dimanche 6 juin 2010

L'INSURGE DU TYROL

Andreas Hofer, l'insurgé du Tyrol

(vient de sortir au format Poche)

1809. Alors que Napoléon domine la moitié de l'Europe, un paysan se rebelle contre l'empereur des Français. Andreas Hofer soulève le Tyrol, province autrichienne rattachée contre son gré à la Bavière, royaume satellite de Paris.

Hofer.pngA la faveur d'un nouveau conflit entre la France et l'Autriche, les Tyroliens tiennent tête aux troupes franco-bavaroises du maréchal Lefebvre et du prince Eugène de Beauharnais. L'Autriche vaincue, la paix conclue entre Napoléon et Vienne, les révoltés du Tyrol refusent de se soumettre et combattent plusieurs mois encore, avant de succomber sous le nombre de leurs adversaires. Andreas Hofer est fusillé par les Français le 20 février 1810.

Destin hors du commun que celui de ce paysan-aubergiste, un robuste père de famille, simple et pieux, devenu par nécessité régent du Tyrol au nom des Habsbourg. Aux yeux des Tyroliens, profondément attachés à l'Eglise catholique, à la dynastie autrichienne et à leurs particularismes séculaires, Napoléon représentait l'envahisseur, mais incarnait également l'esprit révolutionnaire.

Ainsi Andreas Hofer, en entraînant ses montagnards au cri de "Pour Dieu, l'Empereur et la patrie", a-t-il non seulement pris place parmi les figures hautes en couleur des guerres napoléoniennes, mais a aussi écrit une page méconnue de l'histoire des résistances à la Révolution.

"Nous avons fait fusiller Andreas Hofer. Aujourd'hui, nous savons que nous avons eu tort. Et, au nom de la grande nation française, j'apporte ici un témoignage de respect et de haute considération pour cet homme."

Général Béthouart, 24 sept. 1950, sur la colline de Bergisel

Editions Perrin / Tempus

273 pages - 8,50 euros


Zu Mantua in Banden
Der treue Hofer war,
In Mantua zum Tode
Führt ihn der Feinde Schar.
Es blutete der Brüder Herz,
Ganz Deutschland, ach in Schmach und Schmerz.
|: Mit ihm das Land Tirol,
Mit ihm das Land Tirol. :|

2. Die Hände auf dem Rücken
Der Sandwirt Hofer ging,
Mit ruhig festen Schritten,
Ihm schien der Tod gering.
Der Tod, den er so manchesmal,
Vom Iselberg geschickt ins Tal,
|: Im heil'gen Land Tirol,
Im heil'gen Land Tirol. :|

3. Doch als aus Kerkergittern
Im Festen Mantua
Die treuen Waffenbrüder
Die Händ' er strecken sah,
Da rief er laut: "Gott sei mit euch,
Mit dem verrat'nen deutschen Reich,
|: Und mit dem Land Tirol,
Und mit dem Land Tirol." :|

4. Dem Tambour will der Wirbel
Nicht unterm Schlegel vor,
Als nun der Sandwirt Hofer
Schritt durch das Kerkertor,
Der Sandwirt, noch in Banden frei,
Dort stand er fest auf der Bastei.
|: Der Mann vom Land Tirol,
Der Mann vom Land Tirol. :|

5. Dort soll er niederknie'n,
Er sprach: "Das tu ich nit!
Will sterben, wie ich stehe,
Will sterben, wie ich stritt!
So wie ich steh' auf dieser Schanz',
Es leb' mein guter Kaiser Franz,
|: Mit ihm sein Land Tirol!
Mit ihm sein Land Tirol!" :|

6. Und von der Hand die Binde
Nimmt ihm der Korporal;
Und Sandwirt Hofer betet
Allhier zum letzten Mal;
Dann ruft er: "Nun, so trefft mich recht!
Gebt Feuer! Ach, wie schießt ihr schlecht!
|: Adé, mein Land Tirol!
Adé mein Land Tirol! :|

(theatrum-belli.com)

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