VOUS AVEZ DIT "LEGITIME DEFENSE" ?
Avoir un flash-ball à la maison, c’est légal
C’est
une des grandes différences avec la Suisse et les Etats-Unis, comme nous
l’avions déjà fait remarquer. Mais nous avons trouvé une brèche dans ce système de désarmement massif de la population : le flash-ball.
Le Français menacé pour X raisons ne peut pas réellement se défendre,
c’est un fait. Même s’il est gravement menacé par mail, courrier,
téléphone ou verbalement, et même s’il en a la preuve, il ne peut même
pas déposer plainte au commissariat le plus proche de chez lui. Ce sera
seulement une main courante, histoire de marquer le coup et garder une
trace dans les archives de la police.
Une belle jambe pour celui qui se
fait agresser ensuite… Pour pouvoir déposer une plainte, et permettre de
faire comparaître la personne soupçonnée des menaces proférées, il faut
nécessairement qu’il y ait récidive de la menace !
C’est l’état de la
loi française, après 40 ans de domination de l’oligarchie de gauche dans
ce pays.
Au niveau de la défense personnelle, le désarmement est quasiment
total : interdiction formelle de détenir une arme quelle qu’elle soit
chez soi. Même le fait d’utiliser un couteau contre un intrus peut vous
valoir de la prison ferme !
En effet, dans la loi française il faut
qu’il y ait proportionnalité entre l’attaque ou la menace supposée et la
riposte.
On se demande bien pourquoi on parle encore de “légitime
défense”… Comme si les gens agressés chez eux avaient la présence
d’esprit, le temps et le calme pour distinguer une arme blanche d’une
arme de poing, surtout à la vitesse où vont désormais les choses.
Il
existe certes une exception à cette règle, dans le cas où l’agression a
eu lieu la nuit.
On se souvient du cas de René Galinier, agressé chez
lui mais qui a fait de la prison ferme pour s’être défendu, nous avions
interviewé le député Christian Vanneste qui avait pris sa défense :
Une exception : le flash-ball
En enquêtant auprès d’armuriers nous avons appris qu’il existait bien
une exception à cet arsenal anti-armement, qui est un véritable pousse
au crime de malfrats qui rentrent dans les maisons comme dans du beurre,
sans risquer leur peau. Cette exception est le flash-ball (modèle
compact en photo ci-dessus), qui se délivre sans la moindre autorisation
du commissariat, dès lors que l’on garde le flash-ball chez soi. Son
port est en effet interdit en dehors de chez soi. Chacun d’entre nous a
entendu parler du flash-ball dans les JT d’informations, il s’agit d’un
lanceur de balle de défense, qui est une arme non létale, donc pouvant
très rarement entraîner la mort. Plusieurs personnes ont toutefois perdu
un oeil à cause d’un tir de flash-ball, sachant qu’il en existe
plusieurs types, certains n’étant utilisés que par la police. Les
flash-ball utilisables par un particulier tirent des balles en
caoutchouc qui sont bien plus grosses qu’une orbite. Mais employé à
court distance, moins de 7 mètres, un flash-ball peut être très
dangereux. Les professionnels disent qu’il permet de “contrer un
agresseur par K.O. technique, sans mettre systématiquement sa vie en
danger”.
Voici un exemple :
Pour vous en munir, ainsi que 8 cartouches, il vous faudra débourser
environ 450 euros et produire à votre armurier un certificat médical
d’aptitude à l’acquisition d’un flash-ball de moins de 15 jours, ce que
n’importe quel médecin est a priori capable de produire.
Il convient
évidemment de garder l’arme en dehors de la portée d’un enfant, et
idéalement de séparer les cartouches de l’arme, même si un système de
chiens est prévu pour qu’un coup ne puisse pas partir sans prévenir. Il
est conseillé de tester l’engin dans un stand de tir, dont on peut
trouver la localisation la plus proche sur le site de la Fédération française de tir.
Dernière petite chose : les bombes lacrymogènes sont également autorisées chez soi si leur capacité est de moins de 100 ml.
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