lundi 12 décembre 2011

L'INDEPENDANCE DE LA PATRIE

Action Française : « Le projet de convention du sommet européen est un crime contre la souveraineté des Nations »

- Communiqué -

S’il entrait en vigueur, le projet de convention, dicté par l’Allemagne et adopté hier par les pays légaux de vingt-six des vingt-sept États de l’Union européenne, est un crime contre la souveraineté des nations qui la composent, du moins de celles que ce nouvel ordre asservirait.

En donnant un rôle de premier plan, assorti de sanctions, à la Commission européenne dans les procédures budgétaires nationales et en instaurant le contrôle, par la Cour de justice européenne, du respect de la « règle d’or », qui tend à interdire les déficits, ce projet criminel a pour objectif d’en finir avec l’ordre politique, garant de la liberté des nations, pour soumettre les États au double pouvoir aveugle de technocrates et de magistrats également dépourvus de toute légitimité historique et nationale.

En livrant ainsi les Français pieds et poings liés à des instances supranationales, sans même qu’ils puissent en tirer aucun bénéfice sur les plans financier, économique et industriel, l’euro-mark faisant lui-même obstacle, pour la majorité des pays européens, au retour de la croissance, Nicolas Sarkozy, après le coup de force du traité de Lisbonne, achève de réduire l’indépendance du pays à une peau de chagrin. Ce faisant, il manque gravement à ses devoirs constitutionnels : ce projet de convention ferait en effet de la France le simple Land appauvri et asservi d’une Europe dirigée de Berlin et de Bruxelles, dont les intérêts se rejoignent.

On ne peut que saluer la lucidité et la dignité de la Grande-Bretagne qui refuse, avec raison, de se soumettre.

Condamnant sans réserve ce nouveau coup de force contre la souveraineté de la France que représente cette dérive vers un fédéralisme sévère, l’Action Française appelle les Français à ouvrir enfin les yeux sur la nature d’un régime oligarchique qui, coupé du pays réel, indifférent au bien public et dépourvu du souci de la nation, livre notre peuple aux magistrats et aux fonctionnaires des instances européennes soumises aux marchés, lesquels sont la forme contemporaine de ce que le duc d’Orléans appelait la « fortune anonyme et vagabonde ».

« La première de nos libertés est et demeure l’indépendance de la patrie. » (Maurras).

Contact Presse
Centre Royaliste d'Action Française
François Bel-Ker
06.88.97.00.40
Action française - Communication externe
10, rue Croix-des-Petits-Champs
75001 Paris
************************

Aucun commentaire: