lundi 25 avril 2011

LES BONS CONSEILS DES RABBINS ET DES INSTITUTIONS JUIVES***Blog-Notes N°72

par Jean-Pierre Pagès-Schweitzer

Gilles Bernheim, Grand Rabbin de France, était contre le "Débat sur la laïcité et l'islam" (Le Monde 19 mars 2011).Il a fini par y participer.

Son attitude n'est guère surprenante !

Tout au cours de son histoire, ou plus précisément depuis 135 AD (chute de Massada), le peuple juif s'est vu bridé -et empêché de se défendre contre ses ennemis- par sa "caste" religieuse, c'est-à-dire les Rabbins, qui, après la destruction du second Temple, remplacèrent les prêtres et les Lévites.

Ils sont à l'origine des multiples prescriptions religieuses : 613 commandements (heb: mitzvot), concernant, entre autres, le schéma corporel, les habitudes vestimentaires et les prescriptions alimentaires.

Des prescriptions qui constituent le "particularisme" juif (et c'est un euphémisme...), et qui sont, sans nul doute à l'origine de l'antisémitisme.

Ces commandements sont en réalité, un moyen pour les rabbins -et les dignitaires juifs- d'exercer un pouvoir sur les corps et sur les esprits, et ainsi de contrôler leurs ouailles.

Les premiers pogroms (avant la lettre) du quartier "delta" d'Alexandrie (où vivaient environ 100.000 juifs), n'ont pas d'autre origine (on ne peut pas, en tout cas, blâmer l'Eglise catholique...).

Mais à cette époque, les juif étaient encore très combatifs, et Trajan dû faire appel à Marcus Turbo et à la Légion Egyptienne, pour venir à bout de la révolte de 115-117 AD.

Cette révolte (à l'exception bien sûr, de celle du Ghetto de Varsovie), fut probablement
la dernière, de la diaspora juive. Vers 200 AD le judaïsme rabbinique fit son apparition, avec la rédaction de la Mischnah (ancêtre du Talmud), et avec lui, apparait également le MUNICHISME, qui prévaudra dès lors, dans tous les ghettos du moyen-âge et des temps modernes...jusqu'à nos jours.

D'où vient ce manque de combativité, cette recherche effrénée du compromis, en un mot, ce manque de courage, qui se traduira par la politique de l'apaisement -particulièrement illustrée par le demi-juif Neville Chamberlain, en septembre 1938 ?

Où les rabbins ont-ils donc été chercher cette doctrine de la "non-violence" -qui n'est en fait qu'un euphémisme pour la lâcheté- (et qu'il faut donc différencier de la courageuse attitude du mahatma Gandhi et de ses disciples) ?

L'Ancien Testament ne parle certainement pas de "tendre la joue gauche" !

En réalité il ne s'agit pas vraiment de "non-violence", mais de soumission totale à la volonté de Dieu -et bien entendu à leurs "vicaires" sur terre : les Rabbins.

POUR MIEUX DOMINER, IL FAUT CULPABILISER

Pour les rabbins, le "silence de Dieu", lors de la shoah, ne pose pas de problème : Les juifs ont péché -et Dieu les a punis.

Ils ont péché en inventant la
laïcité, en encourageant un mouvement libéral juif -et surtout en créant cette abomination, ce mal absolu, qu'est le sionisme !

Le Dieu des juifs est un dieu jaloux, qui peut "cacher son visage" (doctrine de l'hester panim),lorsqu'il est mécontent. Selon la Kabbalah lurianique (Isaac Luria -XVIème siècle), Dieu s'était "retiré", lors de la création, pour faire place au monde (doctrine du tsimtsoum)(rétraction).
Lorsque les juifs pèchent, il cache son visage et se retire à nouveau, en son noyau le plus profond, appelé "ayin" ( rien).

Les six millions de juifs, y compris le million d'enfants (car "je suis un Dieu jaloux, qui punis l'iniquité des pères sur les enfants jusqu'à la troisième et la quatrième génération" Ex :20,5), ont donc bien mérité le sort qui leur fut réservé à Auschwitz et dans les autres camps d'extermination.

Ils ne devaient pas se rebeller, ils devaient se soumettre à la volonté du Tout- Puissant -et surtout ne pas anticiper la gueoula ("rédemption"), en créant l'Etat d'Israël et en essayant d'y immigrer, pour échapper aux nazis.

C'est pourquoi les rabbins déconseillèrent aux 525.OOO juifs qui se trouvaient en Allemagne, en 1933, de ne pas quitter le pays (37.000 d'entre eux, probablement non-religieux, partirent quand même -mais la moitié revint en 1934...).

Cette attitude des rabbins et des chefs de la communauté ne changea pas, même après la kristallnacht du 9 novembre 1938 : ils conseillèrent à leurs coreligionnaires, en Allemagne -comme en France et partout en Europe- d'aller s'inscrire, de porter l'étoile jaune, et de se soumettre entièrement aux autorités.

Les rabbins et les notables acceptèrent de présider les Judenrate créés par les allemands, et facilitèrent ainsi l'organisation des déportations (ce fut le cas du Rabbin Léo Baeck, en Allemagne, et du fameux sénateur Adam Czerniakow qui dirigea le judenrat du ghetto de Varsovie).
Rappelons enfin, que lors de l'insurrection de ce Ghetto, organisée par les juifs athées et politisés, les religieux refusèrent d'y participer.


Aujourd'hui, les rabbins et les notables (notamment du CRIF, héritier de l'UGIF, qui s'illustra pendant l'occupation...), n'ont toujours pas compris : Ils continuent à vouloir jouer la carte de l'apaisement avec les musulmans.

Le futur (proche) montrera qu'il en seront les premières victimes.

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