lundi 15 octobre 2012

JE SUGGERE DE PUBLIER LA LISTE DES MAGISTRATS MEMBRES DU "SYNDICAT DE LA MAGISTRATURE"

Jeudi 11 octobre 2012
http://idata.over-blog.com/0/22/80/86/fev20/gifle_h.jpg
 
Lu dans Le Figaro:
 
Maurice Boisart, 63 ans, maire de Cousolre (Nord), a été relaxé mercredi par la cour d'appel de Douai. En première instance, il avait écopé de 1000 euros d'amende avec sursis et 250 euros de dommages et intérêts pour avoir giflé, le 24 août 2010, un adolescent qui l'avait menacé après avoir été réprimandé.
 
La cour, présidée par Alain Blanc, estime qu'en s'en prenant vigoureusement au jeune insolent qui avait escaladé une clôture pour récupérer un ballon, l'élu avait apporté «une réponse adaptée à l'atteinte inacceptable portée publiquement à l'autorité de sa fonction»
 L'adolescent «qui a délibérément et en toute connaissance de cause contesté son autorité l'a outragé en le tutoyant plusieurs fois et en lui enjoignant dans des termes particulièrement odieux de “se casser”. Les termes et la violence des outrages ne font pas de doute.»
 
Les juges estiment que Maurice Boisart, grossièrement pris à partie et explicitement menacé de mort («Attends-moi si t'es un homme, je vais chercher un couteau et je te tue, fils de p…, je vais n… ta mère», etc.), avait, en quelque sorte, agi en état de légitime défense. À noter que le soufflet municipal n'avait causé aucun dommage corporel au propriétaire de la joue qui en avait été le destinataire.
 
Le Figaro croit bon de commenter ainsi l'information, qui est pourtant, une fois n'est pas coutume, une bonne nouvelle:
 
S'il réjouira les nombreux soutiens du maire, l'arrêt de Douai n'en reste pas moins, d'un point de vue strictement juridique, surprenant. Le délit de «violence par personne dépositaire de l'autorité publique» semble constitué, puisque M. Boisart reconnaît lui-même avoir giflé Pierre D., 16 ans à l'époque.

 Si l'épisode de la gifle est sans doute clos, la décision de la cour d'appel, moralement compréhensible, n'en a certainement pas fini de faire réagir les juristes: «Je dis quoi, moi, aux gens qui comparaissent devant moi pour des violences? Que la cour relaxe les gifles?» interroge ainsi un magistrat en poste dans le Nord.
 
Non, M. le magistrat anonyme en poste dans le Nord. Rappelez simplement que les joues des petits cons sont faites pour les gifles, et qu'enfants et jeunes doivent rester à leur place.

(ndlr: Je rappelle que Monsieur Joël BOYER,  Président de la XVIIe Chambre du TGI de Paris, nous a injustement condamné,  Eric Zemmour et moi. JPPS)

 
   Plus 

Par Rivarol blog 
!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Aucun commentaire: