vendredi 22 avril 2011

Par Jacques Philarcheïn

Une fois de plus une gamine musulmane (14 ans) vient d’être exécutée dans les tortures après avoir été copieusement violée par un cousin en rut… Elle n’a pas survécu au « fouet » ; rouée de coup, puis hospitalisée, elle en est morte en une semaine (1). Dans d’autres pays musulmans, c’est en les lapidant qu’on exécute aussi de plus petites filles encore, et exactement pour les même motifs. Aussi sordides soient-ils, ces cas sont du plus grand intérêt en ce sens qu’ils constituent l’illustration même du régime islamique. Ces affaires d’application de la charia déclenchent chez les non-musulmans une forme d’horreur atypique, une sorte d’inquiétante étrangeté intense, très différente de ce qu’on peut éprouver face à un crime ordinaire, ou face à des errements institutionnels bien de chez nous, si funestes soient-ils. Une lapidation ou une flagellation d’adolescente suite à un viol est bien plus qu’un simple viol. C’est même bien plus encore que la répression pénale contre une adolescente ayant trucidé son violeur en état de légitime défense (j’avais vu un film sur ce sujet : un jury populaire, aux États-Unis, avait condamné à mort une adolescente ayant réussi à éliminer, définitivement, son agresseur).

L’adolescente musulmane n’avait point commis d’autres actes que celui (s’agit-il d’un acte?) de se laisser violer. En d’autres termes, elle n’avait, au strict sens du terme, absolument rien fait. Ni l’indignité d’un crime de sadique, ni des aberrations législatives à l’occidentale, ni telle décision choquante d’une juridiction américaine n’atteignent, pour affreux que soient ces faits, le degré ahurissant, terrible, maximal, d’injustice et de scandale (je devrais dire de ce que nous autres, non-musulmans, percevons comme scandale et injustice) que représente l’application rigoureuse de la charia.

Chez les non-musulmans, la décision judiciaire tend à réprimer des actes, à la rigueur des omissions ; le scandale juridique ou judiciaire existe aussi chez nous, mais il est systématiquement motivé par un argument visant à démontrer, à tort ou à raison, que le ou la « coupable » a commis une faute ou une négligence. Chez les musulmans, tout se passe comme si les notions de tort, de raison, de faute, de culpabilité, n’existaient pas, ou pas dans le sens qu’on leur attribue communément chez nous. Tout se passe comme si les catégories objectives de l’impur et du pur, du haram et du halal, du honteux et de l’honorable, remplaçaient toute recherche de culpabilité personnelle. Tout se passe comme si les dignitaires musulmans qui envoient ces gamines au supplice ne leur reprochaient en réalité rien du tout, la problématique de la faute n’ayant pour ainsi dire aucun sens. La gamine n’est pas coupable ; elle est impure, elle fait honte, elle bafoue l’honneur de la communauté. Nous autres, non-musulmans, ne sommes pas non plus coupables de notre mode de vie. Nous sommes, plus fondamentalement et plus simplement, impurs et sales, haram, nous leur faisons honte, notre manière d’être est une offense et comme une puanteur, en clair nous sommes, non pas fautifs, mais répugnants. Je ne trouve pas d’autres concepts pour analyser l’essence de la terreur islamique. La charia élimine les non-musulmans ainsi que les mauvais musulmans car ils sont vils, repoussants et abjects, comme l’est par exemple la femelle occidentale non-voilée (dont l’insoutenable aspect n’empêche pas malgré tout l’attrait sexuel et le viol qui en découle).

L’islam s’acharne avec cruauté sur ce qui offense la communauté des croyants en étant abominable aux yeux d’Allah. Il nous est arrivé à presque tous, gamins, de nous évertuer rageusement à écrabouiller un insecte répulsif, pour lui faire payer le dégoût méprisant, mais aussi effrayé, qu’il nous inspirait. Il me semble que la charia est la codification et l’organisation systématique de cette pulsion de mort (2) réactionnelle. D’ailleurs les musulmans, qui sont pourtant pétris d’une culture de l’attaque, emploient souvent pour désigner leur djihad un bon nombre d’images et de concepts strictement défensifs. L’homme pieux, valeureux guerrier dont Mahomet est le beau modèle, s’emploie toute sa vie à préserver l’oumma de tout ce qui n’est pas elle. Le musulman se comporte vis à vis du monde comme le dépositaire d’un logis qui serait infesté de vermine à l’exception d’une pièce, le dar-el-islam ; il s’agit alors de nettoyer le dar-el-harb (3) afin de pouvoir s’y établir dignement (on constate ici une ressemblance avec les totalitarismes politiques nazi et stalinien) ; il s’agit de faire du dar-el-harb un dar-el-islam bien propre, en lavant toutes les souillures du monde avec le sang et les larmes des infidèles.

