lundi 16 avril 2012

J’amalgame l’islam à l’islamisme, n’en déplaise à Moussaoui

J’amalgame !

J’amalgame l’islam à l’islamisme.

J’amalgame l’islam à l’islamisme, n’en déplaise à M. Moussaoui, président du CFCM, Conseil français du culte musulman, qui s’est répandu sur tous les médias, dans la semaine suivant la tuerie de Toulouse, pour cacher aux Français la vraie nature de l’islam. Cacher, puisque pour nous vendre un vernis humaniste du coran, il a pris un verset d’une sourate particulièrement belliqueuse. En citant régulièrement de façon incomplète le verset 32 de la sourate 5, « quiconque tuerait une personne, c’est comme s’il avait tué tous les hommes », il s’est bien gardé de citer des versets suivants dépourvus d’humanisme.

Tout d’abord, M. Moussaoui a oublié l’essentiel du verset qui en change le sens : « quiconque tuerait une personne non coupable d’un meurtre ou d’une corruption sur la terre, c’est comme s’il avait tué tous les hommes ». Ce qui signifie qu’il n’y a aucun problème pour tuer éventuellement une personne coupable d’une corruption sur la terre. Et comme Allah nous explique par ailleurs qu’une des corruptions est de ne pas croire en son message, les non musulmans ne sont donc pas inclus dans le cas de figure non-violent énoncé par ce verset.

D’ailleurs les versets 36 et 37 de la même sourate annoncent qu’Allah réserve aux mécréants qui s’opposaient à Mahomet un châtiment douloureux et permanent. Dans le verset 82, les juifs et les chrétiens associateurs sont présentés comme les ennemis les plus acharnés des croyants. « Beaucoup d’entre eux sont pervers », sauf ceux qui « ont reconnu la vérité », c’est-à-dire l’authenticité du coran.

J’amalgame l’islam à l’islamisme, n’en déplaise aux bien-pensants étonnamment dépourvus de tout esprit critique dès lors qu’ils devraient réfléchir aux mécanismes psychologiques induits par une lecture approbative et admirative du coran. Là subitement, ceux qui voient de l’amalgame ou de la stigmatisation derrière toute lecture critique du coran sont incapables de percevoir que la pratique de l’amalgame est régulière dans le coran, particulièrement contre les juifs qui refusent de se convertir à l’islam : « Ils sont attentifs au mensonge et voraces de gains illicites », énonce le verset 42 de la sourate 5. L’usage de ce « ils » généralisant ne dérange pas les islamobéats qui ne perçoivent pas toute la discrimination pratiquée à l’égard des non-musulmans, prônée par cette religion intrinsèquement ségrégative.

J’amalgame l’islam à l’islamisme, car quoiqu’une des armes de prédilection des musulmans soit de répliquer à leur contradicteur qu’il faut remettre toute critique d’un verset coranique dans son contexte, la façon dont sont rédigés certains versets a valeur d’affirmation absolue, par-delà l’affirmation de ce contexte. Ainsi un musulman, suivant le coran, ne pourra être enclin à la miséricorde : (s9, v113) « Il n’appartient pas au Prophète et aux croyants d’implorer le pardon en faveur des associateurs, fussent-ils des parents alors qu’il leur est apparu clairement que ce sont les gens de l’Enfer. » Qu’un chrétien dise que le Christ est fils de Dieu, et il mérite que Dieu l’anéantisse (s9, v30).

J’amalgame l’islam à l’islamisme, n’en déplaise aux groupies du multiculturalisme ignorantes des réalités de l’islam, qui ne savent pas que le coran appelle au séparatisme, appelant à ne pas prendre pour amis des non-musulmans : (s3, v118) « Ô les croyants, ne prenez pas de confidents en dehors de vous-mêmes: ils ne failliront pas à vous bouleverser » ; (s58, v22) « Tu n’en trouveras pas, parmi les gens qui croient en Allah et au Jour dernier, qui prennent pour amis ceux qui s’opposent à Allah et à Son Messager, fussent-ils leur pères, leur fils, leurs frères ou les gens de leur tribu » ; une religion qui donc appelle même ses fidèles à rejeter leurs parents ou leurs enfants s’ils rejettent la religion islamique. Une religion qui refuse aussi que les musulmanes épousent des non-musulmans, sauf s’ils se convertissent, car les enfants sont automatiquement musulmans s’ils sont générés par un musulman.

J’amalgame l’islam à l’islamisme, l’islam étant un système totalitaire, car cette idéologie politico-religieuse a la prétention de gérer la totalité de la vie privée des individus, jusqu’à leur indiquer la façon de se nettoyer le derrière après un besoin ; l’islam y est imposé à tous, les non-musulmans étant promis à un sort subalterne et à une soumission dhimmie ; les individus sont soumis à une propagande incessante, scandée par les cinq appels journaliers à la prière, martelant l’unicité de Dieu ; l’appareil policier est le plus sophistiqué qui soit, représenté par la gigantesque pression sociale livrant tout individu à un espionnage permanent pour s’assurer qu’il agit de façon islamiquement correcte ; à défaut de se soumettre à un chef vivant, les individus doivent se soumettre à Allah et à Mahomet « le beau modèle », véritable guide, duce, conducator, dont il faut s’efforcer d’imiter les actes et paroles retranscrits par le coran et les hadiths.

J’amalgame l’islam à l’islamisme, car le coran, à défaut d’évoquer une pureté raciale, souligne la pureté de l’oumma, voyant de l’impureté ou de la perversité chez les non-musulmans (s61, v5), les homosexuels, les mangeurs de porc ; le coran dit des musulmans qu’ils sont la meilleure communauté du monde (s3, v110) et des hommes qu’ils sont supérieurs à leurs épouses.

J’amalgame l’islam à l’islamisme, car la religion islamique ne conçoit pas le doute : (s49, v15) « Les vrais croyants sont seulement ceux qui croient en Allah et en Son messager, qui par la suite ne doutent point […] Ceux-là sont les véridiques. ». Derrière toute critique de l’islam est perçue l’œuvre du diable. Ce soupçon coranique d’un satan permet de dénier par avance toute légitimité à toute critique ; c’est bien là la marque d’un système de pensée clos et totalitaire.

J’amalgame l’islam à l’islamisme, l’islam voulant s’imposer au monde ; (s48, v28) « C’est Lui [Allah] qui a envoyé Son messager [Mahomet] avec la guidée et la religion de vérité [l'Islam] pour la faire triompher sur toute autre religion. Allah suffit comme témoin. » ; (s8, v39) « Et combattez-les jusqu’à ce qu’il ne subsiste plus d’association, et que la religion soit entièrement à Allah. » ; (s9, v33) « C’est Lui qui a envoyé Son messager avec la bonne direction et la religion de la vérité, afin qu’elle triomphe sur toute autre religion, quelque répulsion qu’en aient les associateurs. »

J’amalgame l’islam à l’islamisme, car Mahomet « le beau modèle » fut le premier islamiste, celui qui fit exterminer et égorger dans des fosses les 800 prisonniers de guerre de la tribu juive Banu Qurayza alors que s’étant rendus sans combattre, ils ne représentaient plus une menace, celui qui fit réduire au silence les Guillon de son temps comme la poétesse Asma bint Marwan coupable de vers irrévérencieux à l’égard du fondateur de l’islam.

Mahomet fut le premier acteur de cette volonté islamique d’accomplir la colonisation des esprits et du monde, celui qui imposa l’ordre de la charia, celui qui fit tuer tous ceux qui osèrent contester la domination coranique, n’acceptant la présence de ceux qui refusèrent de se convertir qu’à la condition qu’ils restent dans une position sociale subalterne et soient l’objet du mépris annoncé à tous les mécréants promis aux pires tourments de l’enfer. Mahomet fut celui qui imposa sa conception polygamique inégalitaire à ses épouses et maîtresses auxquelles il refusa la plus élémentaire réciprocité adultérine, en les cloîtrant dans des espaces confinés.

J’amalgame l’islam à l’islamisme, car tous les déclassés, les sans repères, les frustrés ne passent pas à l’action terroriste. Dans toute société, on trouvera ces spécimens dépourvus, désavantagés et insatisfaits. Pour autant nulle société, civilisation ou système de pensée, dans les dix dernières années, a produit autant de criminels et de terroristes agissant au nom d’une religion ou d’une idéologie politique, que les sociétés ou communautés islamiques. Ainsi depuis le 11 septembre 2001, plus de 18 000 actes terroristes ont été perpétrés à travers le monde au nom de l’islam. La folie bien réelle de ces « fous de Dieu » a bon dos. Il est bien surprenant de ne pas saisir que le contenu coranique par ses approximations et contradictions est un bon déclencheur de cette folie.

J’amalgame l’islam à l’islamisme, car même en adoptant le point de vue des tenants d’un islam modéré ou de ceux qui nous prescrivent un islam des lumières qui serait le produit d’un islam réformé, la lecture du coran n’aboutit pour un lecteur ordinaire qu’à un vaste embrouillement ; ainsi un dieu omniscient et bon, voulant guider des êtres humains à mieux agir dans leur vie, leur aurait simplifié la tâche en prescrivant des sourates les plus claires et les plus compréhensibles possibles. Au lieu de cela selon Malek Chebel, c’est un livre qui manque de clarté.

Un dieu soucieux de clarté aurait adressé aux hommes un simple énoncé ; par exemple, « quelles que soient les circonstances, hormis une situation où votre existence physique est directement menacée, vous ne frapperez pas une femme » ; au lieu de cette simplicité, le prétendu Allah aurait envoyé le verset 34 de la sourate 4 prescrivant de frapper les épouses désobéissantes.

Les tenants de l’islam modéré sont alors bien sûr gênés. On assiste donc aux efforts désespérés d’un musulman (1) pour effacer l’ignominie de ce verset afin de se prouver qu’ « un musulman [ne pourrait] à ce point être dénué de sens moral, d’éthique, qu’il en vienne à se demander si sa religion, Dieu, son Prophète, son Livre, aient pu l’autoriser à frapper sa femme, une femme. » Il n’y parvient que par des contorsions laborieuses et peu convaincantes, nécessitant pas moins des centaines de lignes ; une explication du texte divin plutôt guignolesque.

J’amalgame l’islam à l’islamisme, car des versets coraniques favorisent l’instauration d’un fond de paranoïa parmi les musulmans. Comme le verset 22 de la sourate 58 déjà précédemment évoqué qui exige des musulmans de ne pas prendre pour amis des non-musulmans, car ils doivent se méfier de ne pas être influencés par les opinions tentatrices des non-musulmans qui pourraient les faire écarter de la foi et d’une bonne conduite musulmane.

Le mode de pensée mahométan très victimaire explique-t-il cette propension plus qu’ordinaire de nombreux musulmans à se poser systématiquement en victimes, comme on a pu le voir de façon inouïe lors de l’affaire Merah. Ainsi, après avoir fait part d’une compassion minimale et fort réduite à l’égard des victimes, la préoccupation majeure des responsables musulmans a-t-elle été de dédouaner l’islam de ses responsabilités en présentant Merah comme un bon petit garçon victime de la société française et des stigmatisations qui ont bon dos. Les vraies victimes du tueur ont ainsi vite été oubliées par les médias généralistes pour s’interroger sur la personnalité de la pauvre victime Merah.
Les musulmans qui s’affirment modérés n’ont pas été en reste, comme le montrent les titres de deux articles du journal en ligne oumma.com, qui se veut la voie d’un islam modéré : « Le Cheikh Qaradaoui victime collatérale de l’affaire Mérah » et « Le voile, le halal et Merah : les nouveaux ingrédients du populisme français » (2). D’un côté, un prédicateur islamiste antisémite présenté comme « un savant de renommée internationale » est présenté comme une victime. Et de l’autre, une préoccupation laïque sur le foulard et sur la viande halal est mise sur le même plan que « la diabolisation du forcené, Mohammed Merah ».

Toutes les guerres entreprises par Mahomet sont comme par hasard présentées par les historiens musulmans comme des réponses aux agressions que Mahomet et ses partisans auraient subies. Pourquoi alors sont-elles suivies de conversions forcées des tribus vaincues ? Et lorsque celles-ci se révoltent contre cet état de fait, les musulmans ne voient encore que légitime défense de leur part d’écraser ces rebellions.

