jeudi 6 septembre 2012

29 MAI 1958 BATAILLE DE MERMOURA : MOSTEFA BOULEDROUA ABAT UN HELICOPTERE

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Débris d'hélicoptère abbatu par BOULEDROUA Mostefa

 

Débris d'hélicoptère abbatu par BOULEDROUA Mostefa
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 Nacer8888, le 12 Février 2011, a dit:
Toutes les radios se mettent à crépiter
 
 
 **Soleil est mort**
 
Rendus enragés par la mort de leur chef, les légionnaires de la 2ème compagnie ne font pas de quartier: sous le soleil du djebel, 90 cadavres de HLL, gisent victimes de leur succès ignoré comme en témoignent les déclarations du rebelle Abdelkader Ben Ahmed capturé le 30 mai 1958 au djebel Mermera, douar Bouhamdane: "Au djebel Mermera nous disposions de l'armement suivant: une mitrailleuse de 30 et des fusils de guerre. C'est tout au moins l'armement que j'ai vu, mais je dois vous signaler qu'il y avait des moudjahidin assez loin de moi. Je peux cependant affirmer qu'il avait n'y avait qu'une seule pièce : la mitrailleuse de 30. 

Le chef de "nahia" BOULEDROUA Mostefa était armé d'un fusil Mauser qu'il a remis au serveur de la mitrailleuse de 30 pour s'emparer de celle-ci. 
(ndlr: La "nahia" -région-, structure de l'Armée de Libération Nationale, était subordonnée à la "mintaka" -zone)

Je dois d'ailleurs vous Signaler qu'avec cette mitrailleuse, BOULEDROUA Mostefa a abattu un hélicoptère qui s'est écrasé au sol. 

Cet appareil est tombé à 300 mètres environ de l'endroit où nous étions, mais nous n'avons pas essayé d'aller voir si les occupants avaient été tués ou non.
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 Le 31 mai, en présence du général de Gaulle, chef du gouvernement, un suprême hommage est rendu au colonel Jean pierre à Guelma. 

Celui qui personnifiait le 1er REP rejoint la cohorte funèbre des 111 légionnaires de son régiment tombés pendant ces quatre mois de combat. 1275 HLL mis hors de combat, 1100 armes, dont 92 mitrailleuses témoignent de l'efficacité des légionnaires parachutistes.

 Le lieutenant-colonel Jeanpierre est élevé à la dignité de "grand officier de la Légion d'honneur à titre posthume ; le commandant Morin, prend le commandement temporaire du régiment en attendant l'arrivée du colonel Brothier qui retrouve le régiment dans des conditions difficiles. 

Durant l'été et le début de l'automne, le régiment est morcelé et ses unités interviennent un peu partout dans l'Algérois et le Constantinois. Des détachements assurent également à plusieurs reprises le maintien de l'ordre à Alger, notamment au mois de septembre lors du référendum sur la constitution.


                           **Textes Pierre Dufour** 
 
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