La loi de séparation de l’Église et de l’État, même élargie à une séparation plus générale entre les religions et les institutions incarnant la puissance publique, ne saurait ainsi tenir face à l’islam. Pour que, face à l’islam, le concept de laïcité ait un sens, il faudrait que l’islam acceptât de n’être plus qu’une religion, à savoir un ensemble de convictions personnelles et privées sans véritable implication politique, ce qui reviendrait à exiger de l’islam qu’il ne soit plus l’islam. C’est en quelque sorte la quadrature du cercle ; les inquiétantes revendications des musulmans installés dans nos pays, leurs coups de force, leurs menaces et leurs violences, parfois très graves, n’ont rien d’actes isolés d’extrémistes ; tout au contraire, ils sont l’application vertueuse et fidèle des principes du Coran. Et de cela nous sommes instruits, nous, c’est-à-dire tous les militants qui, arabophones ou non, islamologues ou non, ont suffisamment étudié la question pour ne plus avoir d’illusions à ce sujet.

Le but de cet article n’est pas de démontrer une énième fois que l’islam n’est pas une religion, ou pas qu’une religion. Nous le savons déjà : l’islam est une tromocratie (4), c’est-à-dire une manière d’administrer – par la terreur – la vie des hommes, femmes et enfants qui, musulmans ou pas, naissent, grandissent, vieillissent, souffrent souvent, et meurent sous sa juridiction. L’islam, se réclamant d’Allah, la transcendance absolue (et non pas un Dieu fait homme comme chez les chrétiens), n’est cependant pas n’importe quelle tromocratie, il est la plus expansionniste, la plus centrifuge de toutes, la plus totalitaire aussi puisqu’elle codifie les actes les plus personnels et les plus intimes, jusqu’à la forme des pierres utilisées pour s’essuyer l’anus (5). L’islam se réclamant d’une parole et d’une législation qui n’appartiennent qu’à Allah (même si les hauts-dignitaires musulmans en sont les interprètes), on peut affirmer qu’il est un régime, unique en son genre, de sacralisation de la terreur et d’universalisation de la terreur : une « pantromie » (comme le furent nazisme et stalinisme), mais d’essence théocratique. Les vérités ultimes de l’islam ne sont pas de ce monde, les actes de terreur les plus étrangement inquiétants à nos yeux n’apparaissent pourtant pas comme étrangement inquiétants aux yeux des musulmans qui les exercent ou qui les subissent. Ces actes de terreur (la pantromie ne se réduisant pas, on l’aura compris, à ce qu’on appelle ordinairement le terrorisme) constituent le dynamisme de la purification et de la régénération du monde sous les ordres d’Allah : ils n’ont rien de « unheimlich » (6) au yeux des musulmans, ils sont la substance même de l’islam.

Maintenant, l’islam, régime de terreur, est-il un fascisme (comparaison souvent employée à propos de l’islam mais qui me semble, in fine, pas très convenable) ? Le fascisme est, il est vrai, une tromocratie comme n’importe quel régime imposant la terreur ; à la limite, en France, en 1793, la Première République révolutionnaire était ouvertement tromocratique ; même une démocratie peut connaître des tentations tromocratiques à des degrés divers. La tromocratie, le terrorisme au plein sens du terme, ne caractérise donc pas seulement l’islam, mais tout autoritarisme, despotisme ou tyrannie. Le vrai fascisme, celui de Mussolini, se déployant comme un nationalisme italien vaguement expansionniste et assez violent, n’eut rien de commun avec l’islam. Car la nation n’existe pas véritablement en islam : seule compte l’oumma, communauté des fidèles musulmans qui a vocation à s’étendre à la planète entière en constituant une véritable géocratie. Pour appréhender la différence profonde entre le fascisme et l’islam, il n’est qu’à relire la célèbre citation de Khomeiny, qui n’aurait pas hésité à sacrifier son pays tout entier à la gloire d’Allah (7). L’islam étant en définitive antipatriotique et antinationaliste, on peut donc dire qu’il s’agit non pas d’un fascisme… mais d’un anti-fascisme ! L’islam est tout au plus « internationaliste ». Les adjectifs « mondialiste » et « globaliste » le définiraient beaucoup mieux (on comprend en cela sa proximité avec les mouvements se réclamant d’un gauchisme altermondialiste). Bref : la comparaison entre l’islam et le fascisme est une facilité de langage que je récuse absolument.

La tromocratie musulmane n’a rien à voir avec un fascisme, elle est beaucoup plus proche des totalitarismes à vocation globale que furent le nazisme et le stalinisme, sachant que totalitarisme doit s’entendre non seulement en intensité (le régime totalitaire contrôle tout de la vie des individus) mais en extension (ce même régime prétend à la conquête et à la domination du monde entier, ce que j’appelle en mon jargon l’avènement d’une géocratie, c’est-à-dire d’une gouvernance mondiale). L’islam se rapproche ainsi du nazisme et du stalinisme, mais aussi de ce mondialisme ultralibéral qui est à la fois son rival, son ennemi et son complice, les projets d’hégémonie globale ayant toujours tout à gagner de l’affaiblissement des États-Nations. Capitalisme transnational oligarchique, nazisme et stalinisme seraient alors, tout comme l’islam, non pas seulement des tromocraties, mais de véritables pantromies (8), c’est-à-dire des systèmes du tout-terreur et de la terreur partout.

Il y a pourtant encore quelque chose qui distingue l’islam de ses rivaux totalitaires. Non seulement dans les faits, mais aussi et surtout dans le principe. Le nazisme et le stalinisme furent des totalitarismes d’une force exterminatrice inouïe, mais concentrée sur quelques années ou décennies seulement. L’hyper-capitalisme transnational ne durera peut-être pas un demi-siècle (même si on n’en sait rien aujourd’hui). L’islam est, quant à lui, vieux de quatorze siècles, se porte malheureusement comme un charme, dicte sa loi à des contrées qui n’auraient jamais cru cela possible, et il a fait à lui seul plus de morts que le nazisme et la stalinisme réunis, mais avec une lenteur toute orientale, en prenant son temps en quelque sorte, en connaissant même des périodes d’affaiblissement et de reflux, mais jamais d’extinction définitive. Le pantromisme musulman semble résister à tout, triompher de tout. Il faut dire que l’islam est la seule pantromie théocratique ; les autres mouvements totalitaires (nazisme, stalinisme, capitalisme transnational) en restent à patauger dans la boue des hommes. Hitler ne fut jamais qu’un petit moustachu mégalomane ; Staline n’était qu’un autre moustachu, paranoïaque et alcoolique, voué de toute manière à la mort, et cela comme tout un chacun ; les oligarques transnationaux ne nous apparaissent guère que comme des accapareurs cyniques et irresponsables… Mais Allah, c’est tout autre chose ! Avec l’islam, nous ne sommes plus enlisés dans le bourbier des passions humaines, mais reliés à une transcendance (ce qui est d’ailleurs la définition même d’une religion). Je crois qu’il y a dans le formidable succès de la terreur musulmane un principe au delà de la terreur elle-même, qui est celui del’épouvante, le seul sentiment qui nous arrache au marais de l’humain trop humain et nous place entre les mains de Dieu (9).

La psychanalyse nous apprend que l’homme ne se débarrasse jamais de la pulsion de mort, moteur indispensable de l’agressivité, et que dans un monde irrémédiablement agressif l’être humain reste intimement travaillé par le fantasme d’un Père omnipotent, à la fois protecteur et menaçant, capable de frapper durement sur terre, mais capable aussi de réparer les maux et les injustices endurés ici-bas. L’eschatologie musulmane comme le christianisme se réclame d’un paradis, même si le paradis de Mahomet n’a pas grand chose à voir avec celui du Dieu des Évangiles. Le christianisme aurait très bien pu tenir le rôle que l’islam tient encore aujourd’hui, et d’ailleurs il a failli le faire ; il fut à son heure, lui aussi, mondialiste et terroriste. Mais la doctrine chrétienne contenait trop de garde-fous, trop de concessions charmantes à la pulsion de vie, à l’Éros, fût-il désexualisé, des relations humaines pacifiques et harmonieuses, de l’amitié, de la solidarité, que les pulsions d’amour ont fini par l’emporter sur la guerre et Thanatos. La plupart des religions, sauf l’islam, ont vraisemblablement songé à codifier et à organiser la pulsion de vie plutôt que la pulsion de mort, ou, du moins, l’une en équilibre avec l’autre. Cela explique la faiblesse de toutes les civilisations face à l’agressivité de l’islam, qui se réclame de Thanatos-Allah, et de lui seul, alors que les autres peuples ont à peu près tous tenté le compromis de la guerre et de la paix. Encore aujourd’hui Allah se nourrit de notre pacifisme et des meilleurs de nos sentiments devenus des faiblesses. Nous ne sommes, nous, pas seulement des guerriers, ce qui fait, comme dirait Geert Wilders, la supériorité de nos civilisations par rapport à l’islam. Mais cela fait aussi notre infériorité constitutive.

