HARKIS
Les Harkis s'invitent à Évian
- RAPATRIÉS -
Trois fils de harkis campent devant le centre des congrès de la ville.
Ils viennent dénoncer le colloque sur les accords d'Évian dont la ville célèbre le cinquantenaire les 17 et 18 mars prochain.
Ils viennent dénoncer le colloque sur les accords d'Évian dont la ville célèbre le cinquantenaire les 17 et 18 mars prochain.
"C'est à partir du 19 mars 1962 que nous vivons l'horreur expliquent deux frères, Alain et Addalah Krouk, fils d'un algérien français engagé comme parachutiste aux cotés de l'armée française pour le maintien de l'Algérie française de 1957 à 1962. À partir de cette date les Harkis sont privés par les Accords d'Évian de la nationalité française. Ils sont dépouillés de leurs armes, sans protection.
Pourchassés par l'Armée de Libération Nationale, 150 000 vont périr après avoir été torturés.
Aujourd'hui à Évian cette plaie n'est pas refermée. À trois jours de la célébration du cinquantenaire des Accords d'Évian sur la paix en Algérie, ils viennent dénoncer l'oubli de leurs pères et demandent l'annulation du colloque prévu samedi et dimanche.
"Ce sont les amis de ceux qui ont massacré nos familles, qui sont reçus ici" poursuit Mohamed Belbou.
Les organisateurs du colloque intitulé « 50 ans après les accords d’Évian – Sortir de la guerre d’Algérie : regards croisés, regards apaisés » se défendent de n'y faire participer que des universitaires pour une analyse d'historiens.
Aujourd'hui à Évian cette plaie n'est pas refermée. À trois jours de la célébration du cinquantenaire des Accords d'Évian sur la paix en Algérie, ils viennent dénoncer l'oubli de leurs pères et demandent l'annulation du colloque prévu samedi et dimanche.
"Ce sont les amis de ceux qui ont massacré nos familles, qui sont reçus ici" poursuit Mohamed Belbou.
Les organisateurs du colloque intitulé « 50 ans après les accords d’Évian – Sortir de la guerre d’Algérie : regards croisés, regards apaisés » se défendent de n'y faire participer que des universitaires pour une analyse d'historiens.
À Évian, c'est toute l'histoire trouble de cette période qui revient en mémoire, l'attentat mortel de l'OAS contre le maire de l'époque Camille Blanc, les tortures et les tueries de part et d'autre, la honte et les ressentiments d'une guerre que l'on ne voulait pas nommer.
(gaulois.info)
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