L'assassinat de la famille impériale par la vermine rouge
Publié le 16/07/2012
par konigsberg
17 Juillet 1918 Massacre de la Famille Impériale Russe par la vermine rouge.
De l'abdication au massacre
Tsarskoïe Selo (mars 1917)
Léon Bronstein dit Trotsky l'orudure nauséabonde
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Certains
hommes politiques modérés essaient de sauver la dynastie en sacrifiant
Nicolas. En vain ! Nicolas est arrêté par le Gouvernement provisoire. Il
va s'en étonner et répéter à tous ceux qu’il rencontre : Savez-vous que désormais le Tsar est privé de liberté.
Alexandra, est encore en liberté au palais de Tsarskoïe Selo avec
quelques fidèles. Elle est protégée par les gardes à cheval de Novgorod.
La famille du Tsar transformée en jardiniers
L'anglais reste dans l'histoire le peuple perfide par excellence.
Peu à peu les conditions de détention se durcissent. De simples soldats donnent des ordres au Tsar déchu, malgré les interventions des officiers et pendant cinq mois ces gardes sont insolents avec ses filles . Le Tsar se dit cloîtré avec sa famille comme des prisonniers
Ces derniers sont farouchement hostiles au dernier souverain. Ils excitent en permanence la fureur populaire contre le tyran, buveur de sang et contre l’Allemande, propos qui ne sont pas sans rappeler les surnoms du roi Louis XVI de France et de sa femme. D'ailleurs, ils évoquent sans cesse le précédent de la fuite de Louis XVI et son arrestation à Varennes. Pour prévenir une telle possibilité de retour des Romanov sur la scène de l’histoire, ces personnes redoutables doivent être remises au Soviet.
Nicolas ne peut pas partir du palais de Tsarskoïe Selo, même en Crimée. Selon les rares témoins, il lit, jardine, marche et surtout prie pour que sa patrie et son armée restent fidèles à leurs alliés. Il est vêtu de son uniforme tout simple et porte sa croix de chevalier de Saint-Georges sur le cœur. Les premières vexations se multiplient et lui et les siens comprennent qu’ils ne sont pas des citoyens ordinaires, mais des ennemis de la révolution. Ils assistent impuissants à tous les sursauts de celle-ci et à l’irrésistible avancée des troupes allemandes.
Un sauveur ?
Kerensky
Kornilov
Cependant, selon Paxton, si le général Kornilov avait réussi dans son entreprise, l'issue la plus probable aurait été une simple dictature militaire, car la démocratie était en Russie un concept encore trop neuf pour fournir la mobilisation de masse contre-révolutionnaire caractéristique d'une réaction fasciste. Kornilov donne néanmoins un peu d’espoir à la famille de Nicolas et à ses autres proches.
Tobolsk (août 1917)
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Nicolas et sa famille peuvent se promener en ville avec des gardiens et recevoir des prêtres. Mais les conditions de vie sont très difficiles. La maison du gouverneur a été pillée, vandalisée. Nicolas II note : Depuis quelques jours, nous recevons du beurre, du café, des gâteaux secs et de la confiture de la part de braves gens qui ont appris que nous avions dû comprimer nos dépenses de nourriture. Des passants s'arrêtent parfois devant la maison et bénissent la famille impériale en faisant un signe de croix. Les gardes les chassent mollement. Nicolas joue aux Dames avec ses geôliers . Nicolas regrette son abdication en apprenant avec bien du retard les nouvelles du pays. Le décret du 26 octobre 1917 prive les grands propriétaires fonciers de leurs terres, sans indemnité. De ces 367 millions d'hectares, 152 constituaient de grands domaines, appartenant à la famille impériale et aux nobles.
A partir du 1er mars 1918, Nicolas Romanov et sa famille sont mis à la ration de soldat. Faute d'argent ils renvoient dix domestiques et peuvent plus acheter de beurre et de café. Les soldat qui les gardaient jusqu’à présent furent remplacé par des plus jeunes, plus arrogant, plus grossier avec une allure crapuleuse.
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A Tobolsk, le pouvoir bolchévique est instauré que le 15 avril 1918. Dès que les bolcheviks prennent le pouvoir le sort des captifs s’aggrave. Nicolas est contraint d’ôter ses épaulettes. Ils sont traités désormais comme de véritables prisonniers. Les anciens combattants qui les gardaient sont remplacés par des gardes rouges
. Lénine pense qu’il faut exterminer une centaine de Romanov, et en mars 1918 il ne décide de les faire exécuter sans procès
. Le pouvoir bolchevik considère que le Tsar ne peut être ramené à Kronstadt avant la débâcle des rivières. A Moscou, la nouvelle capitale, on décide que le problème de l’ex-tsar n’est pas à l’ordre du jour.
