PARQUET : DEUX POIDS, DEUX MESURES...
Un procureur se fait tabasser par le voyou qu’il n’a pas demandé à faire enfermer
Selon que vous serez puissant ou misérable, Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir
(Jean de LA FONTAINE, Fab. VII, 1)
La justice française est très
« compréhensive » vis à vis des voyous, surtout lorsqu’ils sont issus de
l’immigration musulmane (l’immigration asiatique n’est pas concernée).
Elle laisse en liberté des individus qu’il ne fait pas bon croiser dans
une rue sombre, et quelques rares fois, trop rares hélas, c’est la
justice elle-même qui paye la note.
Il y a trois jours, un voyou banal
passait en jugement devant le tribunal de Meaux en Seine et Marne pour
des faits devenus banals : violences envers des policiers (nos derniers
remparts contre la barbarie).
Mais comme il ne faut pas stigmatiser
les minorités, qui sont, comme chacun sait, les vraies victimes de la
société, la racaille a été laissée en liberté.
Seulement voilà… un peu plus tard, le
voyou croise le procureur dans un couloir du tribunal, et lui donne
l’ordre de lui rendre son passeport, qui lui avait été, injustement
selon lui, retiré durant la procédure.
Le procureur, non pas par autorité, mais
parce qu’il n’avait tout simplement pas les papiers du délinquant avec
lui, ne peut rien faire. Alors la racaille lui saute dessus, le couvre
d’injures raciales, et le tabasse.
Tel est pris qui croyait prendre, c’est contre elle-même que cette fois se retourne le laxisme d’une justice sourde.
Je serais heureux si ce procureur
tabassé tire la leçon de son épreuve. Je serais heureux qu’il comprenne
par sa chair que les délinquants remis en liberté par une justice trop
politisée, vont sitôt commettre d’autres violences.
Et s’il ne le comprend toujours pas, la
mort, encore à Meaux, de Brigitte Biangana, cette mère de famille
poignardée d’une vingtaine de coups de couteaux le 5 août dernier par
son compagnon, n’y changera rien: l’homme avait été condamné en 2002 à
vingt ans de réclusion pour le meurtre de son ancienne compagne. La
fermeté de la justice lui aurait laissé la vie. (2)
Notez aussi que l’agresseur du procureur
a été jugé en comparution immédiate et placé sous mandat de dépôt en
attente de son jugement. La question est sur toute les lèvres :
l’égalité devant la justice s’appliquera-t-elle avec rigueur pour punir
l’agression contre le procureur que celles contre les simples citoyens ?
Le jugement sera intéressant à suivre,
si les médias ou l’un de nos lecteurs voisin de Meaux nous font
l’honneur de nous en informer, car il sera intéressant de voir si tabasser un procureur coûte aussi peu que tabasser un policier ou un père de famille.
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© Jean-Patrick Grumberg
© Jean-Patrick Grumberg
pour www.Dreuz.info
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