Dieu personnel, nie par le fait la Sagesse et la Providence de Dieu, qui » fortement et suavement agit d’une extrémité du monde à l’autre » (Sagesse, VIII, 1) et conduit toutes choses à une bonne fin : celui-là ne peut pas prétendre à être mis au nombre de ceux qui croient en Dieu. Quiconque prend la race, ou le peuple, ou l’État, ou la forme de l’État, ou les dépositaires du pouvoir, ou toute autre valeur fondamentale de la communauté humaine – toutes choses qui tiennent dans l’ordre terrestre une place nécessaire et honorable,- quiconque prend ces notions pour les retirer de cette échelle de valeurs, même religieuses, et les divinise par un culte idolâtrique, celui-là renverse et fausse l’ordre des choses créé et ordonné par Dieu : celui-là est loin de la vraie foi en Dieu et d’une conception de la vie répondant à cette foi. » (Encyclique « Mit brennender Sorge », Pape Pie XI, 1937, Texte Intégral)
Pie XI est particulièrement tranchant dans ce texte adressé à l’Allemagne de 1937 : pour lui, et pour l’Église catholique, les nazis ne croient pas en Dieu et sont loin de la foi catholique. L’Église catholique ne reconnaît pas de catholiques nazis ni de nazisme catholique, difficile d’être plus clair.
Mais il est fascinant de voir Reynouard, qui se dit lui aussi avoir été « très influencé par René Guénon« , soutenir la possibilité d’être à la fois catholique et nazi comme d’autres soutiennent qu’on peut être à la fois catholique et franc-maçon, et dans le deux cas contre la voix de l’Église catholique affirmant, par l’autorité de ses Papes et non par de simples curés de campagne, que non, il est impossible d’être catholique et nazi comme il est impossible d’être catholique et franc-maçon.
Douguine se fait passer pour orthodoxe alors qu’il est luciférien, Reynouard se fait passer pour catholique alors que d’après l’Église catholique elle-même, il ne croît pas en Dieu, Bouchet déclare être catholique romain, alors qu’il est luciférien lui aussi… quelle fureur chez les amis de Soral de prétendre avoir une religion qui n’est pas la sienne ! Est-ce là une sorte de mode ? Une pose ? L’imitation d’un modèle d’autrefois, Guénon peut-être, qui réussit le tour de force de se faire passer pour catholique puis pour musulman alors qu’il avait toujours été franc-maçon ? Mystère…
Mais qu’importent les affirmations de Reynouard sur le nazisme et le catholicisme, sa secte sédévacantiste n’existait même pas au moment de la guerre…
Valeurs de Vincent Reynouard : nazisme, franc-maçonnerie, athéisme, sédévacantisme
VI. GUILLAUME FAYE
Encore un bourgeois, diplômé de sciences-po, ayant travaillé dans la pornographie et dans la presse pour le Figaro, Paris-Match, VSD, France 2, Skyrock, théoricien de la Nouvelle Droite d’Alain de Benoist, et donnant dans le néo-paganisme…
Alain Soral en fait la promotion via son association Égalité & Réconciliation :
Guillaume Faye écrivait dans Éléments, la revue d’Alain de Benoist :
« Parlons de l’Europe, des Etats-Unis, de l’Amérique Latine, de l’Union soviétique ou de l’Inde. Il faut repenser le monde en termes d’ensemble organiques de solidarité réelle : des communautés de destin continentales, des groupes de peuples cohérents et « optimalement » homogènes de par leurs traditions, leur géographie, leurs composantes ethno-culturelles.
« La nation, écrit François Perroux, réalité vivante et dynamique, devient l’une des sources d’énergie essentielle pour restructurer la société mondiale et son économie (…). Les terriens se coagulent en nations armées, en empires, en communautés hésitantes et tentent économiquement de former des régions de nations (Bertrand Russel). Ces rassemblements s’en trouvent – ni clos, ce qui est impossible, ni accueillants sans réserve (…). Dans ces associations de nations, il faudra des projets collectifs d’infrastructure, d’investissement, de diffusion des produits et des revenus. C’est dans la mesure où les nations, témoins et défenseurs des peuples, favoriseront cette déconcentration des pouvoirs économiques et cette décentralisation de leurs effets, que s’ébauchera une certaine réciprocité dans le développement qui ne se construit pas spontanément par le jeu des intérêts privés » (Le Monde de l’économie, 9 octobre 1979).
« Ces associations de nations sont géopolitiquement possibles, et elles briseraient le cadre économico-stratégique actuel. Chaque grande région planétaire pourrait ainsi voir coïncider dans son espace de vie une relative parenté culturelle, une communauté d’intérêts politiques, une certaine homogénéité ethnique et historique, et des facteurs macro-économiques qui rendent possibles à terme un développement autonome sans recours à la mendicité internationale (5). Un nouveau nomos de la terre, pour reprendre l’expression de Carl Schmitt, pourrait ainsi voir le jour, fondé sur une société de communautés et non plus sur une pseudo communauté de sociétés. » (Eléments, n° 34, avril-mai 1980)
Texte d’un européisme, voire d’un mondialisme, tout à fait explicite.
Dans un entretien, il se définit comme nietzschéen :
« Cela signifie rompre avec les principes socratiques, stoïciens et chrétiens, puis modernes d’égalitarisme humain, d’anthropocentrisme, de compassion universelle, d’harmonie utopique universaliste. Cela signifie accepter le renversement possible de toutes les valeurs (Umwertung) en défaveur de l’éthique humaniste. Toute la philosophie de Nietzsche est fondée sur la logique du vivant : sélection des plus forts, reconnaissance de la puissance vitale (conservation de la lignée à tout prix) comme valeur suprême, abolition des normes dogmatiques, recherche de la grandeur historique, pensée de la politique comme esthétique, inégalitarisme radical, etc. «
Et dans cet autre entretien :
Gaie France Magazine n° 4, octobre 1986 (directeur de la publication : Michel Caignet, néo-nazi et pédophile)
pp. 13 à 18 – Entretien avec Guillaume Faye, sur le thème « Homosexualité : catamorphose de la sexualité ou renaissance des Dieux ? »
p. 18 – « Question : Est-ce dire que l’homosexualité des modernes est la décadence de la pédérastie ?
Réponse : Je pense que l’homosexualité à la californienne est un appauvrissement considérable de la pédérastie et de l’homosexualité guerrière des Anciens. Elle me semble même relativement perverse.
Question : La pédérastie est le grand tabou du monde moderne. Doit-on la condamner ?
Réponse : Tous les comportements sexuels me semblent acceptables. Le problème, c’est l’usage des plaisirs comme pratique et affirmation de soi. Les modernes condamnent la pédérastie mais au travers d’elle, ce qu’ils condamnent est une conception païenne et inégalitaire de la sexualité et un système de transmission des valeurs qui concurrence la leur. Condamner la pédérastie : au nom de quoi ? »
Il ne fait rien d’autre que justifier la prédation sexuelle par Nietzsche et l’inégalitarisme : les plus forts font ce qu’ils veulent des plus faibles…
Au sommaire de cet autre numéro de Gaie France :
Entretiens avec la Nouvelle Droite (Alain de Benoist et sa clique néo-païenne)
Gabriel Matzneff parmi nous (pédophile notoire, défendu par Soral dans un de ses entretiens)
Un écrivain païen : Pierre Gripari (homosexuel, antisémite, anti-chrétien, proche du mouvement d’Alain de Benoist)
Valeurs de Guillaume Faye : néo-paganisme, européisme, mondialisme, anti-nationalisme, anti-chistianisme, racisme
VII. FRANCK ABED
Le très médiocre, très mou et très soporifique Franck Abed a pourtant fini par gagner le droit de figurer dans la constellation luciférienne de Soral.
Ce type est affligé de la même névrose d’imposture que ses camarades soraliens, du besoin irrépressible de se faire passer pour ce qu’il n’est pas : il fait croire partout qu’il a fait fortune dans la bourse alors qu’il n’est en réalité que simple pion dans une boite à bac…
On ne sera pas surpris que ce pur aryen avec sa belle tête de viking se plaigne du « racisme anti-blanc »… tout en développant des critiques contre le nationalisme et en affirmant qu’il ne faut pas soutenir le Front National… Cela doit être maintenant bien assimilé : on ne doit pas attendre autre chose des soraliens que de la bouillie de concept.