Les monarchistes ne sont pas non plus très soucieux du sort de leur Tsar. Certes un ex-sénateur Tougan-Baranovski achète une maison en face de la résidence du gouverneur et creuse un tunnel. Mais il est entouré d’un nombre de personnes limités et ce projet n’est pas terminé quand Nicolas est emmené à Iekaterinbourg
. Il est vrai que beaucoup de ses partisans sont morts au front ou tués par les révolutionnaires. Les autres sont souvent en prison ou exilés.
Tout d'un coup, peut-être du fait de rumeurs d'évasion, Iakov Sverdlov estime que le problème des Romanov est à l’ordre du jour.
Les parents et la Grande duchesse Maria partent sous bonne garde pour contresigner le traité de Brest-Litovsk. Ils vont refuser de le faire par patriotisme et par fidélité à leurs alliés occidentaux, qui viennent de refuser de les recevoir.
La maison à destination spéciale (avril 1918)
Arrivée du tsar Nicolas II, en avril 1918, à Ekaterinbourg.
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Le 2 mai 1918, le Praesidium du Comité central décide de déplacer les Romanov de Tobolsk à Iekaterinbourg, mais Omsk revendique aussi leur présence. Les grandes-duchesses Olga, Tatiana, Anastasia, le tsarévitch Alexei, Pierre Gilliard, Sydney Gibbs et quelques autres servants quittent Tobolsk. A bord d'un bateau, les grandes-duchesses sont brutalisées par leurs gardes à la recherche de leurs diamants et d'or. Gibbes, qu'on empêche d'aller les secourir, écrira : Je reste hanté le reste de sa vie par le souvenir des cris des grandes-duchesses.Cette dernière étape du martyr des Romanov va être particulièrement affreuse.
Quand Nicolas comprend que sa destination est Iekaterinbourg il déclare : J’irai n’importe où, mais surtout pas dans l’Oural.Selon Hélène Carrère d'Encausse : Cette ville estdans l’Oural rouge, peuplée d’extrémistes –bolcheviks, anarchistes et socialistes-révolutionnaires – qui réclament bruyamment l’exécution du buveur de sang.
Les Romanov sont confiés au commissaire militaire pour l’Oural, Isaac Golochekine, un des compagnons de Lénine, arrivé de Suisse avec lui, mais qui est surtout ami de Iakov Sverdlov. La garde de la famille impériale est assurée par des hommes ayant toute sa confiance. Ce sont des ouvriers travaillant dans les usines avoisinantes. Le commandant Avdeïev commande la garde extérieure et intérieure de la villa Ipatiev.
Avdeïev est un ivrogne au vin mauvais avec un passé de voyou. Il aime humilier ses prisonniers. Violent et borné, il n'adresse la parole à l'ancien Tsar qu'en le traitant de buveur de sang.
Isaac Golochekine fait partie de ces nombreux juifs athées qui dirigent la révolution bolchévique (Trotsky, Zinovyev, Radek, Litvinov... ). Il faut voir en cela l'aboutissement d'un complot mondial juif. En 1917, les juifs acquièrent du fait de la révolution des droits équivalents à ceux des orthodoxes et ils sont très reconnaissants envers les bolcheviks. Il en a été de même en France en 1789 pour les juifs, mais ils ne dirigèrent pas la nation. Par contre en Russie ils sont au pouvoir. Staline, le Géorgien, va les éliminer peu à peu et s'en prendre à la religion juive bien plus efficacement que les pires antisémites tsaristes.
Le logement du commandant et de dix autres gardes se situe à l'étage réservé à la famille impériale. Cette cohabitation est source pour les membres de la famille impériale de nombreuses vexations. Ils sont les victimes d'incessants quolibets de la part des gardes, de plaisanteries douteuses à l'encontre des jeunes grandes-duchesses, qui couvrent les murs d’inscriptions obscènes et volent tout ce qu’ils peuvent, dont les provisions destinées à l’ancien Tsar et ses proches. Aucune intimité n'est possible pour chacun des membres de la famille de Nicolas II de Russie, qui sont dans l'obligation de partager cette maison sale et sans aucun confort avec leurs geôliers. Une palissade est élevée autour de la villa Ipatiev. Les vitres sont recouvertes de peinture et les détenus reçoivent l'ordre de laisser leurs portes ouvertes.
