lundi 9 juillet 2012


La psychanalyse et les psychopathes



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Pagès-Schweitzer Jean-Pierre

 jeudi 13 mai 2010

La publication chez Grasset du « Crépuscu­le d’une idole » de Michel Onfray, a « dé­clenché » une fois de plus la Roudinesco, Castafiore de la secte freudienne, qui nous rechante périodiquement l’air des bijoux de Sigmund.

Les critiques adressées à la psychanalyse – comme à son fondateur – ne sont certes pas nouvelles
. Mon bon maître Eysenck (Professeur à l’Université de Londres) avait déjà, en 1985, dénoncé l’imposture de la psychanalyse, dans son livre « Decline and fall of the Freudian empire ».
Il fut suivi dans cette démarche par, entre autres, par Debray-Ritzen, Jacques Benesteau, et les auteurs de l’ouvrage collectif « Le livre noir de la psychanalyse ».

J’adhère entièrement à leurs conclusions, et
j’ai moi-même « dénoncé » la psychanalyse freudienne (mais non jungienne), à chaque fois qu’il m’en a été donné l’opportunité. Mais là n’est pas mon propos.

Tous ces auteurs ont, en leur temps, été accusés d’antisémitisme, par les Roudinesco, les Si­bony, les Anatrella et autres psychanalystes de service qui squattent nos écrans et nous assènent quotidiennement leurs contre-vérités.

Oui, s’attaquer à Freud, c’est certainement s’attaquer au judaïsme, dont les thèses freudiennes sont directement inspirées.

Les contemporains de l’auteur du « Traumdeutung » (1920), furent très choqués par ses théories, qu’ils considéraient comme pornographiques, voire anomistes.

Ils se trompaient profondément. En réalité, la psychanalyse est intrinsèquement normative : elle n’envisage la fonction sexuelle que dans un contexte de procréation. Elle confond délibérément « sexualité » et « génitalité ». Et l’on pourrait donc reconnaître en Freud le véritable fondateur du mouvement « pro-vie »!


C’est donc à tort que l’on a associé le « freudisme » à la libération sexuelle.
Bien qu’il fût athée (et même totalement a-spirituel), Freud était bien juif, et sa mémoire chromosomique incluait en particulier les écrits de Shaül de Tarse, élève de Gamaliel, qui transposa purement et simplement la morale tribale juive, dans ce qui devait devenir la morale sexuelle des pagano-chrétiens.

Oui, s’attaquer à la psychanalyse, c’est s’attaquer au judaïsme, car la conception freudienne de l’Homme est avant tout « créationniste ».

Elle refuse de prendre en compte les thèses évolutionnistes de Darwin et de ses successeurs. Elle ignore – voire combat – l’éthologie humaine et la socio-biologie.

La psychanalyse présuppose un homme « bon », créé à l’image de Dieu, se conformant instinctivement à ses lois
(Décalogue), que les culs-bénis ont abusivement rebaptisées « lois naturelles ». Les « méchants » étant des « erreurs de la nature ».
En réalité, ces lois n’ont rien de « naturel », car elles ne sont pas conformes à ce que l’on observe dans la « nature » : les animaux présentent des comportements sexuels variés, et sont, le plus souvent, ambisexuels.

Le mot « naturel » a été détourné de son sens par saint Thomas d’Aquin
, et l’est encore aujourd’hui par ses épigones.
L’éthologie humaine est donc l’antithèse de la psychanalyse freudienne, puisqu’elle recherche l’explication de certains comportements humains, non pas dans des théories fumeuses comme la « triangulation œdipienne » (voir l’Anti-Œdipe de Deleuze), mais dans l’héritage phylogénétique de nos ancêtres les primates.

On ne pourra progresser dans ce domaine que lorsque l’on aura renoncé définitivement au modèle psychanalytique, basé sur des mythes formulés, il y a 3000 ans, par des juifs de cro-magnon (eux-même inspirés par des mythes canaanéens et babyloniens), et que l’on acceptera le fait qu’
en réalité, l’Homme est un fauve sanguinaire, constamment à la recherche d’une proie.
On ne peut pas soigner les psychopathes, car ils ne sont pas malades.

Ce sont des personnes « à l’état naturel » qui, pour diverses raisons, ont échappé au conditionnement social. Elles n’acceptent pas les règles de notre société et aucun traitement ne les fera changer.
Il n’y a qu’une seule solution pour les traiter : rétablir la peine de mort.





            

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