jeudi 30 octobre 2008

VIVE LA SOUPE AU COCHON !

Soupe populaire identitaire : saison 6 15 octobre 2008

Communiqué de l’association Solidarité Des Français "SDF" 13 octobre 2008.

Ça ressemble au titre d’une série de télé-réalité et nous sommes bien dans la réalité ; par contre, nous ne sommes pas devant nos écrans. C’est dans la rue, comme d’habitude, que cette 6ème saison de nos distributions de soupes populaires a redémarré ce lundi 13 octobre.Le bouche-à-oreille a fonctionné (le téléphone arabe ? !) et nos amis sans domicile fixe sont présents. Très vite, la table est mise en place, très vite, chacun reprend son rôle et la grande marmite se vide tandis que les estomacs se remplissent.Nous sommes tous heureux de nous retrouver. Roger et moi, nous nous regardons en riant : ils nous ont manqués, c’est vrai et c’est réciproque !Beaucoup de vêtements ce soir, merci aux donateurs.Une anecdote, cependant, jugez plutôt et dites-nous qui sont les extrémistes et les intolérants : quatre personnes arrivent avec une grosse quantité de vêtements dans des sacs. Après présentation, il s’avère que ces personnes nous ont connues via le site Internet de SDF. Leurs sacs sont entreposés dans le camion, en attendant que le dîner soit fini et que la distribution des affaires commence. Je remarque la mine de plus en plus consternée de ces quatre quidams. De plus en plus coincés…..Jusqu’à me demander une « audience privée » (à l’abri des oreilles de nos SDF).- Excusez-nous, mais on ne s’était pas rendu compte, on ne savait pas qui vous êtes en réalité, on s’est trompé….- Mais pourtant, notre site est sans ambigüité, tout y est clair : les nôtres avant les autres, ça me semble facile à comprendre- Oui, c’est vrai, mais vraiment, ce n’est pas possible, ce sont les affaires de notre pauvre papa qui est décédé, il n’aurait pas voulu qu’on les donne à des gens comme vous- OK, reprenez-les, alors, pas de souci- Oui, mais on ne va pas tout reprendre, juste deux ou trois choses de valeur- Ah mais dites-donc, vous reprenez tout ou vous ne reprenez rien !Et l’un de nos SDF qui comprend ce qui se passe :- Ah d’accord, ma tête vous revient pas, c’est ça ? Vous reprenez ce qui est bien pour le refiler aux (….) et nous, on garde les vieilles fripes ! Allez, reprenez tout, on n’en a pas besoin, de toutes façons !Plutôt penauds, ils reprennent le tout, sous les huées de nos amis. Pour, finalement, jeter sur le trottoir un peu plus loin, ce qui, selon eux, était assez bon pour les nôtres.Racistes anti-blancs, humanitaires de pacotille, généreux pour les autres et sans pitié pour les nôtres, pauvres mecs : je suis sûre que le bol de soupe et le vin de Pays qu’ils ont dégustés (avant de se rendre compte que c’était la bête immonde qui les leur servait !) a dû mal passer et leur provoquer des aigreurs d’estomac. En tout cas, nous avons bien ri de cet épisode, sans toutefois perdre de vue que notre peuple est bien gangréné et que le péril est réel.Le rendez-vous pour la prochaine est fixé au lundi 24 novembre. Ce sera ensuite tous les lundis soirs à partir du 8 décembre.Merci à nos soutiens sans lesquels rien ne serait possible, le combat continue.Odile BONNIVARDPorte-parole de l’association Solidarité Des Français


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Enfin en parlant de nous autour de vous.
Les mœurs décadents des ces dernières années et la politique de l'Etat tentent de nous rendre égoïstes, mais ne nous laissons pas prendre à ce piège, notre culture était basée sur les principes d'entraide, de charité et de fraternité, à nous de les faire revivre.
© Copyright 2006 Solidarité des Français