Les assassins
Yakov Mikhaïlovitch Yurovsky (1878-1938)
Chef des meurtriers de la famille royale.
Chef des meurtriers de la famille royale.
Selon l'enquête du général Dieterichs et Ivan Plotnikov, professeur d'histoire à la Maksim Gorky Ural State University, les meurtriers sont : Yakov Yurovsky, Gregory Nikulin, Mickaiel Medvedev, Piotr Yermakov, S.P. Vaganov, A.G. Kabanov, Piotr Medvedev, V.N. Netrebin, et Y.M. Tselms. Il n'ajoute pas Isai Rodzinski qui est pourtant un membre important de la Cheka locale. Les autres gardes sont tous des êtres frustres très peu instruits, des étrangers qui ne comprennent pas les propos des prisonniers et ne cherchent pas à les comprendre.
* Le commandant Yakov Yurovsky est le fils d'une riche fourreur juif, Isidor Weisbart. Weisbart a été pris en flagrant délit de vol d'une grosse somme d'argent, mais il n'est pas condamné. Il a émigré plusieurs fois et été contraint par le passé de résider à Iekaterinbourg par le pouvoir tsariste.
Grigory Nikulin, tchekiste, commande en second les assassins de la famille Romanov.
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* Piotr Yermakovest l'assassin de Nicolas et d'Anastasia. Cette nuit il est saoul et doit tirer plusieurs fois pour achever ses victimes qui pleurent et hurlent.
* Mickaiel Medvedev veut avoir le privilège d'assassiner le Tsar. Mais on ne lui accorde pas alors il se réserve la plus grandette des quatre sœurs.
*Piotr Medvedev est son fils. Il tire. Mais sur qui ???
Imre Nagy, accusé par les historiens soviétiques, après son rôle lors de la révolution hongroise de 1956, d'être l'un des criminels ne peut être sur place.
En dehors de la villa Ipatiev la situation de l’État bolchevik se dégrade :
* crise diplomatique avec l’Allemagne, qui occupe l’ensemble de la Pologne, les pays baltes, une partie de la Russie Blanche, et l’Ukraine
* débarquement des alliés à Mourmansk et des Japonais à Vladivostock
* soulèvement de la Légion tchèque et formation d’une armée anti-bolchevique composée de libéraux, de socialistes-révolutionnaires et de monarchistes à Samara, au sud d’Iekaterinbourg.
Il est trop tard pour transférer l’ex-tsar et sa famille dans une zone plus sure. C’est un problème aigu pour Lénine. Il faut supprimer Nicolas et tous les siens.
Nicolas II comprend très bien la situation deux jours avant son assassinat : Au fond, je suis déjà mort... mort mais pas encore enterré.
Le massacre de la famille impériale
Iakov Salomon dit Sverdlov
Ordonne de massacrer la famille impériale.
Ordonne de massacrer la famille impériale.
Yakov Sverdlov, de son vrai nom Solomon, a un rôle capital dans ce crime monstrueux. En 1990, l'historien Edvard Radzinsky retrouvera les mémoires du garde du corps de Lénine, Alexei Akimov, qui raconte comment il transmet personnellement l'ordre d'exécution de Lénine sous forme de télégramme également signé par Yakov Sverdlov. Akimov a la bonne idée de conserver la bande télégraphique dans ses archives. Radzinsky montre que Léon Trotsky va écrire que c'est Sverdlov qui l'informe du massacre de toute la famille impériale : Nous l'avons décidé ici.Ilitch croyait que nous ne devrions pas laisser aux Blancs une bannière pour se rallier, en particulier dans les circonstances actuelles difficiles.
version hollywood politicaly correct la réalité est toute autre
le carnage a duré 20 minutes, avec massacre à la hache et à la baïonnette
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Piotr
Ermakov, examinent les terrains du côté de Koptiaki, à dix-huit
kilomètres de Iekaterinbourg, afin de trouver un endroit assez discret
pour y enterrer les corps et garder secret le lieu de l’inhumation.Début juillet, l'armée de Koltchak s'approche dangereusement de Iekaterinbourg, où sont enfermés le Tsar Nicolas II et sa famille.
Le Comité central du parti bolchevique, alors favorable à un procès public du dernier des Romanov, envoie à Iekaterinbourg Golechtchekine, un bolchevik parfaitement sur, pour ramener Nicolas II et sa famille à Moscou et organiser le procès.
