22 AVRIL 1961 – 22 AVRIL 2012
- par Pieter KERSTEN
- MÉMOIRE -
Il
y a 51 ans, commençait la révolte des Centurions et ironie de
l’Histoire, ce même jour, le Peuple Français est appelé à voter pour
élire son nouveau Président !
Petit rappel des faits :
En 1959, le général CHALLE
avait gagné la guerre d’Algérie. Coupé de ses bases tunisiennes et
marocaines par des barrages imperméables, le FLN mourait d’asphyxie. Les parachutistes avaient largement contribué à cette victoire.
En
avril 1961, c’est pour ne pas se perdre que des militaires, parmi
lesquels une majorité de paras, choisirent de se révolter contre une
politique qui les conduisait à renier leur combat, leurs certitudes,
leur fidélité, leur espérance, leur honneur.
Plus
tard, aucun d’entre eux ne sera surpris par la tournure des évènements.
Ils connaissaient la nature profonde du FLN. Ils avaient découvert les
ramifications qui menaient des maquis algériens à Moscou et à Pékin. À
maintes reprises, depuis la désertion de l’aspirant MAILLOT, ils avaient
détecté le travail de sape du Parti Communiste « Français » et de
certains complices socialistes et si les communistes du monde entier et
leurs compagnons de route se servaient des aspirations légitimes des
populations, les officiers parachutistes ne se faisaient aucune
illusion : ce n’était pas par grandeur d’âme, c’était une occasion bénie
de lutter contre les nations occidentales libres et d’imposer à de
jeunes peuples en quête de patrie, leur idéologie marxiste.
Il faudra longtemps pour que les observateurs politiques professionnels reconnaissent qu’ils se sont lourdement trompés…
Lorsque le 22 avril 1961 au petit jour, le général CHALLE
annonce qu’il est revenu prendre la tête de l’armée et proclame sa
volonté de gagner la guerre afin que l’Algérie puisse rester dans un
cadre français, les parachutistes se rallient à lui, à la
quasi-unanimité ! Si quelques problèmes se posent aux chefs de corps, il
ne s’en pose pas beaucoup aux cadres subalternes, habitués à suivre
fidèlement leurs chefs.
Depuis longtemps les jeux sont faits : l’immense majorité des paras se bat pour l’ALGÉRIE FRANCAISE.
Pourquoi le lieutenant DEGUELDRE, l’homme du rang et le lieutenant GODOT,
l’homme de l’élite, le fort en thème, l’éternel premier, vont-ils se
retrouver côte à côte dans l’ombre et la violence ? Quelle force
mystérieuse poussera donc le premier jusque sous les balles d’un peloton
d’exécution, et le second dans les prisons où il sacrifiera sa
jeunesse ?
Tous
ont fait partie d’un corps d’élite et à ceux-là on demande plus qu’aux
autres…Depuis 1946 en effet, on leur a tout demandé : lancer des assauts
décisifs, défendre des positions intenables, sauter dans les
fournaises, sillonner de jour et de nuit la jungle, les rizières, la
rocaille. On leur a même demandé de se salir les mains pour traquer dans
Alger les poseurs de bombes.
On pouvait tout leur demander comme le dira si bien le capitaine ESTOUP lors du procès des officiers du 1er REP :
-« On
ne m’avait jamais appris à Saint-Cyr à organiser le ravitaillement en
fruits et légumes d’une ville comme Alger. Le 2 janvier 1957, j’en ai
reçu l’ordre.
- On ne m’avait jamais appris à Saint-Cyr à suivre une filière policière…j’en ai reçu l’ordre.
-On ne m’avait jamais appris à Saint-Cyr comment s’exerçaient les fonctions de préfet de police…j’en ai reçu l’ordre.
-On ne m’avait jamais appris à organiser un bureau de vote…à ouvrir un marché…à ouvrir des écoles… »
Étrange,
émouvante litanie du devoir accompli sans hésitation ni murmure par des
hommes habitués à aller jusqu’au bout de leurs ressources, toujours
prêts à tenter l’impossible.
On
a donné d’eux l’image de loups affamés, durs, courageux, exigeants
envers les autres, parce que surtout exigeants envers eux-mêmes.
On les a jalousés, accusés d’immodestie.
On leur a reproché d’être des vedettes. Ils se sont contentés de hausser les épaules.
Seule leur valeur les poussait au premier rang. C’est la sueur et le sang qui les maintenaient.
Ils en avaient conscience et ils ne se trompaient pas !
Ils ont été trahis, mais ne seront pas oubliés pour autant ! GLOIRE A EUX…
Et demain ?
Pour
que le sacrifice de ces guerriers n’ai pas été vain, pour que la mort
de dizaines de milliers d’Harkis ne soit pas jetée dans les poubelles de
l’Histoire, pour que les souffrances de nos amis Pieds-Noirs n’aient
pas été vécues inutilement, pour que les trahisons et les abjections des
« pourriticards » de la Vème République puissent enfin être punies, il
est indispensable que des millions d’électeurs expriment un vote
sanction ce Dimanche 22 avril 2012, contre les laquais du capitalisme
apatride et les collaborateurs « socialauds-marxistes », ceux-là mêmes
qui sont les véritables responsables des maux qui gangrènent notre
quotidien.
FRANCE : LIBÈRE-TOI ! ! !
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