EN 1945 DES CENTAINES DE DIGNITAIRES SS TROUVENT REFUGE AU CAIRE ...ET A DAMAS
Fascismes arabes
par Sororité Aryenne
Dès son accession au pouvoir en 1956, Gamal Abdel Nasser ( جمال عبد الناصر , Jamāl Abd al-Nāssir) institua une république dont la structure reproduisit les caractères de la structure politique du fascisme : le chef de l’Etat y réunit entre ses mains les différents pouvoirs, et s’il est assisté d’une direction collégiale issue de la révolution, de fait elle est contrôlée par lui.
Après la disparition des assemblées législatives, les partis politiques sont dissous mais le contact avec le peuple maintenu par le biais d’un parti unique, l’Union Nationale. Les entreprise de presse sont nationalisées pour être contrôlées par le gouvernement, et au final le régime se définit comme un socialisme national autoritaire, admettant et protégeant la propriété privée mais s’opposant à l’exploitation et aux monopoles.
Les trois lois successives de réforme agraire (1952, 1961, 1969), morcellant les latifundia et les distribuant aux petits propriétaires pour corriger les inégalités d’accès à la propriété foncière et réglementer fermage et métayage, seront directement inspirées des mesures prises en Allemagne nationale-socialiste par le Reichsleiter Walther Darré. L’économie sera planifiée et un mécanisme d’équipement national sera mis en place, reposant notamment sur la construction du fameux barrage d’Assouan, et aboutissant à de fort bons résultats dans la métallurgie et le textile.
La position que Nasser prit à l’égard des problèmes mondiaux fut très significative : la volonté d’indépendance nationale et la fierté raciale se synergisèrent en le sentiment de poursuivre un but n’étant réductible ni au communisme, ni au libéralisme capitaliste.
La netteté et la vigueur avec lesquelles Nasser a maintenu sa ligne politique venait de ce qu’il avait logiquement conclu que pour faire échapper l’Egypte à toute forme d’exploitation capitaliste, il ne pouvait permettre au colonialisme de réaliser par la contrainte économique le protectorat qu’il ne pouvait plus imposer par l’occupation; et tout pareillement, qu’il ne pouvait devenir un des pions du communisme soviétique sur l’échiquier mondial après avoir empêché le communisme de s’installer en terre d’Egypte. Aussi ce pays accepta t-il des prêts allemands pour ses installations métallurgiques, et britanniques pour ses installations textiles, aussi bien qu’il acheta des chars d’assaut et des avions de guerre à la Yougoslavie; et pour bien montrer qu’il ne dépendait de personne et n’était l’instrument de personne, maintint les communistes egyptiens en prison alors même que le barrage d’Assouan se bâtissait avec de l’argent et des techniciens russes.
L’Egypte de Nasser, n’appartenant pas davantage au monde communiste qu’au monde démocratique, se révéla dans son essence même une véritable « Troisième Voie ». Nasser s’appuya sur l’islam mais fit emprisonner les Frères Musulmans, car il ne voulait pas d’une théocratie obscurantiste pour l’Egypte, mais d’un national-socialisme scientifique; mais il savait aussi que le Coran est bien compris des Arabes parce qu’il contient les mots que parle leur race au fond d’eux-même, c’est-à-dire recèle les éléments coercitifs seuls susceptibles de discipliner ces ethnies métissées – donc psychiquement versatiles. Tout fascisme porte en lui sa morale et son esthétique, et cette mystique fasciste, Nasser et ses compagnons la trouvèrent donc dans l’islam qui était à la fois leur passé et leur culture, c’est-à-dire pas seulement ce qu’on apprend, mais également ce qui correspond le mieux à sa nature et à ses instincts.