Abed se présente comme « Intellectuel – Écrivain – Théoricien royaliste »… Heureusement, aucune loi n’interdit la vanité ni le grotesque. Il a en effet commis une sorte de torchon littéraire, infâme parodie des Liaisons Dangereuses, où il expose dans un style épouvantable ses fantasmes sexuels et mondains : l’histoire d’un beur qui baise une catholique…
« Ne voulant pas perdre de temps dans ma conquête, mes caresses se firent plus démonstratives, plus osées, et les rares mots qui sortaient de ma bouche n’étaient que suite de compliments d’usage et de cajoleries qui ne manquent jamais de faire plaisir aux femmes dans ces moments-là. Très excité par la vigueur de nos échanges je voulais en profiter encore plus. Ne voulant pas la ramener chez elle de suite, ni lui offrir une chambre d’hôtel, nous nous plaçâmes sous un pont, le Pont N plus exactement, où se trouve la statue d’un de nos plus grands rois, et l’avancée de la nuit aidant, nous fûmes parfaitement libres de mener nos affaires. Cette provençale était semble-t-il gênée par le lieu. Avec une aisance remarquable, je lui répondis que nous ne serions pas dérangés, compte tenu du lieu : une berge sous un pont ; et de l’horaire : minuit passé. Après une vingtaine de minutes à s’embrasser sans être gênés elle constata que les propos tenus par mes soins se révélaient conformes à la réalité. Je ne me voyais pas m’introduire dans le sanctuaire des sanctuaires avec elle pour la première fois en ce lieu, préférant, pour une introduction en règle, un bon lit douillet et des draps blancs qui porteront la trace de mon sacrifice. Cependant, ne voulant pas juste me contenter de caresses et de baisers, même très langoureux et passionnants, je lui fis comprendre mon désir de passer à la vitesse supérieure en me gratifiant d’un lustrage de la partie de mon corps qui fait de moi un homme. Me croiras-tu si je te dis que la belle s’exécuta avec une adresse et un savoir-faire qui me marquent encore ? C’est la pure vérité, et ce moment fut un pur délice… «
Le niveau du personnage est vraiment en dessous de tout. Mais il a cependant un intérêt. On le voit ici, lors d’un voyage à Kiev… innocentes photos de vacances avec ses amis ukrainiens:
Enfin… innocentes… il faut voir… car les amis d’Abed ne sont pas très catholiques, puisqu’il est ici accompagné par Elena Semenyaka, l’égérie des groupuscules néo-païens ukrainiens, que ses admirateurs appellent « Prêtresse de la Tradition Primordiale » :
Et bien sûr…
La chose intéressante, donc, est que la base commune sur laquelle se rassemble la clique soralienne, en dehors du fait d’être relayée par le site d’Alain Soral, apparaît tout à fait clairement.
Valeurs de Franck Abed : mythomanie, pornographie, mondialisme, anti-nationalisme, satanisme, luciférisme
VIII. ALAIN DE BENOIST
Mention spéciale pour Alain de Benoist qui, à un moment ou un autre, a promu et diffusé chacune de ces « valeurs » par le biais de ses livres et revues (Krisis, Nouvelle École, Éléments) : fatras ésotérique, franc-maçonnerie, new age, satanisme, athéisme, nazisme, eugénisme, racisme, anti-christianisme, luciférisme, anti-nationalisme, européisme, mondialisme, impérialisme, pornographie, fédéralisme européen, gender, pédérastie, prostitution, homosexualité, néo-paganisme, empire… tout en étant grassement payé par la famille Bloch (famille juive propriétaire du Figaro et du groupe d’armement Dassault) pour écrire dans le Figaro, Valeurs Actuelles et le Spectacle du Monde.
Benoist tient beaucoup à paraître sérieux et respectable, mais rien n’y fait, impossible pour lui de se retenir, l’incontinence ésotérique le prend comme elle prend les autres :
« Les Atlantes, dit Platon, utilisaient une matière précieuse, l’ « « orichalque ». Il s’agissait très probablement de l’ambre jaune, dont l’Europe du nord faisait, deux mille ans av. notre ère, un commerce intensif. Le dieu Apollon, dont les Doriens apportèrent le culte en Grèce, n’était-il pas censé retourner tous les ans en Hyperborée, là où, sur les rives de l’Eridanos (l’Eider), ses sœurs pleuraient des larmes d’ambre ? « Or il n’y a qu’un endroit souligne Spanuth, où l’on extrayait l’ambre jaune dans l’Antiquité. Et c’est précisément sur le littoral du Schleswig-Holstein, entre la mer du Nord et la Baltique ». C’est aussi là que confluent l’Elbe, la Weser et l’Eider, fleuves dont le cours fut brutalement modifié par de grandes catastrophes naturelles survenues précisément au XIIIe siècle av. notre ère. Ces catastrophes qui causèrent l’affaissement des rives de la mer du Nord et de la Baltique sont à mettre en rapport avec celles qui provoquèrent la ruine de la civilisation crétoise et l’éruption du volcan de Théra-Santorin, ravagèrent l’Empire hittite en Asie et le royaume mycénien en Grèce. « Tout cela, poursuit Spanuth, nous amène au voisinage de l’île Héligoland, en mer du Nord, qui correspond exactement à la description donnée par Platon de la capitale sacrée des Atlantes, l’antique Basiléia ». Étymologiquement, Héligoland (heiliges Land) signifie d’ailleurs « terre sacrée »… » (Alain de Benoist)
« Je n’ai jamais renoncé à militer en faveur d’une Europe politiquement unifiée » (Alain de Benoist)
« Tout « nationalisme » est nécessairement opposé à l’esprit traditionnel… » (René Guénon)
EN CONCLUSION
Soral dénonce le satanisme, la franc-maçonnerie, le mondialisme, l’impérialisme, la pornographie, etc. mais il baigne dedans : ses amis en font la théorie chaque matin devant leur café (et la pratique pendant leurs soirées) et au bout du chemin, il y a la soumission totale aux puissances qui gouvernent le monde.
