Trois prêtres tradis dans l’arène politique
Bien que l’information soit sans rapport avec la liturgie, je
voudrais mentionner la prise de position contre François Hollande de
trois prêtres traditionalistes dans un texte intitulé « Les catholiques et le second tour ».
Plusieurs prêtres ont exprimé leur sentiment ou donné leurs analyses à
propos de l’élection présidentielle. Mais, à ma connaissance, c’est la
première fois que des prêtres Ecclesia Dei s’expriment sur ce sujet de manière concertée.
Le petit fait intéressant est que deux de ces prêtres sont membres de
la Fraternité Sacerdotale Saint-Pierre (FSSP) et que le troisième
semble s’exprimer à titre personnel, sans appartenance revendiquée, bien
qu’il soit membre de l’Institut du Bon-Pasteur. Les signataires du
texte officiellement intitulé « Présidentielle : réflexions autour des exigences du Bien Commun » sont :
L’abbé Denis Coiffet, co-fondateur de
la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre (FSSP) ; ancien supérieur
général du district de France de la FSSP ; aumônier général de
Notre-Dame de Chrétienté, association organisatrice du pèlerinage de
Pentecôte de Notre-Dame de Paris à Notre-Dame de Chartres ;
L’abbé Vincent Ribeton, actuel supérieur général du district de France de la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre (FSSP) ;
L’abbé Guillaume de Tanoüarn, responsable du Centre Saint-Paul à Paris.
Selon les signataires,
« de manière patente, l’un des
programmes proposés, porté par le candidat socialiste, démontre une
volonté évidente de rupture avec les éléments premiers du Droit
Naturel ; les conséquences de l’application d’un tel programme seraient
dramatiques pour la vie quotidienne comme pour l’avenir des Français »,
particulièrement en ce qui concerne le respect de la vie, la famille et
l’école.
« Ces points essentiels, conclue le
texte, ne peuvent être soumis à un quelconque marchandage, car ils sont
l’expression même de la Loi Naturelle dont dépend le Bien Commun de la
société. A travers le vote, chacun doit exprimer dans la liberté sa
responsabilité. Mais cette liberté n’est véritable que dans le respect
des points soulignés ci-dessus, car ils engagent l’avenir de notre
patrie comme de chacun de nous ».
On remarquera que, s’ils décrivent là les menaces contre trois
aspects qui concernent les fameux points non négociables, cette
terminologie n’est pas utilisée par eux et que la réflexion est mise
dans la perspective du bien commun et de la loi naturelle. Sur la
question du vote, l’abbé de Tanoüarn est également intervenu à plusieurs
reprises sur son propre blog. On pourra notamment le lire sur la
question du devoir de voter, sur le moindre mal en politique et sur un discours. Reproduit sur le Metablog de l’abbé de Tanoüarn, l’appel commun que nous évoquons ne semble pas reproduit, à l’heure où nous écrivons, sur le site français de la Fraternité Saint-Pierre.

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