OBSERVATOIRE DE L'ISLAMISATION DE LA FRANCE ET DE L'EUROPE

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Contre le communautarisme - quatrième de couverture
Un essai de Julien Landfried, Armand Colin, sortie le 7 mars 2007, 196 pages, 18 euros
Le communautarisme ? Naguère absent de notre vocabulaire et de nos préoccupations premières, il s’est en quelques années emparé du terrain et a colonisé bien des esprits. Nous voici, en guise de «progrès», promis à la juxtaposition ethnique, religieuse ou sexuelle. Des minorités victimaires aux «lois mémorielles», de la discrimination positive aux «minorités visibles», du politiquement correct à la pénalisation des débats, de l’importation du conflit israélo-palestinien aux ethno-régionalismes, quel déferlement ! Certains imaginent le phénomène soluble dans la République. C’est exactement le contraire qui est en train de se passer. Le chantage exercé par des entrepreneurs communautaires non représentatifs rencontre la complaisance médiatique et bénéficie du soutien de maint responsable. Une partie de nos élites, jouant les apprentis sorciers, croit avoir trouvé la martingale pour durer : on gomme le peuple souverain, on gère la division et la concurrence communautaire… Le présent essai apporte la démonstration magistrale d’une collusion entre petites lâchetés, grand cynisme et abandon résolu de tout projet égalitaire. Et dessine les contours d’une – très urgente – contre-attaque républicaine. Julien Landfried est le cofondateur et directeur de l’Observatoire du communautarisme (
www.communautarisme.net, qui publie depuis 2003 des analyses de chercheurs et d’intellectuels sur le communautarisme, la laïcité, les discriminations et le racisme. Illustration de couverture : Franck Resplandy
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quatrième de couverture
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http://www.communautarisme.net/contre/Contre-le-communautarisme-quatrieme-de-couverture_a3.html

L'essai
Contre le communautarisme - table des matières
Un essai de Julien Landfried, Armand Colin, sortie le 7 mars 2007.

Introduction : Menaces sur la cohérence de la nation civique à la française 11 Le marasme actuel 11 Le filon communautariste 13 La cristallisation d’un climat idéologique 15 L’objet de cet essai 16 Le chantage victimaire 16 Le cas juif 17 La nouvelle trahison des élites 19 Restaurer la conception nationale 21 1. De la République des hommes libres au bouillon de culture victimaire 23 Victimes : l’enjeu d’une définition 23 Une stratégie universelle pour un projet antiuniversaliste 29 L’ombre du Front national 34 Le rôle d’un certain antiracisme 38 2. Le filon du communautarisme 45 Les organisations communautaires sont-elles représentatives ? 46 L’exclusion des voix discordantes 50 La nécessité d’une communauté fantasmée 52 Terrorisme intellectuel et pénalisation des débats 56 3. L’impasse des mémoires « traumatiques » 65 Le précédent de la loi Gayssot 65 Perverse concurrence des victimes 69 Faiblesse des institutions : de la loi Gayssot à la loi du 23 février 2005 76 Enseigner ou commémorer ? 80 L’oubli et le deuil : telle est la réalité 84 4. Une mauvaise réponse politique : la discrimination positive 89 Le précédent de la parité 91 Un projet « postmoderne » 93 Le retour aux tribus 95 « 1984 » ? 105 La boîte de Pandore 109 Différenciation/discriminations 111 5. De la lutte des classes aux « minorités visibles » 115 Fin des classes, naissance des groupes 115 Invisibilité des milieux populaires et survisibilité des « minorités visibles » 123 Classes réelles contre communautés virtuelles : l’exemple de l’« oumma » sur Internet 125 Les nouvelles logiques de communication : les « porte-parole » 127 6. Qui veut la fin de l’universalisme français ? 133 Israël, point d’abcès des différends franco-américains 133 Le droit des groupes : un objectif européen qui vient de loin 139 La charte des langues régionales et minoritaires : vers une France des ethnies ? 143 « Cultural, racial and gender studies » : l’autre néocolonialisme américain 149 7. Barrières sociales et barrières ethniques : les forces à l’oeuvre 155 Les mariages mixtes : jusqu’à quand ? 156 Le ghetto urbain et scolaire français : l’autre stratégie séparatiste 161 Un imaginaire républicain contesté par ses élites nomadisées 164 Un séparatisme cause de ressentiment 169 8. Républicanisme civique et figure du collectif 173 Communautés d’émancipation contre communautés d’enfermement 178 La question des collectifs de travail et de quartier : ce que leur destruction implique 181 Conclusion 185 Bibliographie indicative 187
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essai sommaire table des matières

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Torturer ses enfants plutôt qu'ils fréquentent des français

- Remi Fontaine rapportait hier dans Présent :
Une Algérienne qui avait brûlé la main de sa fille avec un couteau chauffé à blanc parce qu’elle fréquentait un Français chrétien – cf. l’article de Franck Delétraz dans Présent du 23 septembre – a été condamnée vendredi (24 octobre) à six mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Mulhouse avec une mise à l’épreuve de deux ans. L’anomalie majeure de ce verdict, c’est que le tribunal français, qui a prononcé une peine en deçà des réquisitions, a en outre écarté la circonstance aggravante de la religion contre cette mère musulmane de 49 ans qui avait déclaré à sa fille (après des menaces de mort) que même si son ami français se convertissait, il aurait toujours « du sang chrétien dans les veines »... Un énième cas flagrant de l’aspect unilatéral du soi-disant « antiracisme » en France.

- Et nous apprenons un fait similaire aujourd'hui via Fdesouche.com :
A Châteauroux, un père et une mère d’origine marocaine ont été condamnés à 6 mois de prison ferme pour avoir frappé et menacé «d’immoler» leur fille de 14 ans.
Quand les parents ont constaté un dépassement de forfait de téléphone, la jeune fille a nié. Son père l’a alors frappée avec une ceinture, puis avec un tuyau de gaz apporté par le frère, lui ont rasé des mèches de cheveux avec une tondeuse. Enfin, sa mère l’a aspergée d’alcool à brûler pendant que le père agitait un briquet. Le frère de 16 ans a également participé à la fête en assénant un coup de poing et un coup de pied à la mâchoire de sa sœur. Parce que, dira-t-il aux enquêteurs, « elle avait insulté son père »
En toile de fond se détache un autre problème : les parents n’acceptent pas que leur fille fréquente un garçon non-musulman. (1) (2)
Connaît-on ne serait-ce qu'un cas similaire concernant des parents Chrétiens? Encore l'islam dévoyé de sa nature tolérante ?

n.d.l.r. : N' hésitez pas à consulter (ou à vous abonner) à PRESENT : www.present.fr


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mardi 28 octobre 2008

OBSERVATOIRE DE L'ISLAMISATION DE LA FRANCE ET DE L'EUROPE

Les chrétiens irakiens créent des comités de défense

Au moins quinze tués en autant de jours d'octobre. "Priez pour nous", supplie Mgr Shimoun Wardouni, évêque de Bagdad. Dans l'enfer sanglant qu'est devenu l'Irak, et en dépit de l'amélioration de la sécurité, la mort de quinze personnes, comparée aux 853 musulmans tués en septembre à travers le pays (trois fois moins qu'en septembre 2007), constituerait presque un bilan anodin. Sauf qu'elle eut pour théâtre une seule ville, Mossoul, et une seule communauté, celle des chrétiens. La campagne apparemment lancée contre eux a provoqué la fuite, dans les villages alentour, de plus de la moitié de la communauté restante dans la "ville des églises" : 2 400 familles selon Bagdad, soit environ 12 000 personnes.
LIRE LA SUITE : http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2008/10/23/les-chretiens-irakiens-creent-des-comites-de-defense_1110198_3218.html
19:23 Publié dans Actualité Lien permanent

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Un universitaire de Montpellier mis en garde par la Halde


Alors que la Tunisie (explications) et la Turquie interdisent ou ont interdit (avant que le pouvoir islamiste de l'AKP ne dirige la Turquie) le port du voile dans leurs universités pour lutter contre l'islamisme, la pompeuse et orwellienne Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l'Egalité (Halde) vient de rappeler à l'ordre un professeur de l' université de Montpellier refusant de parler à deux femmes voilées afin de leur signifier sa désapprobation quant à ce symbole de l'islam conquérant.
Lire l'article du Figaro.
La Halde est dirigée par Louis Schweitzer. Enarque, proche de Laurent Fabius, il fut son directeur de cabinet lors du "trempatouillage" du socialiste dans l'affaire du sang contaminé...Schweitzer fut condamné par la justice dans l'affaire des écoutes de l'Elysée, avant de présider Renault dont il est toujours au conseil d'administration, ce malgré une condamnation par la justice belge pour avoir violé la loi sur le travail (lors de la fermeture de Renault-Vilvorde).
La création de la HALDE résulte de l’application de directives européennes, prévoyant la création d’un organisme indépendant dans chaque Etat membre pour lutter contre les discriminations et promouvoir l’égalité (Directives 2000/43/CE du 29 juin 2000 et 2002/73/CE du 23 septembre 2002). La HALDE a été créée par la loi n° 2004-1486 du 30 décembre 2004, publiée au Journal officiel le 31 décembre 2004. Une créature de Bruxelles mise en place servilement par l'UMP, y nommant une figure du mitterandisme...

