Riposte Laique
Numero 181
Qui sont vraiment les "nouveaux fachos" ?
lundi 17 janvier 2011
Comme nous l’avions annoncé, l’émission "Les nouveaux fachos", programmée sur France 4, a été un grand moment de manipulation médiatique, digne des pires pratiques totalitaires. Nous sommes submergés de lettres de protestations de lecteurs indignés. Certains n’hésitent pas à comparer ce type de reportage à la propagande de "Radio Paris" de 1940, d’autres parlent de modèle stalinien ou fasciste de l’information.
http://www.youtube.com/watch ?v=z7CKMq09-Ew
Pour résumer la première partie de l’émission, "Les nouveaux fachos", Sébastien Lafargue, le jeune Rouletabille, est parti à la recherche des vilains fachos racistes (les Identitaires) et de leurs complices (Riposte Laïque), et il espérait bien se faire un nom en les démasquant. Manque de chance, en 80 heures d’entretien (40 heures de chaque côté), il n’a pas trouvé un seul dérapage raciste à se mettre sous la dent. Pire, lors de la journée du 18 décembre, 25 intervenants, plus de 1.000 personnes, et pas un seul "Heil Hitler", "Les bougnoules à la mer", ou "Les Juifs au four" à filmer pour la postérité ! Donc, il lui faut, en voix "off" faire dire ce qu’il espérait entendre, et n’a jamais entendu, quitte à attribuer aux Identitaires un collage négationniste qu’ils n’ont jamais fait ! Sa conclusion, sur le plateau, est sublime, on peut la résumer ainsi : "Ils sont encore plus dangereux par ce qu’ils ne disent pas !".
Rêvons un peu, faisons-nous une planante, et supposons que France 4 nous appelle, et donne à Riposte Laïque une heure et demie pour traiter le même thème : "Les nouveaux fachos". Que ferions-nous ? Il nous semble d’abord indispensable de bien s’entendre sur le mot "fascisme".
Dans un article fort intéressant, à l’époque de Durban 2, Alain Rubin caractérisait l’Iran des ayatollahs comme le symbole du fascisme, tel que le définissait Léon Trotski. Le fascisme, c’est la destruction de tous les éléments de la démocratie politique, et notamment la liberté d’expression et d’organisation. C’est l’anéantissement de toute représentation indépendante du mouvement ouvrier, et la violence physique, de la part des forces répressives de l’Etat, contre tout embryon d’une société civile qui ne doit plus exister. C’est enfin le refus de l’égalité, et une conception élitiste de la société, souvent basée sur une vision raciale du monde stigmatisant un type de population à cause de ses origines.
Dans un autre registre, Jean Robin, dans un livre intitulé "La nouvelle extrême droite" (éditions Xenia), définit, de manière pertinente, ce qu’il appelle les quatre piliers de la nouvelle extrême droite, et y voit plutôt, dans sa définition, une nouvelle extrême gauche.
1) Ils sont contre les principes de la démocratie, à commencer par la représentation nationale et le vote.
2) Ils sont autoritaires, et veulent imposer leur conception de la vérité sans avoir recours au débat.
3) Ils ont une obsession de la race, au détriment de l’égalité républicaine issue des droits de l’homme.
4) Enfin, ils sont des soutiens indéfectibles à l’intégrisme religieux le plus violent et le plus rétrograde.
Et nous, à Riposte Laïque, si nous avions disposé d’une heure et demie, sur France 4 pour traiter ce thème, qu’aurions-nous fait ?
Nous aurions proposé cinq sujets, de 18 minutes chacun.
Nous aurions commencé par un reportage sur les racailles. Nous aurions interviewé Myriam Picard, pour que la France entière connaisse ce qui a failli arriver à son mari, son bébé et elle-même, à Perpignan, information que seule la presse Internet a relayé.
http://www.ripostelaique.com/Interview-de-Myriam-Picard.html
Nous aurions montré des images d’agressions de manifestations citoyennes (lors du CPE), en 2006, ou étudiantes, par des jeunes issus presque tous de la diversité, qui attaquaient, au faciès, des manifestants pour les dépouiller. Nous aurions multiplié les témoignages de personnes de toutes origines, victimes, dans leur quotidien, des agressions verbales et physiques, parfois mortelles, de ces nouveaux fascistes. Nous aurions donné la définition de Marx et d’Engels sur les lumpen-prolétaraires, qualifiés alors d’ennemis des travailleurs, à combattre sans concession, par les grands ancêtres, et démontré que ces racailles en sont le prolongement, au XXIe siècle.
Nous aurions donné la parole à des dizaines de personnes, qui, par leur témoignage, auraient évoqué la peur, la souffrance et l’humiliation qu’ils ont subies, plusieurs fois dans leur vie, dans les transports ou dans la rue. Nous aurions laissé parler des Français minoritaires dans leurs quartiers, pour qu’ils évoquent leur quotidien. Nous aurions donné la parole à des immigrés qui souhaitent s’intégrer, et qui vivent un enfer à cause de la dictature des petits caïds. Nous aurions diffusé les clips de rappeurs haineux, dont les propos appellent à la violence contre les Français d’origine européenne, et contre les policiers.
Nous aurions donné la parole à des enseignants, pour qu’ils révèlent les insultes et les menaces dont ils sont l’objet de la part de jeunes barbares, en classe. Nous aurions interviewé des policiers, pour qu’ils nous racontent la réalité de leur quotidien. Nous aurions démontré ainsi qui tient la rue, dans certains territoires perdus de la République, quelle est leur idéologie, basée sur la loi du plus fort, les pratiques mafieuses, et un antisémitisme qui s’est révélé au grand jour lors du meurtre d’Ilan Halimi par le musulman Fofana et ses complices. Et nous aurions conclu cette partie en montrant que ces racailles correspondent parfaitement à la définition initiale du mot "fasciste", et sont les "nouveaux fachos" de la France, nous aurions terminé en passant une vidéo du sympathique rappeur musulman Cortex.
Dans un deuxième reportage, nous aurions montré la réalité de l’islamisation de la France. Le voile, porté par des femmes de plus en plus nombreuses, et des fillettes de plus en plus jeunes, ce qui n’a pas dérangé Fillon à Argenteuil. Le voile intégral, toujours autorisé en France malgré la loi votée il y a quelques mois, la tenue des hommes, habillés en kamiç. L’offensive du halal, les constructions de mosquées, les écoles coraniques, la réalité des hôpitaux, les prières musulmanes dans les rues de France. La mise sous coupe des quartiers par les islamistes, grâce à la politique immigrationniste de la gauche et d’une partie de la droite.
Nous aurions expliqué, par la lecture de quelques versets du Coran, ce qu’est le projet politique de l’islam. Nous aurions diffusé quelques propos de Youssouf al Qaradawi, d’Erdogan, de Kadhafi, du trésorier de la mosquée de Roubaix, de Tariq Ramadan, de l’illuminé de Limoges de Forsane Alizza, pour expliquer que l’islam ne peut avoir qu’une seule stratégie : la conquête. Nous aurions donné la parole à Jean-Paul Gourevitch, ou à Michèle Tribalat, pour qu’ils expliquent la réalité démographique de la France, et le scenario qui nous attend, si les choses continuent en l’état, en 2050.
Nous aurions naturellement interviewé Wafa Sultan, Ayaan Hirsi Ali et Taslima Nasreen, pour qu’elles expliquent les enjeux civilisationnels du refus de l’islam en France, et en Europe. Nous aurions peut-être rappelé la connivence des islamistes et des nazis, lors de la dernière guerre mondiale, et montré le sort qu’ils réservent aux Juifs, aux homosexuels, aux femmes, aux athées et aux autres croyants, quand ils gouvernent. Et nous aurions conclu cette partie en montrant que les islamistes correspondent parfaitement à la définition du mot "fasciste", et sont, eux aussi, un autre pan des "nouveaux fachos" de la France.
Dans un troisième reportage, nous nous serions occupés des associations dites anti-racistes, qui viennent de se faire laminer lors du procès qu’elles ont intenté à Eric Zemmour. Nous aurions montré, à travers quatre ou cinq affaires révélatrices (dont celle de Fanny Truchelut) comment, depuis qu’on leur a donné la possibilité de se porter partie civile, et le vote de la loi Gayssot, elles ont traîné devant les tribunaux des dizaines de malheureux, parfois déshonorés et ruinés à vie. Nous aurions donné la parole aux Aounit (qui vient de se faire éjecter du Mrap, nous sommes tout tristes), Tubiana, Sopo, pour qu’ils expliquent, devant la France, leur conception de la liberté d’expression, et nous l’opposerions à la conception voltairienne de nos concitoyens.
Nous aurions fait le parallèle entre la propagande des pays totalitaires, qu’ils soient fascistes ou staliniens, et les pratiques de ces associations, et nous laisserions Alain Finkielkraut nous expliquer en quoi elles reproduisent, au XXIe siècle, des schémas de pensée qui ont fait bien des dégâts un siècle plus tôt. Nous aurions montré la sélection de leurs combats anti-racistes, et le fait que les insultes anti-françaises et anti-blancs des racailles ne soient jamais poursuivies par Sopo et les siens, quand ils ont osé traîner devant les tribunaux un Eric Zemmour. Nous aurions naturellement diffusé les appels à la violence d’Houria Bouteldja et des "Indigènes de la République" contre les enfants de colonisateurs que nous sommes, et constaté l’assourdissant silence du commissaire Sopo et ses frères devant de tels propos racistes.