Nous avons l’Éros civilisationnel, qu’on ne perçoit nulle part en islam. Mais cette supériorité fait aussi l’infériorité de nos civilisations par rapport à l’islam, lorsque nous oublions nos propres capacités d’agression, lorsque nous nous perdons notamment dans de mesquines jouissances individualistes, pacifistes et dépolitisées. Les musulmans sont, eux, des gens voués à la guerre, y compris la guerre immatérielle des mots, des concepts, et des savoirs. Leur taqîya (تقيّة) remarquable, face à laquelle nos sophistes occidentaux font pâle figure, leur maîtrise de l’arabe et des langues qui n’ont rien d’arabe, leur capacité à ingurgiter nos savoirs, leur promptitude à imiter toutes nos habitudes intellectuelles et comportementales, toutes ces qualités, couplées à l’usage permanent de la violence physique externalisé en quelque sorte aux islamoracailles, toutes ces vertus, donc, leur donnent une colossale supériorité. Les racailles ne sont que le fer de lance ; derrière eux il existe une vaste logistique conceptuelle aux mains de savants plus sophistes que nos sophistes, plus subtils que nos intellectuels, dont un Tarek Ramadan est l’exemple parfait, le beau modèle si l’on peut dire, un imam intégriste déguisé en bobo. C’est dire si le combat sera difficile. Comment se battre efficacement contre un peuple de guerriers prêts aux plus grandes violences et dirigés par d’implacables érudits, aussi rusés que savants ? « Ils savent tout de nous, nous ne savons rien d’eux », dit-on souvent (10). Il nous faudra donc être plus soldats que les soldats, plus savants que les savants. Si nous sommes à la fois supérieurs et inférieurs aux musulmans, le tout est de savoir où nous placer.

Jacques Philarchein

(1) http://fr.news.yahoo.com/77/20110402/tfr-bangladesh-hena-14-ans-tue-pour-avoi-37c756d.html

(2) Concept freudien fondamental exposé dans Malaise dans la civilisation (1929) ; l’agressivité, loin de se réduire à un simple épiphénomène de la frustration sexuelle, est une pulsion à part entière, à peu près autonome, et capable de submerger le psychisme en étouffant sa rivale, la pulsion de vie. Thanatos existe ainsi à côté d’Éros, contre lui, avec lui parfois ; la civilisation constitue un processus culturel érotique visant à domestiquer la pulsion de mort, sans jamais y parvenir tout à fait.

(3)

Concepts arabes. Le dar-el-islam, دار الإسلام‎, est la maison, le domaine de l’islam. Le dar-el-harb,دار الحرب, est la maison de la guerre : il désigne toutes les zones sous autorité non-musulmane. Il existe des figures intermédiaires : dar-el-ahd (دار العهد), maison du traité, dar-el-dawaa (دار الدعوة), maison de l’invitation…

Consulter :http://www.fnb.to/FNB/Article/Bastion_72/dar%20al%20harb.htm

Consulter : http://en.wikipedia.org/wiki/Divisions_of_the_world_in_Islamou

http://fr.wikipedia.org/wiki/Division_du_monde_dans_l%27islam

(4)

- Terme d’origine grecque, τρομοκρατία, formé à partir de τρόμος, la terreur, et de -κρατία, racine générique indiquant un régime (κράτος : État, état, pouvoir ; κρατώ : garder, conserver). Il ne s’agit point d’un néologisme personnel, c’est le terme employé en grec moderne pour désigner le terrorisme, notamment turco-islamique ! Voir :http://www.info-grece.com/agora.php?read,1,4687

- En ce qui concerne les étymologies latines : religion, vient de religio, d’origine controversée car il n’est pas réellement prouvé que religio soit issu de religare, relier, en l’occurrence l’humain au divin ; mais cette dérivation est la plus communément acceptée, contre relegere, relire, puis examiner soigneusement, en l’occurrence les choses sacrés ; à ne pas confondre avec relegare (reléguer, bannir). Régime vient deregimen (gouvernement, régime) de regere, régir, diriger, administrer, donnant aussi rex, regis, le roi. Regere est lui même dérivé de agere, agir. Regere donne aussi rectus qui signifie droit, juste, antonyme depravus, donnant dépravé.