Le premier combat des Arabes musulmans contre l’empire byzantin a lieu à la bataille de Mu’ta en 629 ; il s’explique par le meurtre d’un émissaire qui avait été envoyé vers un des chefs des ghassanides, tribu arabe chrétienne vassale de l’empereur byzantin. Partout le meurtre d’un émissaire a été le prétexte cynique à des conquêtes, vieille ficelle impérialiste pour effectuer des invasions à travers les siècles ; mais l’historiographie musulmane préfère insister sur l’usuelle victimisation du miséricordieux Mahomet et de ses guerriers, pour expliquer la conquête des esprits.

Cette paranoïa ambiante rejoint l’absence de doute en l’authenticité du message de Mahomet ; comme l’observent généralement les psychiatres, sûr de tout, le paranoïaque ne doute de rien.

J’amalgame l’islam à l’islamisme, comme le font certains musulmans qui revendiquent un islam politique et qu’on s’efforce de nous présenter comme modérés. Ainsi en 2007, le premier ministre de la Turquie Erdogan exposait : « L’expression ‘islam modéré’ est laide et offensante, il n’y a pas d’islam modéré. L’islam est l’islam. »

J’amalgame l’islam à l’islamisme, en dépit du refus exigé par toutes les élites politiques et médiatiques de tout amalgame, refus qui a empêché les Français de réfléchir lors de cette campagne présidentielle sur les liens éventuels entre les difficultés d’intégration de certaines personnes de culture musulmane et le formatage idéologico-religieux auquel elles sont soumises depuis l’enfance. Ce n’est pas avec du non-dit ou de la désinformation que l’on permettra l’émancipation des personnes de culture musulmane souvent non informées des aspects totalitaires de la religion islamique et des facettes négatives de Mahomet. Se censurer ou refuser de s’informer sur le sujet ne contribue pas à faire évoluer positivement l’humanité.

J’amalgame l’islam à l’islamisme, quoique conscient que la grande majorité des musulmans n’ont pas conscience de ce système totalitaire et ne sont pas informés des méfaits de Mahomet et de l’impérialisme islamique ; conscient également que l’islam n’a la plupart du temps historique pas été appliqué rigoureusement comme le souhaitait Mahomet, avec des poches de laxisme qui ont permis en certains espaces islamiques que soient consommés de l’alcool et des stupéfiants, que soient tolérées la prostitution et l’homosexualité, que puisse être vécue une promotion sociale pour quelques dhimmis, que soit mise en sommeil la guerre sainte …

Quoique conscient que la très grande majorité des musulmans de ce monde ne partage pas en son for intérieur la volonté de pratiquer la guerre sainte, et n’hésite pas à avoir des relations amicales avec des non-musulmans, l’islam édicté et pratiqué par Mahomet, vécu par ses contemporains est plus proche de celui des islamistes que de celui des tenants d’un islam qualifié de modéré, et à ce titre l’idéologie islamique représente toujours un très grand danger latent et potentiel pour la paix de l’humanité.

J’amalgame donc l’islam à l’islamisme, et quoique vous entrepreniez contre moi ou contre nous qui pratiquons l’amalgame, vous ne nous empêcherez pas d’amalgamer l’islam avec l’islamisme ; mais comme en moi est toujours présent le doute et que je suis attaché à la liberté d’expression, je reste toujours prêt à discuter avec quiconque pourra me prouver que nous avons eu tort d’effectuer ce rapprochement. Pour l’instant on est loin de ces preuves, la démonstration d’un islam des lumières ne tournant qu’à l’invocation.

Mais pour nous apporter la preuve d’une volonté et surtout d’une capacité de réformer l’islam, pratique religieuse, en une pratique islamique moderne et éclairée, le débat concernant le bien-fondé de l’amalgame évoqué ici ou son absence de pertinence sera incontournable ; et ce ne seront pas nos mises à l’index, vestiges d’une autre époque, qui rassureront sur cette volonté de réforme.

Nous attendons tous ce débat.

Jean Pavée

(1 )http://oumma.com/Frapper-sa-femme-avec-le-Coran-1-2

http://oumma.com/Frapper-sa-femme-avec-le-Coran-et

(2) http://oumma.com/12048/le-cheikh-qaradaoui-victime-collaterale-de-laffaire-me

http://oumma.com/12130/le-voile-le-halal-et-merah-les-nouveaux-ingredients-du

(ripostelaique.com)

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