Le « mafieux »…
![]() |
|
En son temps, notre « Maître d’Ecole » témoignait d’ « Une imposture internationale »…
24 mars 1999... 24 mars 2009 Politique Etranger - Le 8 avril 2009
|
Mais que fait l’Otan ?...
Portemont, le 22 décembre 2010
Aujourd’hui qu’en dit la presse ? « Hashim Thaci, ex-commandant en chef de l’ancienne Armée de Libération du Kosovo (UCK) et actuel Premier Ministre, fraîchement réélu, de ce même pays, vient d’être très officiellement accusé, dans un rapport rédigé par le sénateur suisse Dick Marty pour le compte du très respectable Conseil de l’Europe, d’être le « parrain », certes caché mais d’autant plus redoutable, d’un réseau impliqué depuis 1999, date à laquelle s’intensifia l’offensive serbe dans cette région meurtrie des Balkans et en réponse à quoi l’OTAN mena alors sa campagne de bombardements, dans les pires trafics : d’ignobles et sanglants trafics d’armes, de drogue (héroïne et cocaïne) et d’organes, eux-mêmes prélevés, ignominie d’entre les ignominies, sur des prisonniers, civils pour la plupart, serbes. Ne manque plus en cette macabre et terrible liste, mais probablement est-ce là un oubli de la part du rédacteur de cet accablant rapport, que le trafic, peut-être plus abominable encore, d’êtres humains, dont on sait que la prostitution, y compris aux dépens de filles mineures, représente, pour la mafia albanaise, l’un des commerces les plus honteusement lucratifs. » http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/hashim-thaci-un-chef-mafieux-a-la-86042 La création de l’UÇK remonte à 1993. Dès l’origine, c’est un mouvement qui combine un héritage léniniste dans son fonctionnement, une cause nationale et des intérêts mafieux: c’est notamment le contrôle du trafic d’héroïne qui finance l’achat des armes destinées au Kosovo. Personne n’est dupe. Surtout pas les Etats-Unis qui, après avoir classé l’UÇK parmi les organisations terroristes, vont faire volte-face et assurer une subite notoriété à Hashim Thaçi qui n’a alors que 29 ans. Silhouette épaissie http://www.lematin.ch/actu/monde/hashim-thaci-art-meler-crime-politique-363284 Ces informations, Carla Del Ponte, ex-procureure du Tribunal Pénal International pour l’ex-Yougoslavie (TPIY), les avaient certes déjà révélées en 2008. Mais avec les conséquences, extrêmement néfastes pour elle, que l’on sait : très sévèrement critiquée pour sa liberté de parole, elle fut aussitôt rappelée à l’ordre, sinon carrément réprimandée, par sa hiérarchie politico-administrative (le département helvétique des affaires étrangères) et son livre, publié dans une maison d’édition italienne, ne trouva guère d’écho auprès des grands éditeurs européens. Censure ! Pis : ce fut l’inénarrable docteur Bernard Kouchner en personne, alors responsable du Quai d’Orsay avant que d’y avoir fait lamentablement naufrage, qui, soucieux de préserver son ancienne image d’administrateur du Kosovo (où il fut, de juillet 1999 à janvier 2001, le Haut Représentant de l’ONU, baptisée en la circonstance « MINUK »), fit l’impossible pour démentir à tout prix, n’hésitant pas pour cela à manipuler l’opinion publique tout autant que les sphères médiatiques, les propos, pourtant déjà corroborés par d’indéniables preuves, de celle (Carla Del Ponte, précisément) dont, son désormais légendaire opportunisme ne lui faisant craindre ni la contradiction ni la vergogne, il avait cependant vanté les mérites, quelques années auparavant, lorsqu’elle fit arrêter, puis incarcérer dans la prison de La Haye, les criminels de guerre serbes (Milosevic et autre Karadzic). Davantage (et oserais-je le dire maintenant qu’il vient, il y a quelques jours à peine, de trépasser ?) : il n’est pas jusqu’à Richard Holbrooke, le fameux artisan des très bancaux mais néanmoins bienvenus Accords de Dayton (ceux-là mêmes qui mirent fin, en 1995, à la guerre de Bosnie) et célèbre diplomate américain dont Barack Obama s’est empressé de faire tout récemment l’éloge funèbre, qui, désireux lui aussi de ne pas entacher son œuvre au Kosovo (c’est en grande partie à lui, alors envoyé spécial de Bill Clinton dans les Balkans, que l’on doit les bombardements de l’OTAN contre la Serbie), ne se démenât comme un beau diable pour faire museler l’ex-procureure du TPIY, l’empêchant ainsi de s’adonner à toute ultérieure et embarrassante fuite quant aux turpitudes de ce Hashim Thaci au sein d’un Kosovo à l’indépendance alors naissante mais constituant surtout, pour une Amérique dont le pragmatisme politique n’a trop souvent que faire des valeurs morales, une importante place géostratégique dans cette partie de l’Europe.
|
Avec Robert Gates, actuel Ministre américain de la Défense
Avec Anders Fogh Rasmussen, actuel Secrétaire Général de l'OTAN.
°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire