IL NE ROULE POUR PERSONNE : IL EST SIMPLEMENT PORTEUR D'UNE TARE HEREDITAIRE REMONTANT A 3.000 ANS !
Pour qui roule Askolovitch,
pour oser me comparer à un antisémite du Moyen-âge ?
Lettre à Monsieur Claude Askolovitch
Monsieur,
En comparant, sur un de vos tweets, mon souci concernant les effets toxiques de la viande halal sur les enfants de notre pays, effets dûment signalés par des collèges d’experts en santé publique, avec les accusations d’empoisonnement des puits par les Juifs, au Moyen-Âge, vous pratiquez un amalgame aussi sinistre que mal placé.
En me traitant, sans toutefois me nommer, de gangster affilié à l’association parfaitement républicaine à laquelle j’offre ma plume, vous aggravez votre cas et, à titre personnel, vous me désobligez gravement.
Les tribunaux correctionnels croulant actuellement sous des avalanches de procès en diffamation, je ne perdrai pas mon temps, en tant qu’auteur de l’article dont vous avez fait un commentaire aussi abrupt, péremptoire et en fin de compte d’une absolue stupidité, dans une procédure de plus. Cela étant dit, et dans le but de vous faire savoir ce qui, je pense, me différencie de vous, je vous saurai gré de lire les quelques lignes qui suivent.
Lorsque vous aurez, gratuitement, pour la seule beauté du geste humaniste « à la française » et au péril de votre vie, sorti de la merde autant d’hommes, de femmes et d’enfants que je l’ai fait, vous pourrez à votre tour vous considérer comme un gangster somme toute honorable.
Lorsque vous aurez conduit, comme je l’ai fait, des jeunes gens à la visite d’Auschwitz, de Buchenwald et de Treblinka, afin de leur montrer jusqu’où peut aller l’assassinat programmé de la conscience humaine, vous pourrez, du moins je l’espère, vous libérer de cette obsession peut-être intéressée qui vous amène à traiter sournoisement d’antisémite un libre citoyen qui n’entre pas dans les schémas civils, civiques et en fin de compte mentaux que vous cherchez, de toute la force de votre pensée et de vos écrits, à lui imposer.
Lorsque vous aurez, au dernier quart de votre vie, fait le bilan de l’ombre et de la lumière en vous, de la faiblesse et de la force qui vous auront poussé à agir avec les moyens du bord, je vous souhaite sincèrement d’être finalement en accord, comme je le suis, avec ce qui les auront générés.
Moi, c’est la France. Je n’ai que cette patrie-là, et je l’aime, profondément, du cœur, de la raison et des tripes. C’est ainsi, je n’y peux rien, à une époque où la multi-appartenance voyageuse, désinvolte et si « tendance » remplace le rude attachement à la mère. Mais j’en tire suffisamment d’énergie, depuis suffisamment de temps, pour m’être persuadé que les colères, les déceptions, les hontes même mais aussi la fierté et le bonheur d’en être dans sa singularité, tous sentiments par elle engendrés, valent le coup de la défendre encore.
Alors, Monsieur, lorsque vous aurez publiquement affiché les réelles raisons qui vous poussent, du haut des tribunes que vous offre le poulailler médiatique, à envoyer au poteau d’infamie un républicain sincère sommairement assimilé aux tueurs de masse des siècles passés, ce jour-là, oui, il ne vous sera plus nécessaire de répondre à la question qu’aujourd’hui je vous pose, certes triviale mais tout-à-fait entre nous : pour qui roulez-vous en vérité ?
Alain Dubos
Écrivain-Médecin
Ancien Vice-Président de Médecins sans Frontières (Liban, Afghanistan, Salvador, Guinée, etc, etc).
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