MONSEIGNEUR JACQUIN IS AN ARSEHOLE (2)
Mgr Jacquin accepte-t-il de dialoguer avec Riaumont ? (ndlr: Les pédés vous diront que c'est un spécialiste de la communication...)
Une
polémique oppose l’évêché de Paris l’Institut de la Sainte Croix de
Riaumont. Les 4 cloches de Notre-Dame de Paris, décrochées en février
dernier en vue de leur remplacement, étaient promises à la destruction.
Elles sonnent faux et le bronze du XIXe serait de mauvaise qualité.
L’évêché de Paris, dépositaire des cloches, qui sont propriété de l’État
depuis la loi de 1905, a fait fabriquer d’autres cloches pour
2 millions d’euros, entièrement financés par des dons.
Les
cloches (Angélique-Françoise -1915 kg-, Antoinette-Charlotte -1335 kg-,
Hyacinthe-Jeanne -925 kg- et Denise-David -767 kg) sont donc stockées à
la fonderie Cornille Havard en Normandie. Le prieur de Riaumont, le père Alain Hocquemiller, entend les récupérer pour leur offrir une deuxième vie. Il explique à Boulevard Voltaire :
« L’Institut
religieux de Sainte-Croix de Riaumont s’occupe d’enfants en grandes
difficultés scolaire, familiale et sociale. Nous les formons à la
maçonnerie et à la taille de pierre. Un chantier de construction d’une
église est en cours et nous avions pensé qu’il nous faudrait, un jour,
une cloche. Et puis, tout à coup, les Monuments historiques, par le
biais de l’Observatoire du Patrimoine Religieux, nous ont parlé des
quatre cloches de Notre Dame, tombées en déshérence. Nous étions
évidemment très intéressés. Les tractations ont commencé comme ça et
elles ont été formalisées le 9 juillet dernier par une réunion dans les
bureaux de la Direction Générale des Affaires Culturelles (DRAC). Tout
se déroulait à merveille jusqu’à ce que j’entende que les cloches
allaient être détruites. Que les choses soient claires : si d’autres
personnes souhaitent récupérer les cloches, soit. Il en a été question
pour l’ordre de Malte, et évidemment les chrétiens du Liban le méritent
autant, si ce n’est plus que nous. Mais qu’on me les refuse parce
qu’elles vont être détruites, alors là, c’est autre chose.
Monseigneur Jacquin, recteur-archiprêtre de Notre-Dame, refuse en effet que les cloches atterrissent chez des tradis. A
la demande expresse de l’archevêché de Paris, les cloches doivent être
détruites. Les cloches devaient être fondues pour en récupérer le métal
et en faire une opération commerciale douteuse qui consisterait à
fabriquer des clochettes et les revendre sous le label « coulées dans le bronze des anciennes cloches de Notre-Dame »… Ceci pour financer les nouvelles cloches de Notre-Dame. Le père Alain est furieux :
« cette façon de faire est contraire au droit canon. Les cloches ne
sont pas un objet de consommation courante qu’on peut jeter comme ça. Le
code patrimonial invoque, lui, le caractère classé de ces objets.
D’ailleurs, mon avocat a soulevé un élément de fond en rapportant que
cette démarche commerciale est absolument contraire à la loi. »
« je
ne comprends pas ce que dit Monseigneur Jacquin.
D’un côté, il se
réjouit que les cloches ne soient pas fondues. De l’autre, il décrète
qu’elles ne serviront plus. Je ne comprends pas qu’il ne m’encourage
pas. Je suis un peu déçu de ce côté-là. Et j’ai du mal à dialoguer avec
lui. »
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