dimanche 8 avril 2012

CES BRAVES MUZZ

L’esclavage existe toujours en Arabie Saoudite

- ISLAM -

Manifestation à Jakarta.
Traduction : "Arabie Saoudite,
criminels de l'humanité".
Elles étaient 47 domestiques indonésiennes condamnées à mort pour divers crimes.

Vingt-deux d’entre elles ont été graciées puis expulsées du royaume.

Il en reste aujourd’hui 25 qui attendent leur exécution dans les geôles saoudiennes.


Quatorze émissaires indonésiens doivent se rendre ce samedi 7 avril 2012 dans les prisons du royaume où 1 700 travailleurs indonésiens sont retenus.

La dernière exécution d’une domestique indonésienne remonte à juin 2011.

Cette femme de 54 ans avait été décapitée au sabre, après avoir été reconnue coupable d’avoir tué sa patronne. Celle-ci l’insultait, la maltraitait et refusait de lui remettre son passeport pour quitter le pays.


De son côté, le président indonésien accuse les autorités saoudiennes de ne pas respecter les règles internationales. Aussi, Jakarta a dépêché 14 émissaires à Riyad. Ils devraient se rendre ce samedi 7 avril dans les prisons où 1 700 travailleurs indonésiens sont actuellement incarcérés.


Lors de sa dernière visite dans le royaume, la haut-commissaire de l’ONU pour les droits de l’homme, Navipillay avaient exhorté les pays du Golfe, dont l’Arabie Saoudite, à abolir le système de parrainage des travailleurs étrangers.

Huit millions de migrants sont concernés. On constate en effet trop d’abus de la part d’employeurs saoudiens qui n’hésitent pas à confisquer le passeport et à retenir le salaire de leurs domestiques.

Certains d’entre eux subissent également des violences physiques, psychologiques ou sexuelles.

La question du traitement des migrants indonésiens, objet de contentieux entre les deux pays

Il y a 1,2 million de travailleurs indonésiens en Arabie Saoudite, dont l’écrasante majorité est des femmes qui travaillent en tant qu’employées de maison. Le sujet du traitement de ces migrants est donc particulièrement sensible en Indonésie, et il ressurgit régulièrement via de nombreux cas de maltraitance voire de torture.

Pourtant, les organisations de défense des migrants ne cessent d’accuser le gouvernement indonésien d’en faire trop peu. Contrairement au voisin philippin par exemple, qui dispose d’une véritable politique de protection de ses migrants, considérés comme des héros pour leur contribution économique dans le pays, l’Indonésie se montre faible dans ses négociations avec les pays étrangers.

C’est particulièrement vrai envers l’Arabie Saoudite, qui contrôle l’accès aux lieux sacrés de l’Islam que des millions d’Indonésiens espèrent visiter pour effectuer leur pèlerinage à la Mecque.

En 2011, Jakarta avait instauré un moratoire sur l’envoi de nouveaux travailleurs en Arabie Saoudite jusqu’à ce que les deux pays négocient de meilleures conditions de travail.

Riyad avait répliqué en émettant son propre moratoire, arguant que leurs prétentions salariales étaient trop élevées. Un vrai dialogue de sourds, qui en est toujours au point mort.
Source
(legauloiis.info)
==============

Aucun commentaire: