dimanche 19 septembre 2010

CHRONIQUE DE LA RACAILLE ORDINAIRE

Policiers frappés par un fils indigne

Policiers frappés par un fils indigne Policiers frappés par un fils indigne

Jeudi matin aux aurores, Baktach Khairzad, 24 ans, rentre d'une fiesta et s'en prend à son père qui émet des reproches.

Deux policiers arrivent à la rescousse. Ils sont sérieusement blessés. Récit.



DIDIER SPECQ > didier.specq@nordeclair.fr

L'action se passe donc à Wattrelos au cours d'un conflit familial : le prévenu découche, rentre à l'aube, le père proteste. Celui-ci, d'origine afghane, est frappé. Le petit frère intervient et réussit à avertir la police en catimini pendant que la situation se dégrade à nouveau. Devant les policiers, le père est menacé encore et doit fuir. Quand les deux agents du car de police secours tentent d'interpeller Baktach Kharizad, ça dérape.


Au final, le jeune homme étrangle le policier et le jette au sol.

Nez cassé, traces de coups, strangulation : « Je me suis senti partir » , explique le policier qui subit 10 jours d'immobilisation.

La policière tente de faire lâcher prise à l'agresseur mais ce dernier, féru d'arts martiaux, continue de plus belle.

C'est en parlementant que la policière va réussir à calmer le jeu

. « Je baise. la France, je vous baise., vous êtes tous des soumis, je baise. Sarkozy ! »,

hurle le jeune homme.

Le président René Zanatta s'étonne : « Vous êtes Français pourtant ? » Silence.

Devant les policiers, en garde à vue, il explique : « J'avais deux possibilités, soit l'étrangler, soit plus grave ».

Le président Zanatta, hier : « C'est-à-dire ? ». Le prévenu sur le ton de l'évidence : « Ben, lui ouvrir le crâne ». Et d'ajouter : « En fait, c'est l'agent qui m'a sauté dessus chez moi, je n'ai pas compris, j'ai répondu, à ce moment-là, je ne réfléchissais pas ».


Inutile de dire que Me Emmanuel Riglaire, partie civile pour les deux policiers, et la procureure Elsa Servant apprécient médiocrement : « Il est froid, il est calme, il a une parfaite maîtrise de ce qu'il fait », remarque la procureure.

Vingt-quatre mois de prison dont 6 mois de sursis sont requis contre le prévenu qui a déjà été condamné pour des motifs similaires.


Pour Me David Liétaert, en défense, « l'escalade n'a peut-être pas été forcément recherchée par mon client qui sait réagir et qui a été conditionné par des années d'arts martiaux ».

Jugement : 24 mois dont 16 mois de sursis avec mise à l'épreuve

source et publication : Nord Éclair

(jean-marielebraud.hautetfort.com)

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