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«Chrétiens en Terre Sainte»


André Dufour nous présente sa recension du dernier ouvrage de Catherine Dupeyron consacré aux Chrétiens de Terre Sainte.

C’est d’abord avec des pincettes que j’ai ouvert ce livre édité par Albin Michel. D’abord à cause du titre. Je me méfie de ceux qui, n’osant pas clamer l’illégitimité d’Israël, qui vaudrait pourtant à l’auteur les faveurs du ban et de l’arrière ban du lobby pro-palestinien, mais craignant de se mettre à dos le camp israélien en appelant ce pays «Palestine», ressortent la vieille appellation chrétienne de Terre Sainte. Et puis il y a l’auteur : la journaliste Catherine Dupeyron, présentée en quatrième de couverture comme ancienne collaboratrice du quotidien Le Monde. Ceux qui me lisent régulièrement connaissent la méfiance, pour ne pas dire l’aversion que m’inspire ce journal perverti par l’entrisme trotskiste. Je ne m’étendrai pas sur ce sujet, l’objet de ce papier étant la recension d’un livre et non le procès d’un journal qui en a déjà connu bien d’autres. De prime abord, ce genre de livre avait tout pour me déplaire.Je m’attendais en effet à lire l’un de ces nombreux ouvrages sournoisement anti-israéliens dont les journalistes contaminés par leur collaboration avec le Monde, pour ne pas parler du Monde Diplomatique, se sont faits une spécialité. J’avoue que, du moins pour ce qui concerne Catherine Dupeyron, je me suis trompé et je me suis même régalé à la lecture de son bouquin. Comme quoi, nous devrions nous méfier de nos propres préjugés et des généralisations en particulier.On croit tout connaître d’Israël ou de la Palestine, terre minuscule et divisée qui a le «privilège» de battre au moins deux records mondiaux : la dépression de la Mer Morte à près de 400 mètres au dessous du niveau da la mer et la plus forte densité par mètre carré de journalistes, reporters, moralisateurs, correspondants de presse, scrutateurs et autres dénonciateurs venus du monde entier, tous plus experts et compétents les uns que les autres. Avant de faire un pas dans ce pays, assurez-vous que vous ne marchez pas sur un journaliste. Le moindre pouce de terrain y est millimétré, «scanné», disséqué. Un incident, fut-il des plus anodins, est aussitôt, pour ne pas dire avant sa survenance, rapporté, amplifié, interprété, déconstruit, reconstitué au point que l’on peut se demander pourquoi les Juifs et les Arabes ont encore besoin de leurs propres journalistes. Or, malgré cette surinformation qui vire à la désinformation, on oublie que dans cet Orient déjà compliqué, il y a, en dehors des Juifs et des Musulmans, une troisième composante que l’on a tendance à oublier, sauf quand elle est prise en otage par la «cause palestinienne». Il s’agit des Chrétiens, certes minoritaires (1,4% de la population sous autorité palestinienne, 2.1 % de la population d’Israël) mais dont le rôle, de par les puissances étrangères qui les «parrainent» reste important. Bah, dirions nous, dans la patrie de Descartes, les Trois Mousquetaires sont bien quatre, alors pourquoi, dans ce berceau de la foi monothéiste et de l’irrationnel qu’est la Terre Sainte, les deux composantes de la population ne seraient-elles pas trois ? Cela serait relativement simple dans cette région où tout est compliqué si Catherine Dupeyron, en nous contant par le menu ce Christianisme, ne nous faisait découvrir qu’il ne s’agit pas du Christianisme comme nous le connaissons en France où la laïcité républicaine aidant, la majorité catholique fait bon ménage avec la minorité protestante et les quelques églises orthodoxes, mais d’un foisonnement de christianismes de toutes obédiences et sous-obédiences qui, au mieux, s’ignorent mais plus généralement «s’entre détestent», se haïssent, s’entredéchirent au point d’en venir aux mains et aux poings. Mais quel est donc l’objet «de tant de ressentiments» ? Les «Lieux Saints» qui font de cette région, que du temps de Jésus les Romains désignaient par Judae, Judée c’est à dire «pays des