Nous n’aurions pas résisté au plaisir de diffuser Sifaoui réclamant l’interdiction de chaîne publique pour Eric Zemmour. Nous aurions conclu en expliquant qu’il ne peut pas y avoir de démocratie sans liberté d’expression, et que ces associations, en devenant une police politique de la pensée et de la liberté d’expression, constituent, à leur façon, un totalitarisme digne de celui de nouveaux fachos.
Dans un quatrième reportage, nous nous serions occupés des journalistes bien-pensants. Nous aurions, sans peine, montré comment ils font peur aux hommes politiques, qui n’osent plus parler spontanément, de peur de se faire lyncher. Nous aurions rappelé quelques hauts faits de leurs glorieuses méthodes. Comment Patrick Sébastien a été sali, pour avoir imité Le Pen et chanté "casser du noir" sur l’air de "Allumer le feu". Comment Jean-Pierre Chevènement a été traîné dans la boue pour avoir utilisé le mot "sauvageon", comment les Renaud Camus, Georges Frêche, et des personnes plus modestes comme cet ophtalmologiste d’Aix en Provence, récemment, ont été victimes de méthodes indignes de journalistes professionnels.
Nous aurions rappelé comment ils ont traité les citoyens français lors du référendum européen, en 2005. Nous aurions demontré les pratiques d’une Caroline Fourest, et sa manière de traiter de "raciste", de "fasciste" et de "faux laïque" quiconque n’accepte pas l’islamisation de la France, voire des électeurs suisses qui osent s’opposer aux minarets. Nous aurions fouillé l’empire de Bernard-Henri Levy, son poids dans les médias, et surtout les dessous de quelques campagnes qu’il a menées, en usant de sa médiatisation. Nous aurions enquêté sur le milieu social des journalistes, sur leur formatage, et sur leurs connivences avec le monde politique. Et il ne nous aurait pas été difficile de démontrer qu’il n’y a pas une grande différence, entre des journalistes en uniforme, dans des pays totalitaires, et nombre de ceux (pas tous, heureusement) que nous avons dans les grands médias, qui, dans une démocratie, se permettent de traiter les mal-pensants avec une brutalité souvent semblable à celle de fascistes de la plume et de la pensée.
Nous aurions conclu par un cinquième reportage, sur les vaillants "anti-fascistes" de gôche et d’extrême gôche. Nous aurions montré les méthodes de Sopo (encore lui), quand il veut faire interdire, au nom de la démocratie, l’apéro saucisson pinard. Nous nous serions interrogés sur la conception de la démocratie d’un Val ou d’un Mélenchon, qui veulent faire interdire le Front national. Nous aurions porté à la connaissance des téléspectateurs les manifestations de l’ultra gauche, en France et en Europe, dès qu’une initiative, comme celle de nos amis de Résistance républicaine à Toulouse, a le malheur de ne pas leur plaire.
Nous nous serions délectés en écoutant Corbière et Delanoé expliquer pourquoi il fallait interdire les "Assises de la haine du 18 décembre", mais pourquoi il faut autoriser les prières musulmanes illégales dans les rues de Paris. Nous aurions montré René Stadtkewitz, ovationné à Paris, le 18 décembre, quand il conclut son discours, et que la salle se lève spontanément, et crie "Liberté" pendant plusieurs minutes... et le spectacle de René, en Allemagne, empêché de tenir sa réunion de création du Parti de la Liberté par les petits nervis de l’extrême gauche, qui, avec les mots d’ordre que les contre-manifestants français, scandent : "Pas de fachos dans nos quartiers, et pas de quartiers pour les fachos".
Nous aurions prouvé également comment ils qualifient de facho quiconque défend la Nation. Nous aurions illustré sans difficulté comment ces petits fascistes qui se réclament de l’extrême gauche exercent la violence contre les patriotes, souvent contre les catholiques, et jamais contre les racailles et les islamistes. Il nous aurait été vraiment aisé de conclure en montrant les pratiques souvent violentes, fascistes et liberticides d’une partie de la gauche extrême, hostile à toute liberté d’expression, sauf à la sienne.
