mardi 26 avril 2011




Nantes : la repentance au service du Grand Remplacement


Posted: 26 Apr 2011


NANTES (NOVOpress Breizh)

– « Métissage, diversité, identité » : c’est sous ces vocables passablement contradictoires que le festival Histoire d’avenir s’est déroulé le week-end dernier à Nantes. Un festival dédié à la mémoire de la seule traite négrière occidentale, où la repentance affichée s’inscrit dans la perspective du Grand Remplacement.


Pour sa dixième édition, Histoire d’avenir consacrait son programme à l’Outre-mer. Au « Village des 4 Soleils », installé place de la Petite-Hollande, un public plutôt clairsemé pouvait fréquenter, dans une ambiance « métissée », un marché antillais, des lieux de restauration et divers stands consacrés à des associations communautaires africaines.

L’inévitable stand du « Bateau pédagogique » – un projet de construction d’une réplique d’un navire négrier du XVIIIème Siècle – était bien entendu présent. Selon Dieudonné Boutrin, président de l’association les Anneaux de la fraternité qui pilote ce projet, la construction du bâtiment (coût estimé : 7 millions d’euros) devrait pouvoir commencer l’année prochaine. Avec l’aide de fonds américains et de subventions de collectivités publiques françaises.

Samedi, lors de l’inauguration, Octave Cestor, conseiller municipal délégué aux relations entre Nantes, l’Afrique et les Caraïbes a tenu à souligner que, depuis que Jean-Marc Ayrault préside aux destinées de la ville, « Nantes a beaucoup agi pour que chacun prenne conscience de ce lourd passé. »

Rappelant qu’un parcours commémoratif permanent allait bientôt être mis en place à travers la ville, reliant le Mémorial de l’esclavage – actuellement en construction sur le quai de la Fosse – au château des Ducs, Octave Cestor a conclu son intervention en affirmant sans rire que « la ville est aujourd’hui à la pointe du combat contre l’esclavage. » Ce dernier ayant été aboli par la France depuis 1848, on peut penser que l’édile nantais voulait parler du combat pour la repentance, pour lequel la Ville de Nantes est indiscutablement en pointe.

Pour ce qui est du combat contre l’esclavage, qui persiste aujourd’hui encore dans la péninsule Arabique, le sous-continent indien, le Niger, le Mali, la Mauritanie ou le Soudan – selon l’ONU deux millions de personnes sont réduites en esclavage chaque année – force est de constater que la municipalité de Jean-Marc Ayrault se montre singulièrement discrète.

Très soucieuse de gérer le « vivre-ensemble » de communautés venues d’horizons les plus divers, la municipalité socialiste se doit en effet d’éviter les sujets qui fâchent. La promotion d’un récit de la traite négrière, occultant le rôle déterminant des Africains dans l’économie de ce trafic, présente l’immense avantage de ne concerner – dans le mauvais rôle – que la population d’origine européenne, qu’il convient de culpabiliser, à grands renforts de discours, de manifestations et de monuments. Pour qu’elle finisse par accepter la « diversité », le « métissage », autrement dit la colonisation de peuplement, ce phénomène que l’écrivain Renaud Camus a appelé « le Grand Remplacement ».

Une technique d’ahurissement fondée sur la promotion d’un mythe incapacitant, art dans lequel l’oligarchie socialiste nantaise est passée maître. Avec un sérieux bémol toutefois, celui de la réserve ou de l’indifférence manifestée par une population, peut-être plus attachée à son identité qu’il n’y parait. L’identité, parce qu’elle incarne l’âme des peuples, pourrait bien écrire « l’histoire à venir ».

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La traite arabo-musulmane des noirs

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