- Politiquement parlant : un régime peut intégrer une religion ou en être totalement dépourvu, ou indépendant d’elle. Une religion peut devenir à elle seule un type de régime. C’est le cas de l’islam, qui est une manière propre d’administrer les hommes… par un processus d’universalisation et sacralisation de la terreur.

(5) Selon Mme Anne-Marie Delcambre, dans son intervention aux Assises du 18 décembre 2010.

(6) Concept allemand légué par Freud, à peu près intraduisible en français si ce n’est par la locution « inquiétante étrangeté ». Le heimlich-unheimlich (grosso modo, l’intime pas intime) est un sentiment ambivalent déclenché par quelque chose de refoulé, qui essaye de ressurgir, et dont le psychisme se défend en provoquant un malaise particulier de type fantastique. L’islam, à mon sens, est unheimlich (et heimlich) en ce sens qu’il réveille les pulsions de mort qui sont enfouies dans notre inconscient. L’exaltation musulmane de la mort, bien supérieure à notre agressivité faiblarde, nous répugne et nous attire à la fois (fascination), nous sommes tous des musulmans en puissance et en même temps nous sommes configurés culturellement pour rejeter l’islam (ambivalence). Cela explique psychanalytiquement la duplicité des intellectuels bobos de l’antiracisme et du collaborationnisme pseudo-laïc et pro-musulman à la Caroline Fourest. Mlle Fourest, hostile à l’islam et amante de l’islam, vraie-fausse ennemie de Tarek Ramadan, en est la figure la plus parfaite. Le visage constamment triste et crispé de Caroline Fourest, témoignant d’une forte charge agressive retournée contre elle-même, traduit de manière somatique sa fascination pour la pulsion de mort, mêlée peut-être aussi à quelque érotisation refoulée du beau guerrier musulman.

(7) « Nous ne vénérons pas l’Iran, nous vénérons Allah. Le patriotisme est le masque du paganisme. Je vous le dis : ce pays peut brûler. Je vous le dis : ce pays peut bien partir en fumée, du moment que l’Islam en ressort triomphant dans le reste du monde . » Les communistes staliniens n’auraient jamais osé s’abstraire à ce point de la fierté nationale russe… Sur le site du Sénat français :http://www.senat.fr/rap/r08-630/r08-63034.html

(8) Pantromie est un néologisme personnel : régime du tout-terreur et de la terreur partout, le préfixe grec πάν- indique une totalité.

(9) L’islam est un doctrine de la transcendance absolue à l’inverse du christianisme considéré par les musulmans comme « associateur ». Chez les chrétiens, Dieu a beau être distinct du monde et au-dessus (transcendant), il reste néanmoins enraciné dans sa propre création sous la forme du dieu-fils christique. D’un point de vue psychanalytique, cela correspond à un processus d’atténuation de la pulsion de mort figurée, elle, par le Père tout-puissant. Jésus est essentiellement une figure érotique de l’indulgence, de la paix, du vivre-ensemble, du manger-ensemble, même s’il appelle de temps à autre au conflit. Mahomet n’a rien de Jésus, c’est un être strictement humain, quoiqu’investi d’une mission sacrée et démesurée ; il est totalement distinct de Dieu et tient le rôle d’un dignitaire terrestre suprême (prophète). Guerrier aux ordres d’une divinité farouche et redoutable, il concentre à lui seul toute la pulsion de mort humaine sans aucun compromis érotique. Dit de manière plus franche : Mahomet a beau collectionner les pucelles, il n’en est pas pour autant… aimable ou attirant. La petite fille mariée de force se distingue radicalement de l’accorte maîtresse occidentale, toujours dans un certain rapport d’égalité avec son amant. L’islam est, fondamentalement, une doctrine hyperthanatique et totalement anérotique (exemple des veuves de Mahomet).

(10) Je reprends ici en l’inversant un propos d’Hassan II. Lire à ce sujet le très bel article de fond de M. René Marchand :http://ripostelaique.com/depuis-trente-ans-les-musulmans-livrent-a-la-france-une-guerre-des-mots-et-nos-elites-ignorantes-plongent.html


(la-valise-ou-le-cercueil.blogspot.com)
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