Mercredi 7 décembre 2011
par sil
1) « Coup de balai au Maroc »
par Frédéric Pons
Le scrutin législatif du 25 novembre confirme la victoire des islamistes et le tassement des autres partis. C’est aussi un succès du roi Mohammed VI.
Mokhtar en est sûr. Ces élections législatives du 25 novembre vont apporter un vrai changement : « Plus d’honnêteté, de nouvelles têtes, des gens qui s’occupent vraiment du pays. » Comme tant d’autres Marocains, il vote islamiste, pour le PJD (Parti Justice et Développement). Ce jeune électeur d’Aïn Aouda, un gros bourg agricole dans la région de Rabat, n’espère qu’une chose : « Un grand coup de balai. Ça ira mieux après. Que le roi reste ! C’est l’entourage qui gêne. » Il se dit pas plus pieux qu’un autre : « J’essaie de ne pas oublier les rituels mais j’ai la zen attitude. »
L’avenir dira si le PJD est aussi “zen” que cela, une fois installé au pouvoir. Ce 25 novembre, il a remporté une victoire “historique”. Il passe de 46 députés sur 325 à 107 sur 395. Ce n’est pas un raz-de- marée car il n’a séduit qu’un tiers des votants mais, pour la première fois au Maroc, des islamistes vont diriger un gouvernement.(pour en savoir plus…)
2) « Maroc : l’islam doit rester dans les mosquées »
par Tahar Ben Jelloun
Il est une expression vide de sens et surtout qui trompe son monde : « islamistes modérés ». Un religieux qui investit le champ politique n’a que faire de la modération. Montesquieu explique dans De l’esprit des lois comment « le bien politique, comme le bien moral, se trouve toujours entre deux limites ». Or les islamistes de par le monde ne connaissent que le versant extrême même s’ils tiennent un discours rassurant.
Nous savons que le religieux et le politique, conjugués avec les techniques modernes de la communication, aboutissent à un régime autocrate. La machine de la régression et de l’annulation des libertés individuelles se met en marche parfois déguisée sous le vocable de « la normalisation » et de « l’authenticité ».
On marie l’irrationnel avec le droit objectif. Cela ne va pas ensemble, pire, cela aggrave les problèmes notamment dans le domaine économique. Le recours aux principes religieux pour lutter contre la pauvreté et la corruption est un leurre, une inadéquation totale avec les principes de modernité. On fait la morale aux gens au lieu de s’attaquer aux racines du mal qui sont d’ordre économique et politique. (lire plus…)
Mercredi 7 décembre 2011
par sil
1) Un religieux musulman interdit aux femmes de toucher aux concombres et aux bananes
LE CAIRE : Un religieux musulman résidant en Europe a statué que les femmes ne devraient pas se trouver à proximité des bananes ou des concombres, afin d’éviter toute « pensée sexuelle. »
Le cheikh anonyme, présenté dans un article publié sur el-Senousa News, a été cité comme disant que si les femmes souhaitent manger ces aliments, une autre personne, de préférence un homme de la famille tel leur père ou leur mari, doit couper ces aliments en petits morceaux et leur servir. Il a dit que puisque ces fruits et légumes « ressemblent au pénis », ils pourraient exciter les femmes ou « leur inspirer des pensées sexuelles ». Il a ajouté les carottes et les courgettes à la liste des aliments interdits pour les femmes.(pour en savoir plus…)
2) Le prédicateur Mustafa al-Adawi a émis une fatwa interdisant aux femmes musulmanes de porter des hauts talons car ils sont objets de séduction pour les hommes.
“Une femme ne peut porter des talons hauts que pour séduire son mari, mais elle ne peut pas le faire en dehors de sa maison”, a-t-il dit. (pour en savoir plus…)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire