vendredi 2 juillet 2010

CONNAISSEZ-VOUS LA GESTAPO DE L'AVENUE FOCH ? (MON CONDISCIPLE PIERRE BROSSOLETTE S'Y EST SUICIDE)

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Premières manifestations de Résistance

Une partie de la jeunesse ne tarde pas à manifester son refus de l'occupant et de l'ordre Vichyste qui se profile. Dès l'annonce de l'arrêt des combats, des actes individuels et spontanés se multiplient : graffitis hostiles à l'occupant, édition de bulletins, de papillons incitant au patriotisme, distribués par des lycéens ou étudiants…
A Paris, en octobre, comme partout en France, l'Education nationale est désorganisée et la rentrée scolaire et universitaire est perturbée. C'est alors que circulent les tracts, premiers V de la victoire gravés sur les murs, premiers Vive de Gaulle lancés à la cantonade.
Les enseignants, quant à eux, défilent contre l'exclusion de leurs collègues juifs.


Graffitis hostiles à l'occupant
(Source SHD)

Le 30 octobre 1940, l'arrestation de Paul Langevin, Professeur au collège de France, physicien de renom et fondateur, à l'époque du Front Populaire, du Comité de vigilance des intellectuels antifascistes sera l'occasion d'une première grande manifestation à Paris, le 8 novembre au quartier Latin.
Quelques jours plus tard, c'est le 11 novembre, l'anniversaire de l'Armistice de 1918 : les appels à manifester devant les monuments commémoratifs de la Première Guerre mondiale se multiplient dans toute la France. Ils rassemblent des milliers de jeunes, comme à Paris, Place de l'Étoile.

Document : Le texte de l'appel à manifester le 11 novembre 1945 à Paris, sur un site de l'académie de Versailles.


DR
Manifestation du 11 novembre 1940. Des étudiants de l'Institut agronomique s'apprêtent à défiler sur les Champs Élysées pour fleurir la Tombe du Soldat inconnu.


Tract des Jeunesses Communistes de la Région Parisienne, suite aux manifestations du 11 novembre 1940. Novembre 1940.
Source : Coll. Musée de la Résistance Nationale à Champigny-sur-Marne)


DR
Le journal collaborationniste « L'œuvre » titre sur la manifestation des jeunes parisiens et la fermeture des universités .

Dans la presse de la collaboration les coupables sont désignés : « Chahuteurs sans cervelle, métèques ou encore les jeunes juifs, les jeunes socialo-communistes ou encore les jeunes pourris de maçonnisme ». En relatant ces premiers faits de résistance, les journaux vont, en fait, répandre l'information.

La manifestation des jeunes parisiens (dont de nombreux lycéens de janson ) est violemment réprimée : les manifestants sont dispersés par des tirs. On déplore des blessés et de nombreuses arrestations.
Parmi les interpellés, Claude Lalet, dirigeant des étudiants communistes :

il est l'un des 27 camarades de Guy Môquet fusillés comme otages le 22 octobre 1941 à Chateaubriant.

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Pierre Brossolette (1903-1944)

Pierre  Brossolette Pierre Brossolette

Pierre Brossolette Pierre Brossolette Pierre Brossolette 1er jour


Professeur et journaliste au Populaire, il s’efforce au cours des années trente d’alerter l’opinion publique sur la montée du fascisme. Pendant l’hiver 1940-1941, il entre en contact avec le groupe du musée de l’homme et participe au journal Résistance. La librairie (en face du Lycée janson de sailly) qu’il a achetée devient un important lieu de rencontre pour les résistants de la zone nord. Entré en relations avec le colonel Rémy, il rejoint Londres en avril 1942 où le général de Gaulle le charge de prendre contact avec les différentes tendances politiques de la Résistance.

En février 1943, avec l’aide du colonel Passy, il met en place un comité de coordination des mouvements de la zone nord, prélude au Conseil national de la Résistance. Arrêté le 4 février 1944 par la Gestapo, il se suicide le 22 en se défenestrant du 5ème étage.

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Pierre Brossolette

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Pierre Brossolette
Surnom(s) Brumaire, Pedro, Bernier, Boutet, Bourgnat, Briand
Naissance 25 juillet 1903
Paris XVI, France
Décès 22 mars 1944 (à 40 ans)
Paris V, France
Nationalité Française
Diplôme(s) Agrégé d'histoire
Profession(s) Journaliste, homme politique
Formation Normalien
Distinctions CdlL 42, CdG 39, 42, LdH, MdlR
Conjoint(s) Gilberte Brossolette
Enfant(s) Anne, Claude Pierre-Brossolette

Pierre Brossolette (Paris, 25 juin 1903 - 22 mars 1944), est un journaliste et homme politique socialiste français. Il fut un des principaux dirigeants de la Résistance française.

Sommaire

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Biographie [modifier]

Études, socialisme et journalisme [modifier]

Fils de Léon Brossolette, Inspecteur de l'enseignement primaire à Paris et ardent défenseur de l'enseignement laïque au début du XXe siècle, neveu de Francisque Vial, directeur de l'enseignement secondaire, il est élève au Lycée Janson sailly, puis entre premier à l'École normale supérieure en 1922. Cacique de sa promotion, il est reçu seulement deuxième à l'agrégation d'histoire, derrière Georges Bidault, à la suite d'un petit scandale. Il épouse en 1926 Gilberte Bruel, avec qui il aura deux enfants, Anne et Claude, et qui, après sa mort, prendra le relais de ses idées et deviendra la première femme sénateur en France.

Il adhère à la Section française de l'Internationale ouvrière (SFIO) en 1929. D'abord fervent défenseur des idéaux pacifistes et européens d'Aristide Briand, ses conceptions évoluent lorsqu'il prend conscience de la réalité de la menace nazie et de l'inévitabilité de la guerre. Il est également membre de la Ligue des droits de l'homme, de la Ligue internationale contre l'antisémitisme et de la franc-maçonnerie.

Journaliste au sein de plusieurs journaux (l'Europe nouvelle, le Quotidien, le Progrès civique, les Primaires, Notre temps, Excelsior, Marianne et à la Terre Libre), ainsi que celui de la SFIO Le Populaire (où il est rédacteur de politique étrangère) ; il travaille également pour Radio-PTT, dont il est licencié en janvier 1939 lorsqu'il s'oppose dans une émission aux accords de Munich.

Résistance [modifier]

Librairie PB.jpg

Au début de la Seconde Guerre mondiale, il rejoint l'Armée avec le grade de Lieutenant, est promu Capitaine avant la défaite de la France et a été décoré avec la Première Croix de Guerre en 1940 par son attitude au cours de la retraite de son unité. Hostile au régime de Vichy, il rejoint le Groupe du musée de l'Homme présenté à Jean Cassou par Agnès Humbert, écrit le dernier numéro du journal Résistance du mouvement et échappe de peu à son démantèlement. Puis, il participe à la formation des groupes de résistance Libération-Nord et Organisation civile et militaire dans la zone occupée et devient, après sa rencontre avec le Colonel Rémy, chef de la section presse et propagande de la Confrérie Notre-Dame. Quand le régime de Vichy lui interdit d'enseigner, Brossolette et son épouse rachètent une librairie russe à Paris, au 89 rue de la Pompe, qui sert de lieu de rencontre et de « boîte aux lettres » pour les résistants.

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En avril 1942, Brossolette entreprend un voyage à Londres en tant que représentant de la résistance pour rencontrer Charles de Gaulle. Il travaille dès lors, promu Commandant, pour le Bureau central de renseignements et d'action (BCRA), en liaison avec la section RF du Special Operations Executive (SOE) britannique. Il est parachuté à trois reprises en France, la deuxième fois avec André Dewavrin, alias le Colonel Passy, et Forest Yeo-Thomas alias « Shelley », agent du SOE surnommé familièrement « le Lapin Blanc ». Ils vont parvenir à unifier l'ensemble des mouvements de résistance de la Zone Occupée, dans le cadre de la mission « Arquebuse-Brumaire », du nom de code de Passy et Brossolette.

Pierre Brossolette est aussi le porte-voix à Londres des combattants de l'ombre. Dans un discours au Albert Hall le 18 juin 1943, il rend un vibrant hommage aux « soutiers de la gloire », expression qui deviendra par la suite usitée. Il prendra la parole à 38 reprises au micro de la BBC en remplacement de Maurice Schumann (également, ancien élève de janson) et écrira des articles, dont un dans La Marseillaise qui par la suite sera considéré par certains comme un des textes fondateurs du gaullisme de guerre.

Politique [modifier]

Pierre Brossolette est très critique vis-à-vis de la IIIe République qu'il rend responsable de la défaite, et estime que la Libération à venir devra être l'occasion d'une profonde rénovation démocratique, notamment par la naissance d'un grand parti de la Résistance appelé à réaliser une politique de transformation sociale ambitieuse. Un programme commun très proche de ces aspirations sera élaboré par le Conseil national de la Résistance en mars 1944, le mois de la mort de Brossolette.

Cette critique de la Troisième République sera le principal sujet de discorde avec Jean Moulin, et lui vaudra par ailleurs l'opposition des partis, soucieux de leur propre survie. Ainsi à la veille de son arrestation, Brossolette est exclu de la SFIO par Daniel Mayer et Gaston Defferre[1], décision qui ne sera pas appliquée à cause de sa disparition.

Si dans un premier temps la IVe République renouera avec les mœurs de la IIIe, l'instauration de la Ve République représentera pour certains la validation a posteriori des idées de Brossolette sur l'après-guerre.

En effet, le projet d'un grand parti rassemblé autour de De Gaulle pour gérer l'immédiate après-guerre et limiter les dégâts prévisibles d'une épuration incontrôlée sera vivement critiqué et soupçonné même de dérives fascisantes. De Gaulle, conscient des soupçons d'autoritarisme qui pesaient déjà sur lui, tranchera pour le maintien du système de partis de la IIIe République, donnant ainsi gain de cause à Jean Moulin. Ce choix aura des conséquences importantes sur l'image de ces deux grands chefs de la Résistance et de leur place dans la mémoire nationale.

Ainsi s'opposeront a posteriori l'image d'un Jean Moulin homme d'État proche du radicalisme d'avant-guerre, défenseur des valeurs républicaines et de la démocratie voire du statu quo, face à celle, complexe, d'un Pierre Brossolette homme politique certes visionnaire, précurseur du gaullisme bien que socialiste, dénonciateur féroce du danger fasciste et communiste avant la guerre mais partisan de méthodes radicales voire révolutionnaires.

Cependant son idée d'un parti unique issu de la Résistance ne devait servir qu'à réorganiser l'après-guerre et il aurait envisagé de créer lui-même un nouveau parti de gauche, travailliste sur le modèle anglo-saxon donc non-marxiste ou en tout cas réformiste. Pour cela, Brossolette avait travaillé sur une ambitieuse critique du marxisme pendant ses missions, que sa stature d'intellectuel, normalien de haut vol permettait de croire respectable et qui aurait été jetée par dessus bord lors du naufrage sur les côtes bretonnes ayant amené son arrestation[2].

Arrestation [modifier]

Après avoir échappé plusieurs fois à des arrestations, Brossolette veut rentrer à Londres pour présenter le nouveau chef du CNR, Émile Bollaert, au Général de Gaulle. Plusieurs tentatives d'exfiltration par Lysander échouent. Brossolette décide de rentrer par bateau. Le 3 février 1944, près de Douarnenez, la pinasse Jouet des Flots qui doit les conduire à une frégate britannique fait naufrage à cause du mauvais temps près de la pointe du Raz. Les deux chefs de la Résistance échouent sur la côte, où ils sont accueillis par la résistance locale. Lors d'un barrage de routine, dénoncés par une collaboratrice, ils sont contrôlés et emmenés en prison à Rennes.

Plusieurs semaines passent sans qu'ils soient reconnus.

Finalement, Ernst Misselwitz (du Sicherheitsdienst) se rend en personne pour identifier Brossolette sur place et le fait transférer, le 19 mars, au quartier général de la Gestapo à Paris, 84 avenue Foch.

On ne sait toujours pas ce qui a pu le dénoncer : soit des fuites sur les tentatives d'évasion qui se préparaient sous l'initiative de Forest Yeo-Thomas, capturé à Paris quelques jours auparavant ; soit un rapport non codé de la part de Claude Bouchinet-Serreules et Jacques Bingen vers Londres qui aurait été intercepté sur la frontière espagnole ; soit encore, selon la légende, sa mèche blanche caractéristique apparue sous la teinture.

Décès [modifier]

Pour le faire parler, Pierre Brossolette est torturé pendant deux jours et demi.

Le 22 mars, profitant d'un moment d'inattention du gardien, il se serait levé de sa chaise, les menottes derrière le dos, aurait ouvert la fenêtre de la chambre de bonne dans laquelle il était enfermé,

et serait tombé d'abord sur le balcon du 4e étage et ensuite devant l'entrée de l'immeuble côté avenue.

Gravement blessé, il succombe à ses blessures vers 22 heures à l'Hôpital de la Salpétrière, sans avoir parlé.

Le 24 mars, il est incinéré au cimetière du Père-Lachaise, où ses cendres sont conservées avec celles d'un autre résistant (Jacques Delimal), dans deux urnes dans la division 87 numérotées 3920 et 3913.

Reconnaissance [modifier]

Décorations [modifier]

Monuments [modifier]

Mémoire [modifier]

Si Brossolette, dans l'immédiate après-guerre, pouvait encore être considéré par beaucoup comme la principale figure de la Résistance de par son action en Zone occupée (Paris) et de par sa notoriété d'homme public, l'entrée au Panthéon des cendres de Jean Moulin en 1964 le reléguera à une place de héros d'un parti (SFIO/PS) et permettra de cristalliser le mythe d'une Résistance unie sous un seul chef à l'image de la France Libre, dans le contexte historique ayant abouti à la création de la Cinquième République[5].

Plus tard, lors de l'avènement des socialistes au pouvoir en 1981, le choix de François Mitterrand d'honorer Jean Moulin lors de la cérémonie du Panthéon au lieu de réhabiliter la mémoire de Pierre Brossolette achèvera de le reléguer à une seconde place, cette fois-ci également auprès de la gauche elle-même. Ainsi en attesteront, en plus de la commémoration discrète des 50 ans de sa disparition en 1994, les célébrations modestes du centenaire de sa naissance en 2003 et de celui de la SFIO/PS (2005). À l'occasion, un haut responsable issu de la jeunesse socialiste en arrivera, de manière anecdotique mais révélatrice de cette perte de mémoire, à citer Jean Moulin pourtant jamais inscrit au parti comme principale figure du son centenaire[6].

Utilisation de son nom [modifier]

Le nom de Pierre Brossolette est aujourd'hui plus connu en France que l'homme lui-même et ses réalisations[7], en vertu du grand nombre de rues (plus de 400, dont plus d'une centaine sur le Grand Paris), établissements scolaires et espaces publics qui portent son nom. Une exception notable est Lyon, ce qui illustrerait les rivalités des deux Zones, dans la mesure où aucune rue Jean Moulin n'avait été baptisée à Paris jusqu'en 1965.

Opérations et missions [modifier]

Mots célèbres [modifier]

  • « Pour les Français, la guerre sera finie quand ils pourront voir ce film [Autant en emporte le vent] et lire Le Canard enchaîné. » - à Jean-Pierre Melville devant le cinéma Ritz à Londres[10], repris tel quel par Luc Jardie, personnage interprété par Paul Meurisse dans le film L'Armée des ombres réalisé en 1969.
  • « Mon Général, (...) Il y a des moments où il faut que quelqu'un ait le courage de vous dire tout haut ce que les autres murmurent dans votre dos avec des mines éplorées. Il y a des sujets sur lesquels vous ne tolérez aucune contradiction, aucun débat même. Ce sont d'ailleurs, d'une façon générale, ceux sur lesquels votre position est le plus exclusivement affective, c'est-à-dire ceux précisément à propos desquels elle aurait le plus grand intérêt à s'éprouver elle-même aux réactions d'autrui(...) Dans votre entourage, les moins bons n'abondent que dans votre sens ; les pires se font une politique de vous flagorner ; les meilleurs cessent de se prêter volontiers à votre entretien. Vous en arrivez ainsi à la situation, reposante au milieu de vos tracas quotidiens, où vous ne rencontrez plus qu'assentiment flatteur. Mais vous savez aussi bien que moi où cette voie a mené d'autres que vous dans l'histoire, et où elle risque de vous mener vous-même » - lettre au Général de Gaulle, 1942

Références [modifier]

  1. (fr) Témoignage de Gaston Defferre [archive]. Consulté le 9 janvier 2008
  2. (fr) René Ozouf, « Pierre Brossolette [archive] ». Consulté le 19 janvier 2008
  3. (en) Seawolf & Seadog [archive]. Consulté le 26 septembre 2009
  4. (fr) Inauguration d'une stèle à la memoire de Pierre Brossolette à Saint Saëns (Video - 1975 - source INA) [archive]. Consulté le 26 septembre 2009
  5. (fr) Evelyne Py, « Autour de Jean Moulin : Histoire et Mémoire [archive] ». Consulté le 17 janvier 2008
  6. (fr) Au panthéon des socialistes [archive], 2006, Le Figaro. Consulté le 19 janvier 2008
  7. (fr) Centenaire du Parti socialiste - Pierre Brossolette [archive], 2005, Parti socialiste français. Consulté le 17 janvier 2008
  8. (fr) Noms de martyrs donnés au rues de Paris (Video - 1944 - source INA) [archive]. Consulté le 25 septembre 2009
  9. (fr) Chant de promotion - IVe Bataillon - Saint-Cyr - Promotion Pierre Brossolette - 2003/2004 [archive]. Consulté le 25 septembre 2009
  10. (en) Melville on Army of Shadows [archive]. Consulté le 25 septembre 2009

Bibliographie [modifier]

  • Pierre Brossolette, Résistance (1927-1943), éd. Odile Jacob, 1998 (textes rassemblés et présentés par Guillaume Piketty)
  • René Ozouf, Pierre Brossolette, héros de la résistance, librairie Gedalge, 1946.
  • Agnès Humbert, Notre guerre: souvenirs de résistance, éd. Émile Paul, 1946, rééd. Tallandier, 2004
  • André Dewavrin, Souvenirs du 2e Bureau, Londres (1940-1941); 10 Duke Street : le BCRA (1942); Missions secrètes en France (novembre 1942-juin 1943), éd. Plon, 1951; Mémoires du Chef des Services Secrets de la France Libre, rééd. Odile Jacob, 2000
  • Bruce Marshall, Le Lapin blanc, Gallimard, 1953 (préface de Gilberte Brossolette).
    Ce livre est la traduction en français de "The White Rabbit", éd. Evans Bross, 1952 ; rééd. Cassel Military Paperbacks, 2000.
  • Gilberte Brossolette, Il s'appelait Pierre Brossolette, éd. Albin Michel, 1976
  • Guy Perrier, Pierre Brossolette, le visionnaire de la Résistance, éd. Hachette littératures, 1997 (préface de Maurice Schumann)
  • Guillaume Piketty, Pierre Brossolette, un héros de la Résistance, éd. Odile Jacob, 1998
  • Guillaume Piketty, Daniel Cordier, Alain Finkielkraut, Pierre Brossolette ou le destin d'un héros, ed. du Tricorne, 2000
  • Guillaume Piketty, Pierre Brossolette, le rude parcours d'une mémoire, Les Chemins de la Mémoire, n° 128, mai 2003
  • Laurent Douzou, La résistance française, une histoire périlleuse. éd. du Seuil, 2005

Lien externe [modifier]

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