Rénovateur de l’Egypte et unique chef d’État arabe devenu le représentant et le guide politique et spirituel de tous les peuples arabes , Nasser fut aussi le premier chef d’État en fonction à réfuter ouvertement le mensonge de l’extermination juive par l’Allemagne en précisant, dans un entretien à Héliopolis, le 7 avril 1964, avec Gerhard Frey, directeur de la patriotique bavaroise Deutsche National-Zeitung (anciennement, avant 1964, « Deutsche Soldatenzeitung » ), et publié dans le numéro du 1er mai 1964, sous le titre : « La guerre avec Israël est inévitable » que «durant la seconde guerre mondiale nos sympathies allaient aux Allemands»
» …personne dans notre pays, pas même l’homme le plus simple, ne prend au sérieux le mensonge de 6 millions de Juifs assassinés» (texte original de l’entrevue en anglais : » No one, not even the simplest man in our country, takes seriously the lie about six million murdered Jews. » )
C’est qu’après 1945 ,et plus particulièrement entre 1948 et 1952, des centaines de dignitaires et officiers supérieurs SS trouvent refuge au Caire et à Damas.
Beaucoup se convertirent à l’islam, voire à l’islam radical. Non seulement ces ils jouirent d’un accueil des plus chaleureux, mais souvent furent recherchés comme conseillers des dirigeants syriens et égyptiens. Embusqués aux frontières d’Israël, ils purent ainsi continuer leur combat contre les Juifs, formulant et diffusant une propagande anti-juive intense. Les observateurs étrangers notaient avec surprise la similitude entre caricatures de la presse arabe avec celles de la presse nationale-socialiste d’avant guerre : cette similitude était due , naturellement, à l’influence culturelle des nazis qui étaient sur place, tels
- Alois Brunner (Ali Mohamed), l’un des adjoints d’Eichmann, mit en place un système d’interogatoire en Syrie
- Johann von Leers (Johann Omar Amin von Leers, 1902-1965), principal collaborateur de Goebbels, créa au Caire un Institut de Recherche sur le Sionisme.
- Leopold Gleim (an-Nasir), ancien chef de la Gestapo en Pologne, forma les cadres des services de sécurité égyptiens.
- Ludwig Heiden (al Hadj), ancien membre de l’Office central de sécurité du Reich, traduisit Mein Kampf en arabe.
Ils publièrent aussi de nouveaux traités racistes, en arabe, en allemand et en anglais : Talmudic Human Sacrifices (1962), The Danger of World Jewry for Islam (1963), Why I hate Israël (1964), Sexual Crimes of the Jews (1965). Von Leers joua un rôle majeur dans la diffusion et le financement de thèses négationnistes dans le monde.
L’un des coups d’éclat des nazis du Caire fut de mettre en échec le Pape dans son propre concile! En 1962, lors du Concile Vatican II, à l’initiative du cardinal allemand Bea, le pape Jean XXIII voulait purger la tradition chrétienne de textes anti-juifs. Mais peu avant l’ouverture du Concile, un ouvrage intitulé « Le complot contre l’Eglise », signé d’un énigmatique Maurice Pinay , parut simultanément en plusieurs langues et fut très largement diffusé dans les milieux chrétiens du monde entier. Selon l’historien juif Léon Poliakov, Gleim et Heiden se cachaient derrière le pseudonyme Maurice Pinay : « Ils avaient tiré de leur sac toutes les vieilles ficelles nazies :
le cardinal Bea était juif, ses collègues occidentaux avaient été bernés ou corrompus, l’Église romaine était entachée de l’hérésie judaïque. Du Moyen-Orient à l’Amérique latine, nombre de prélats se laissèrent impressionner, et au Concile, les protestations et les amendements fusèrent. » Cet épisode révèle les moyens considérables dont disposait à l’époque la plate forme nazie du Caire. Et pour finir par un détail savoureux, des panzer sortis des usines du III°Reich servirent aux guerres contre Israël jusqu’en 1967 dans l’Armée Syrienne !
Car en 1958 avait été créé, par l’union de l’Égypte nassérienne et de la Syrie, une République arabe unie (RAU) (الجمهورية العربية المتحدة al jumhūrīya al-arabīya al-muttaĥida) qui n’eut qu’une existence éphémère.