Dans le discours des amis de Soral, on retrouve une même structure, une même accumulation de couches : radicale puis ésotériste puis mondialiste… c’est d’ailleurs aussi la structure d’Égalité & Réconciliation.
Soral rebelle ? Soral ennemi du système ? Soral pourfendeur de la corruption des élites ? Il n’y a que des naïfs pour le croire.
Soral habite à Paris dans le Marais, au coeur du système d’argent et de perversion, son parcours n’a pas jamais dévié – mode, télévision, publicité, art contemporain, le fumier, toujours le fumier, encore le fumier, et ses amis d’aujourd’hui sont tous impliqués jusqu’au cou dans le satanisme, le luciférisme, la franc-maçonnerie et toutes les cochonneries possibles et imaginables.
Le présent article n’est qu’un bref aperçu du monde où navigue Soral, on peut creuser encore, et toujours trouver la même matière, la fosse est profonde et semble inépuisable. Et malheureusement je n’invente rien, je ne fais que citer leurs textes, qu’ils ont fait paraître et rendus publics, tout est accessible à qui veut vérifier par soi-même. Et ce n’est que la surface, l’écume…
Il faut savoir enfin, que de toute cette clique, pas un ne sort du lot. Ils ne sont ni plus ni moins talentueux que leurs modèles (Blavatsky, Guénon, Evola, Wiligut, Crowley, Alice Bailey, etc.), ils sont pris dans la même glu, au même niveau, tous autant qu’ils sont, le niveau du fatras ésotérique qui est leur commun à tous, leur paradigme et leur limite.
Et s’il y a un lieu particulièrement approprié pour réunir la clique soralienne, c’est la « meditation room » de l’ONU, à New York, qui est entretenue par le Lucis Trust (Lucifer Trust) d’Alice Bailey :
C’est de là que sort leur fatras ésotérique et c’est là qu’ils conduisent leurs adeptes, les brebis égarées qu’ils sont chargés de ramener au bercail du consensus. Certaines polices tentent ceux qu’elles pensent être prêts à rompre avec l’ordre social, elles les poussent à la rupture pour mieux les récupérer, en contrôlant le passage même à l’acte subversif et antisocial… La clique soralienne est une police de ce type dont le domaine n’est pas pénal mais social et politique.
L’important dans l’un comme dans l’autre cas étant d’une part de repérer ceux qui sont prêts à faire défection du consensus et d’autre part de bien préparer le filet pour les récupérer une fois qu’on leur a donné la tape dans le dos qui les fait basculer… ils croient tomber dans la subversion mais c’est au coeur de l’empire et de sa corruption qu’ils se retrouvent.
Alors tu es soralien ? Tu bois les vidéos mensuelles de ton héros et crois dur comme fer que Soral est un rebelle s’opposant au système ?
Et tu lui as donné ton nom, ton adresse, ton argent et tes coordonnées bancaires ?… Il y en a un qui te regarde et qui rit aux larmes… et ce n’est pas moi.
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* « Michaël Kuhnen, décédé en 1991, leader néonazi et chef de l’OTO, est le théoricien des pédo-nazis, où se mêlent apologie des SA de Röhm, homosexualité et sadisme.
Caignet, leader de l’ » Europaïsche Bewegung » en France et lui aussi grand-maître d’une branche française de l’OTO, a été condamné dans plusieurs affaires retentissantes de pédophilie.
Il en a été de même pour plusieurs responsables de l’OTO allemande. La direction belge de « Synergie » collaborait à la presse de Caignet qui éditait la revue « PALESTRE », sous-titrée « les chemins du saint-ordre mâle » et y traduisait des textes de Hans Bühler de tendance pédophile. Théoricien des confréries mâles dans les Années 20 et 30, Buhler développait des théories proches de celles de Kuhnen. Auteur de « National-socialisme et homosexualité« , Kuhnen « y développait une mystique paganiste des confréries masculines germaniques« , précise encore le Réseau Voltaire. » Lien
(danslapeaudalainsoral.wordpress.com)
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