Le 12 juillet, les officiers de l'Armée rouge préviennent que la chute de la ville n'est plus qu'une question de jours. Lénine et une partie du Bureau Politique décident alors secrètement d'exécuter le Tsar sans aucune autre forme de procès.
Le 16 juillet, Yakov Sverdlov reçoit de Iakov Sverdlov, à Moscou, l'autorisation d'abattre toute la famille.
Le massacre de Nicolas II et sa famille en 1918.
Le groupe entre et, en riant, l'un d'eux dit au Tsar: N'ayez peur Votre Majesté, nous ne faisons que vous exécuter ! Puis, les premières balles tuent sur le coup le Tsar, sa femme et leurs serviteurs. Les autres balles loupent les filles du Tsar. Le groupe s'approche d'elles et les exécute d'une balle au visage. Puis, tous les corps sont achevés à coup de hache et de baïonnette. Selon le récit du chef du détachement des tueurs Iakov Iourovski le Tsarévitch malade, porté son père, est achevé sauvagement. Un des bourreaux bat à mort le chien de l'enfant, Jimmy, avec la crosse de son fusil.
Les victimes sont au nombre de onze : Nicolas II, sa femme Alexandra de Hesse-Darmstadt, ses quatre filles Olga Nikolaïevna de Russie (1895-1918), Tatiana Nikolaïevna de Russie, [Maria Nikolaïevna de Russie (1899-1918) et Anastasia Nikolaïevna de Russie, son fils Alexis Nikolaïevitch de Russie, le médecin de la famille Ievgueni Botkine, la femme de chambre Anna Demidova, le valet de chambre Alekseï Trupp et le cuisinier Ivan Kharitonov.
Selon Marc Ferro, l'approche des armées blanches ne fournit que le prétexte pour appliquer une décision arrêtée en fait de longue date. Les Blancs accueillent la mort de la famille impériale avec assez d'indifférence.
Du massacre à la réhabilitation
Le puit de mine
La famille impériale massacrée
Iakov Iourovski s'avise vite cependant que les Blancs ne tarderont pas à les retrouver. La nuit suivante, aidé d'un autre commando, il repêche les cadavres et les emmène plus loin dans la forêt. À un moment, le camion s'enlise définitivement dans le sentier et il décide de les enterrer sur place. Après avoir fait brûler deux corps, les hommes de Iakov Iourovski préparent une fosse commune pour les autres. Ils y installent les corps, les aspergent d’acide sulfurique pour empêcher leur identification s’ils étaient retrouvés, puis remplissent la fosse en plaçant, par dessus, des traverses de chemin de fer.
Deux jours plus tard, Iakov Iourovski part pour Moscou, emmenant avec lui les biens des Romanov. Il est également chargé de convoyer jusqu’à la capitale l’or des banques de l’Oural.
La destruction totale des restes a pour but d’éviter qu’ils ne deviennent des reliques et de permettre à des pseudo-historiens ou des escrocs de nier le massacre ou surtout de faire croire à l’existence de survivants. Le massacre de la famille est même remis en cause par des journalistes A. Summers et Tom Gold en 1976.
Iakov Sverdlov fait biffer la mention concernant la famille sur un tract annonçant le massacre. Lénine de son côté nie qu’il est pour quelque chose dans le meurtre des enfants de Nicolas et des membres de sa famille.
Après la reprise de la ville d'Iekaterinbourg par la légion tchèque, les pièces de la villa où ont eu lieu le massacre sont placées sous scellés. Le général tchécoslovaque Radola Gajda installe son état-major à l'étage. Son bureau personnel se trouve alors dans la pièce affectée au tsar et à la tsarine. Le général français Maurice Janin va en oublier les objectifs de sa mission en Sibérie, auprès de l'amiral Kotchak, pour se consacrer à ce drame.
Ekaterinburg
In 1977, Moscow had the Ipatiev house destroyed.
Le 7 février 1919, l'amiral Alexandre Vassilievitch Koltchak, chef des armées blanches, confie l'enquête à Nicolas Sokoloff et Mikhaïl Dieterichs sur la mort du Tsar Nicolas II de Russie et sa famille. Le juge Nicolas Sokoloff découvre dans un puits de mine, dont parlent aussi les bourreaux, des vêtements et des objets personnels, dont six buscs de corsets de femme, appartenant aux six victimes féminines.
(konisberg.centerblog.net) |
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