Le Parti Social-Nationaliste Syrien (PSNS, الحزب السوري القومي الاجتماعي, al-Hizb as-Sūrī al-Qawmī al-Ijtimā`ī) existait quant à lui depuis 1932, date à laquelle il avait été fondé à Beyrouth, et préconisait une grande nation syrienne dont la vision territoriale comprenait Liban, Syrie, Palestine, Jordanie, Irak, Koweït, Chypre, plus le Sinaï en Égypte, la Cilicie en Turquie et le Chatt-el-Arab en Iran.
Ce parti laïque (http://www.ssnp.com/ ) arbore un drapeau surnommé « el-zouba’a » , la tornade :
Son fondateur Antoun Saadé écrivait dans son livre » La genèse des Nations » (Nouchoû al oumam) « La nation résulte non de l’origine ethnique commune, mais du processus unificateur du milieu social et physique ambiant.
L’identité des Arabes ne provient pas du fait qu’ils descendraient d’un ancêtre commun, mais qu’ils ont été façonnés par le milieu géographique :
le désert de l’Arabie, l’Assyrie pour la Syrie, le Maghreb… » .
Il s’opposait donc au nationalisme des conceptions ba’thistes en estimant qu’une nation ne se basait pas sur une langue, une religion ou une ethnie – et même qu’une nation avait vocation à accueillir plusieurs ethnies, comme la France ou l’Allemagne – car l’identité d’un peuple était défini par l’endroit géographique dans lequel il vit.
Cette importante divergence idéologique amena le Parti Social-Nationaliste Syrien à s’opposer au Parti Ba’th dans les montagnes lors de la crise civile au Liban en 1958, car en 1955 le Parti Communiste Syrien et le Parti Ba’th Syrien avaient fait interdire le P.S.N.S. en Syrie.
François Duprat, qui savait de quoi il parlait puisqu’il avait traduit en français les programmes des partis ba’th, disait du P.S.N.S. « il représente la tendance la plus authentiquement fasciste du mouvement nationaliste arabe, et cela depuis sa fondation » : ce qu’était devenu le parti ba’th syrien bien avant sa dissolution de juin 2003 par décret de l’administrateur américain Paul Bremer lui donne rétrospectivement – et tristement – raison.
Dès son accession au pouvoir en 1956, Gamal Abdel Nasser ( جمال عبد الناصر , Jamāl Abd al-Nāssir) institua une république dont la structure reproduisit les caractères de la structure politique du fascisme : le chef de l’Etat y réunit entre ses mains les différents pouvoirs, et s’il est assisté d’une direction collégiale issue de la révolution, de fait elle est contrôlée par lui.
Après la disparition des assemblées législatives, les partis politiques sont dissous mais le contact avec le peuple maintenu par le biais d’un parti unique, l’Union Nationale. Les entreprise de presse sont nationalisées pour être contrôlées par le gouvernement, et au final le régime se définit comme un socialisme national autoritaire, admettant et protégeant la propriété privée mais s’opposant à l’exploitation et aux monopoles.
Les trois lois successives de réforme agraire (1952, 1961, 1969), morcellant les latifundia et les distribuant aux petits propriétaires pour corriger les inégalités d’accès à la propriété foncière et réglementer fermage et métayage, seront directement inspirées des mesures prises en Allemagne nationale-socialiste par le Reichsleiter Walther Darré. L’économie sera planifiée et un mécanisme d’équipement national sera mis en place, reposant notamment sur la construction du fameux barrage d’Assouan, et aboutissant à de fort bons résultats dans la métallurgie et le textile.
La position que Nasser prit à l’égard des problèmes mondiaux fut très significative : la volonté d’indépendance nationale et la fierté raciale se synergisèrent en le sentiment de poursuivre un but n’étant réductible ni au communisme, ni au libéralisme capitaliste.
La netteté et la vigueur avec lesquelles Nasser a maintenu sa ligne politique venait de ce qu’il avait logiquement conclu que pour faire échapper l’Egypte à toute forme d’exploitation capitaliste, il ne pouvait permettre au colonialisme de réaliser par la contrainte économique le protectorat qu’il ne pouvait plus imposer par l’occupation; et tout pareillement, qu’il ne pouvait devenir un des pions du communisme soviétique sur l’échiquier mondial après avoir empêché le communisme de s’installer en terre d’Egypte. Aussi ce pays accepta t-il des prêts allemands pour ses installations métallurgiques, et britanniques pour ses installations textiles, aussi bien qu’il acheta des chars d’assaut et des avions de guerre à la Yougoslavie; et pour bien montrer qu’il ne dépendait de personne et n’était l’instrument de personne, maintint les communistes egyptiens en prison alors même que le barrage d’Assouan se bâtissait avec de l’argent et des techniciens russes.
L’Egypte de Nasser, n’appartenant pas davantage au monde communiste qu’au monde démocratique, se révéla dans son essence même une véritable « Troisième Voie ». Nasser s’appuya sur l’islam mais fit emprisonner les Frères Musulmans, car il ne voulait pas d’une théocratie obscurantiste pour l’Egypte, mais d’un national-socialisme scientifique; mais il savait aussi que le Coran est bien compris des Arabes parce qu’il contient les mots que parle leur race au fond d’eux-même, c’est-à-dire recèle les éléments coercitifs seuls susceptibles de discipliner ces ethnies métissées – donc psychiquement versatiles. Tout fascisme porte en lui sa morale et son esthétique, et cette mystique fasciste, Nasser et ses compagnons la trouvèrent donc dans l’islam qui était à la fois leur passé et leur culture, c’est-à-dire pas seulement ce qu’on apprend, mais également ce qui correspond le mieux à sa nature et à ses instincts.
Rénovateur de l’Egypte et unique chef d’État arabe devenu le représentant et le guide politique et spirituel de tous les peuples arabes , Nasser fut aussi le premier chef d’État en fonction à réfuter ouvertement le mensonge de l’extermination juive par l’Allemagne en précisant, dans un entretien à Héliopolis, le 7 avril 1964, avec Gerhard Frey, directeur de la patriotique bavaroise Deutsche National-Zeitung (anciennement, avant 1964, « Deutsche Soldatenzeitung » ), et publié dans le numéro du 1er mai 1964, sous le titre : « La guerre avec Israël est inévitable » que «durant la seconde guerre mondiale nos sympathies allaient aux Allemands»
» …personne dans notre pays, pas même l’homme le plus simple, ne prend au sérieux le mensonge de 6 millions de Juifs assassinés» (texte original de l’entrevue en anglais : » No one, not even the simplest man in our country, takes seriously the lie about six million murdered Jews. » )
C’est qu’après 1945 ,et plus particulièrement entre 1948 et 1952, des centaines de dignitaires et officiers supérieurs SS trouvent refuge au Caire et à Damas.
Beaucoup se convertirent à l’islam, voire à l’islam radical. Non seulement ces ils jouirent d’un accueil des plus chaleureux, mais souvent furent recherchés comme conseillers des dirigeants syriens et égyptiens. Embusqués aux frontières d’Israël, ils purent ainsi continuer leur combat contre les Juifs, formulant et diffusant une propagande anti-juive intense. Les observateurs étrangers notaient avec surprise la similitude entre caricatures de la presse arabe avec celles de la presse nationale-socialiste d’avant guerre : cette similitude était due , naturellement, à l’influence culturelle des nazis qui étaient sur place, tels
- Alois Brunner (Ali Mohamed), l’un des adjoints d’Eichmann, mit en place un système d’interogatoire en Syrie
- Johann von Leers (Johann Omar Amin von Leers, 1902-1965), principal collaborateur de Goebbels, créa au Caire un Institut de Recherche sur le Sionisme.
- Leopold Gleim (an-Nasir), ancien chef de la Gestapo en Pologne, forma les cadres des services de sécurité égyptiens.
- Ludwig Heiden (al Hadj), ancien membre de l’Office central de sécurité du Reich, traduisit Mein Kampf en arabe.