Pour équilibrer, nous aurions pu faire plaisir à Fourest, et parler des intégristes catholiques, rappeler les commandos anti-IVG, les demandes d’interdiction de certaines publicités, ou de certaines oeuvres artistiques, par des personnes qui réclament le retour du délit de blasphème. Mais très franchement, au-delà du côté peu progressiste et peu féministe de leurs revendications, représentent-ils vraiment, en 2011, un danger majeur pour la société française ?
Nous n’aurions pas parlé, dans ce reportage, des horribles Identitaires, et pas davantage de Marine Le Pen, qui vient d’être élue à la tête du Front national en tenant un discours qui tourne le dos à celui de l’extrême droite classique. Ils ne nous paraissent pas dangereux pour la démocratie, quelles que soient les divergences qu’on puisse avoir avec eux. Ils aiment la France, leurs militants n’agressent personne gratuitement, et ils n’ont jamais, à notre connaissance, demandé l’interdiction d’une manifestation. Pour nos bobos, l’élection de Marine Le Pen complique le jeu. Il était sans doute bien plus confortable, idéologiquement, de s’opposer aux intégristes catholiques qu’à une femme qui défend le droit à l’IVG, et à des adversaires des idéaux de la Révolution française, plutôt qu’à une nouvelle présidente qui défend les valeurs républicaines et laïques, souvent mieux - hélas - que les postulants actuels aux présidentiels de l’UMPS ou de l’extrême gauche.
Nous n’aurions pas perdu de temps avec de tels sujets, nous aurions parlé du vrai fascisme qui menace la France, du véritable obscurantisme qui gagne du terrain, du vrai racisme qui progresse dramatiquement. Nous n’aurions pas fait du Sébastien Lafargue, et du déni de réalité, nous aurions dit tout haut ce que les Français qui souffrent de plus en plus, et ouvrent les yeux, vivent au quotidien.
Pourquoi, dans ce contexte, nos adversaires s’acharnent-ils avec tant de férocité contre nous ? Pourquoi, au-delà de ce reportage grotesque, une Fiammetta Venner se ridiculise-t-elle, dans le journal de la Licra, en agressant Riposte Laïque d’une manière tellement grossière que cela nous profite, et que Roger Heurtebise a toute latitude pour la pulvériser avec beaucoup de facilité ?
http://www.ripostelaique.com/La-Licra-sous-traite-a-Fiammetta.html
Pourquoi Caroline Fourest a-t-elle la bave aux lèvres, dès qu’elle évoque notre journal, et ne peut s’empêcher, de manière toute aussi ridicule, de dire que nous sommes racistes parce que nous aimons nos traditions et la Nation, et que nous ne sommes pas laïques, parce que nous combattons l’islamisation de nos pays ? Pourquoi Bernard-Henri Levy fait-il rire toute la France, en se trompant de Cassen ? Pourquoi Dominique Sopo, quand il ne se ridiculise pas en demandant l’interdiction de l’apéro saucisson-pinard, ou quand il traîne Eric Zemmour au tribunal, n’a-t-il que le mot "raciste", "extrême droite" à la bouche ? Parce que toute cette bien-pensance, qui a fait la loi dans les médias depuis trente ans, a perdu la partie. Ils tirent leurs dernières cartouches, celles de la haine, et du désespoir.
Plus rien ne sera comme avant depuis les Assises du 18 décembre, le sondage du "Monde" et le procès d’Eric Zemmour. Un reportage comme celui de France 4 ne peut qu’être ressenti par la France du peuple que comme le coup de pied de l’âne du système. Les citoyens de ce pays en ont assez des BHL-Sopo-Fourest, de leurs discours culpabilisants, et du déni de réalité.
Si nous étions France 4, nous inviterions Riposte Laïque et nos amis à monter une telle émission, et nous sommes certains que l’audimat exploserait !
En attendant ce jour hypothétique, il faut continuer à enfoncer le clou. La meilleure réponse à faire à nos adversaires, c’est de nous faire connaître encore davantage. Achetez, offrez, le livre des Assises, et le DVD. Nous précisons que ce DVD n’est pas le simple résumé des interventions que vous avez entendues le 18 décembre (bientôt 1 million de visiteurs sur le site), mais qu’il comprend aussi des interviews exclusives des intervenants et organisateurs. Le livre comprend également une valeur ajoutée, par l’introduction de Maurice Vidal, et la conclusion de Christine Tasin, Fabrice Robert et Pierre Cassen, les vedettes du reportage du jeune Rouletabille de France 4.
Continuez également à signer la pétition, et, plus que jamais, en 2011, vous aussi, entrez en Résistance contre l’islamisation de notre pays, et les collabos qui l’encouragent.
C’est maintenant ou jamais...
(ripostelaique.com)
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