jeudi 28 avril 2011

TOUT LE MONDE N'EST PAS D'ACCORD AVEC LES IDEES SAUGRENUES DE JPPS !




(à droite : JPPS, Maître d'Internat à Nuremberg)








vendredi 28 mai 2010

J’ai lu avec intérêt l’article « La psychanalyse et les psychopathes » dans les 4 Vérités hebdo n° 741.

Je serais certes d’accord sur la conclusion si les psychiatres étaient capables de diagnostiquer les psychopathes irrécupérables.

Les psychopathes, dit-il, sont des personnes « à l’état naturel » car ils sont retournés ou restés à l’état de primates féroces incapables de d’accepter les comportements humains. (Encore faudrait-il définir ce qu’est un comportement humain)

Mais je ne suis plus d’accord du tout lorsqu’il affirme : « l’éthologie humaine est donc l’antithèse de la psychologie freudienne, puisqu’elle recherche l’explication de certains comportements humains, non pas dans des théories fumeuses… Mais dans l’héritage phylogénique de nos ancêtres les primate ».

Pourtant, je n’approuve pas du tout, non plus, pour des raisons différentes, les théories de Freud.

Les abaques de l’éthologie des primates ne sont pas transposables dans l’éthologie humaine. La finitude des uns, aux réponses prévisibles, s’oppose à la liberté des autres aux réponses multiples et imprévisibles.

L’auteur ne tient pas compte du fait que ce qui différencie les primates des hommes vient du fait que les animaux sont formatés ( par l’évolution de leur espèce, par les réflexes innés ou acquis et les actions hormonales qui les régissent).

Et que les hommes sont des animaux, certes, fruits de l’évolution jusqu’au moment où, devenus « matures », ils ont acquis une âme, une conscience de leur existence et un discernement. Ce qui implique une intelligence capable de décisions raisonnées donc responsables. C’est le fondement de la liberté et de la dignité humaine,.que n’ont pas les animaux.

Un animal doué de raison

Un homme ayant perdu sa liberté, pour une raison pathologique quelconque, n’est plus responsable de ses actes. Irresponsable, il est devenu une bête à la merci de réactions primaires et/ou violentes dictées par sa physiologie au moment T. Si son état est définitif et irrémédiable, il convient de le considérer comme une bête.

C’est là, et là seulement que je rejoins la conclusion de l’auteur.

Si Freud, Gamaliel et Shaül de Tarse raisonnent comme des créationnistes inspirés par la Bible, M. Pagès-Schweitzer, lui, raisonne comme un agnostique dont je verrais volontiers l’inspiration philosophique plus récente (mais pas, de ce fait, plus valable !) venant du Grand Architecte.

Mais, que l’âme ait été insufflée par le Créateur, ou qu’elle se soit développée à partir d’un « germe » activé par le stade phylogénique, ou par autre chose, n’a pas d’importance quant à notre propos.

L’important c’est l’avènement de l’homme qui correspond à l’apparition, dans certaines cellules nerveuses du cortex cérébral des primates, de zones d’intégration de la pensée, cette abstraction si difficile à cerner ! Or, la pensée est capable de commander à la matière par l’intermédiaire du cerveau pour des actions raisonnées et non préétablies car la pensée n’obéit pas aux lois de la matière. A partir de ce moment là, l’homme n’est plus « un fauve sanguinaire, constamment à la recherche d’une proie ».

Je dirai, moi que l’homme est un animal doué de raison, donc responsable capable de maîtriser les tendances animales de sa nature au profit de bénéfices supérieurs pour lui et pour la société.

─ C’est, d’ailleurs, pour ces valeurs supérieures que le Décalogue prêche.

L’esprit de l’homme peut donc « gouverner » son animalité, avec tout ce que cela implique de tensions, d’échecs, de regrets et aussi de victoires et de fierté, car l’animalité est une force difficile à mater !

L’essentiel c’est que l’animal ne mange pas l’homme.!

Philippe Moniod
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