mercredi 21 octobre 2009

J'AI COPIE CET ARTICLE, NON PAS POUR SA TENEUR...MAIS POUR LE CHAT !

« M’sieur, M’sieur, y font rien que m’embêter ! »

1962 - « M’sieur, M’sieur, y font rien que m’embêter ! »
Cour de récréation de l’école primaire ; c’est encore le petit Nicolas qui se sent une fois de plus agressé et qui lève un doigt dénonciateur en pleurnichant.

2009 - « M’sieur, M’dame, y font rien que m’embêter ! »
Le petit Nicolas n’a pas beaucoup grandi mais il a pris de l’importance en courtisant la politique et la cour de récréation c’est tout le territoire français maintenant.

Si l’on se veut objectif, on admettra qu’il a motifs à récriminer.
Jugez plutôt.
Déjà, alors qu’il était ministre de l’intérieur, il était en butte à des violences inqualifiables autant physiques que verbales.
Vous ne vous rappelez pas ?

*- Dernier jour de janvier 2004, au Forum des Halles de Paris, un type lève le poing et, majeur tendu, interpelle le ministre : « Retourne en Chine, espèce de hongrois. ».
Si ce n’est pas ultra insultant ça ! Un poing levé en signe de menace, un majeur tendu signe injurieux on ne peut plus expressif, « espèce », un mot à connotation équivoque, « hongrois »… ? (Là, je me perds en conjectures. J’ai beau chercher je ne vois pas en quoi il est outrageant de s’entendre appeler « hongrois ». En plus avec le recul, je m’interroge sur les raisons pour lesquelles un hongrois devait retourner en Chine !!! )

*- Seulement quelques jours après, en février, le ministre explore un quartier de Strasbourg réputé dangereux, le quartier Hautepierre, lorsqu’il s’entend inviter à « Aller n.quer sa mère. » par un jeune alsacien. Ce qui, vous en conviendrez, est du plus mauvais goût et certain n’aurait pas hésité à châtier cette offense en gratifiant le délinquant d’un coup de boule.

*- À Toulouse, en février 2006, sous prétexte que la limousine qui transporte le ministre emprunte un sens interdit à une vitesse excessive, un individu belliqueux attaque le véhicule à l’aide de projectiles quelque peu surprenants… J’imagine le débat : « J’ai jeté un seul pot de yaourt. » se défend le contrevenant. « Il a lancé deux pots. » accuse la victime de l’attentat qui, pour bien démontrer l’abjection, fait valoir « En plus les yaourts jetés contre la vitre arrière étaient périmés. »

*- Enfin, en février 2008, alors qu’il visite paisiblement le salon de l’agriculture, l’ex ministre de l’intérieur devenu président de la république se voit infliger une fin de non recevoir des plus irrévérencieuses alors qu’il tend une main courtoise à un quidam.
« Touche-moi pas, tu me salis. » grogne hargneusement l’individu qui a manifestement des problèmes avec la sémantique.

Petite remarque en passant : S’il était besoin d’une preuve pour démontrer que Nicolas Sarkozy n’est pas l’homme rancunier que d’aucuns prétendent, c’est qu’il n’a pas fait voter de loi pour supprimer le mois de février du calendrier.

Enfin pour en terminer avec les attaques subies par Nicolas Sarkozy, je n’ai pas besoin de rappeler (- ce n’est pas si vieux -) qu’il y a un an tout juste étaient commercialisées des poupées Vaudou à son effigie destinées à être transpercées à coups d’épingles par des frustrés un peu débiles ; je n’ai pas besoin de rappeler qu’il s’est vu contraint de déposer plainte contre un certain Dominique Villepin qui a cherché à lui nuire dans une magouille du nom de Clearstream.
Reconnaissez-le ; on deviendrait paranoïaque pour moins que ça.

Je m’étonne donc qu’on s’étonne quand notre président se sent personnellement attaqué lorsque son jouvenceau de rejeton subit les critiques des médias et des partis d’opposition pour oser briguer un poste qui requiert un administrateur chevronné.
C’est à un journal politiquement neutre que notre président a confié son désarroi :
« À travers cette polémique, qui est visé ? Ce n’est pas mon fils. C’est moi.
Ceux qui ne se sont jamais fait à mon élection et qui n’ont rien à dire sur le fond essayent d’attaquer sur tous les sujets avec une mauvaise foi et une méchanceté qui ne trompera pas les Français. »

On devine l’homme incompris, blessé. Qui pourrait rester insensible à cette douleur sous-jacente ?
Qui pourrait ne pas être attendri par la fierté légitime de cet homme qui dévoile le cœur du père derrière l’homme d’État :
« J’ai été le premier surpris lorsque Jean a voulu se lancer dans la politique. Mais il m’a impressionné par sa ténacité, il travaille énormément et fait face avec beaucoup de courage à la dureté et à la brutalité des attaques. »
Et comment pourrait on douter de la sincérité de cet homme lorsqu’il déclare :
« La présidence de l’Epad est un poste non rémunéré. Il ne s’agit donc pas de prébende. C’est une élection, il ne s’agit donc pas de népotisme. »
Osez prétendre que vous n’êtes pas émus ?
Tenez, vous autres, là-bas, au fond, n’essayez pas de vous cacher ; je vois bien que vous avez la larme à l’œil.

Heureusement, il existe deux hommes prêts à défendre notre président avec bec et ongles ; deux hommes dont la loyauté ne peut être mise en doute car ils n’ont rien à lui devoir.
Le premier, c’est son ami Patrick Balkany qui reste toujours pudiquement loin de la scène politique ; le deuxième, son porte-parole, Frédéric Lefebvre, qui a tout compris de la cabale ourdie contre Nicolas Sarkozy et qui n’hésite pas à dénoncer les comploteurs lors d’une interview menée par Jean-Michel Aphatie le 19 octobre sur RTL :
« Le monde politico-médiatique veut déstabiliser le président de la République. »
« Pour Jean Sarkozy. Qui est visé ? C’est toujours Nicolas Sarkozy »

Je veux croire qu’après avoir lu ce qui précède, tous les français, toutes les françaises, se seront fait une idée plus juste de la personnalité de notre président de la république ; je veux croire qu’aucun français, aucune française ne songera désormais à insulter, encore moins à critiquer*** notre président Nicolas Sarkozy. »

(www.agoravox.fr)
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