Ils publièrent aussi de nouveaux traités racistes, en arabe, en allemand et en anglais : Talmudic Human Sacrifices (1962), The Danger of World Jewry for Islam (1963), Why I hate Israël (1964), Sexual Crimes of the Jews (1965). Von Leers joua un rôle majeur dans la diffusion et le financement de thèses négationnistes dans le monde.
L’un des coups d’éclat des nazis du Caire fut de mettre en échec le Pape dans son propre concile! En 1962, lors du Concile Vatican II, à l’initiative du cardinal allemand Bea, le pape Jean XXIII voulait purger la tradition chrétienne de textes anti-juifs. Mais peu avant l’ouverture du Concile, un ouvrage intitulé « Le complot contre l’Eglise », signé d’un énigmatique Maurice Pinay , parut simultanément en plusieurs langues et fut très largement diffusé dans les milieux chrétiens du monde entier. Selon l’historien juif Léon Poliakov, Gleim et Heiden se cachaient derrière le pseudonyme Maurice Pinay : « Ils avaient tiré de leur sac toutes les vieilles ficelles nazies :
le cardinal Bea était juif, ses collègues occidentaux avaient été bernés ou corrompus, l’Église romaine était entachée de l’hérésie judaïque. Du Moyen-Orient à l’Amérique latine, nombre de prélats se laissèrent impressionner, et au Concile, les protestations et les amendements fusèrent. » Cet épisode révèle les moyens considérables dont disposait à l’époque la plate forme nazie du Caire. Et pour finir par un détail savoureux, des panzer sortis des usines du III°Reich servirent aux guerres contre Israël jusqu’en 1967 dans l’Armée Syrienne !
Car en 1958 avait été créé, par l’union de l’Égypte nassérienne et de la Syrie, une République arabe unie (RAU) (الجمهورية العربية المتحدة al jumhūrīya al-arabīya al-muttaĥida) qui n’eut qu’une existence éphémère.
Le Parti Social-Nationaliste Syrien (PSNS, الحزب السوري القومي الاجتماعي, al-Hizb as-Sūrī al-Qawmī al-Ijtimā`ī) existait quant à lui depuis 1932, date à laquelle il avait été fondé à Beyrouth, et préconisait une grande nation syrienne dont la vision territoriale comprenait Liban, Syrie, Palestine, Jordanie, Irak, Koweït, Chypre, plus le Sinaï en Égypte, la Cilicie en Turquie et le Chatt-el-Arab en Iran.
Ce parti laïque (http://www.ssnp.com/ ) arbore un drapeau surnommé « el-zouba’a » , la tornade :
Son fondateur Antoun Saadé écrivait dans son livre » La genèse des Nations » (Nouchoû al oumam) « La nation résulte non de l’origine ethnique commune, mais du processus unificateur du milieu social et physique ambiant.
L’identité des Arabes ne provient pas du fait qu’ils descendraient d’un ancêtre commun, mais qu’ils ont été façonnés par le milieu géographique :
le désert de l’Arabie, l’Assyrie pour la Syrie, le Maghreb… » .
Il s’opposait donc au nationalisme des conceptions ba’thistes en estimant qu’une nation ne se basait pas sur une langue, une religion ou une ethnie – et même qu’une nation avait vocation à accueillir plusieurs ethnies, comme la France ou l’Allemagne – car l’identité d’un peuple était défini par l’endroit géographique dans lequel il vit.
Cette importante divergence idéologique amena le Parti Social-Nationaliste Syrien à s’opposer au Parti Ba’th dans les montagnes lors de la crise civile au Liban en 1958, car en 1955 le Parti Communiste Syrien et le Parti Ba’th Syrien avaient fait interdire le P.S.N.S. en Syrie.
François Duprat, qui savait de quoi il parlait puisqu’il avait traduit en français les programmes des partis ba’th, disait du P.S.N.S. « il représente la tendance la plus authentiquement fasciste du mouvement nationaliste arabe, et cela depuis sa fondation » : ce qu’était devenu le parti ba’th syrien bien avant sa dissolution de juin 2003 par décret de l’administrateur américain Paul Bremer lui donne rétrospectivement – et tristement – raison.
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