Juifs», la Terre Sainte des Chrétiens dont elle est le berceau. Au plan strictement religieux, toutes les obédiences s’entendent sur un point commun : la sainteté de ces lieux qui portent l’empreinte du parcours terrestre du Christ, tel que le rapporte l’Histoire Sainte, depuis sa naissance jusqu’à son supplice et sa résurrection. Ça fait beaucoup de lieux saints regroupés sur une aire pas plus vaste qu’un département français, de surcroît divisé entre l’Etat d’Israël et l’Autorité Palestinienne. Encore un record de sainte densité. Mais cette minuscule région est aussi un concentré de tous les antagonismes et haines qui opposent entre eux catholiques «latins», orthodoxes grecs et russes, éthiopiens, coptes, melkites et que sais-je encore qui se disputent la garde des lieux saints. Ça fait aussi beaucoup de haines entre églises, non sans interventions et ingérences constantes au cours de l’Histoire de quelques puissances intéressées, essentiellement France, Allemagne, Russie, Italie et of course le Vatican. Ce sont en fait les Ottomans, maîtres du pays jusqu’en 1917 qui, en 1757, ont instauré un «Statu quo» revu par le firman de 1852 qui réglemente jusqu’à nos jours le partage «topographique» de chaque lieu saint, plus singulièrement et de façon plus complexe pour ce qui est du Saint Sépulcre à Jérusalem et du lieu de la Nativité à Bethléem. Là il n’est pas question de gestion collégiale, les différentes «obédiences» refusant de s’asseoir à la même table, a fortiori lorsqu’il s’agit de la Sainte Table. Tout a été «loti» par l’autorité Ottomane et reste figé jusqu’à nos jours. Les «Grecs», c'est-à-dire les Orthodoxes, avantagés par le «Statu quo», ont la garde de telle partie de l’édifice, les «Latins», c'est-à-dire les Catholiques romains, telle autre partie, les Arméniens de tel accès au tombeau du Christ, et puis il y a les laissés pour compte ou ceux réduits à la portion congrue, tels les Coptes, les Ethiopiens, les Melkites d’obédience catholique mais de rite orthodoxe, et sans doute d’autres que ma mémoire n’a peut-être pas retenus. Alors il arrive que l’un de ces laissés pour compte squatte le toit du Saint Sépulcre. Ajoutons les divisions ethniques au sein même d’une même obédience chrétienne : arabes, russes, grecs. Dommage que Catherine Dupeyron n’oriente pas sa plume vers la dramaturgie. Elle nous gratifierait d’une comédie qui éclipserait Clochemerle et Don Camillo réunis. Mais il est vrai que ce qui ferait rire à Paris serait perçu de la même façon à Jérusalem ou à Bethléem.Si dans l’Eglise et la grotte de la Nativité à Bethléem ou le Saint Sépulcre à Jérusalem, touristes et pèlerins peuvent circuler librement, non sans être tirés au passage par la manche par les quêteurs des diverses églises, gare au pope, au Franciscain, au prêtre arménien qui s’aventurerait sur les quelques mètres carrés alloués de façon permanente ou le temps d’une cérémonie, à la religion rivale, voire ennemie. J’en ai personnellement été témoin en 1968 à Bethléem et la description qu’en fait Catherine Dupeyron montre qu’en quarante ans les choses n’ont pas bougé. Le lieu que la tradition attribue à la Nativité est une grotte accessible en passant par l’église édifiée au dessus. L’église ne comporte aucun siège, sans doute pour que les «schismatiques» ou les «hérétiques» ne puissent s’y asseoir. Le chœur, richement décoré, fait partie du «lot» orthodoxe russe. Pour emprunter l’escalier qui mène à la grotte, le visiteur doit passer devant un pope orthodoxe qui lui tend la sébile. Pour éviter ce «péage» aux pèlerins catholiques et aux visiteurs, les Franciscains disposent de leur propre escalier qu’ils ont jadis fait creuser pour leur besoin. La grotte elle même est «lotie» : franciscains et orthodoxes qui s’y partagent l’espace s’y partagent aussi le temps. Tel laps de temps est réservé à une cérémonie catholique, tel autre à une cérémonie orthodoxe. Le pope ou le franciscain qui se tiendrait sur le seuil lors d’une cérémonie de «l’autre» religion se voit repoussé de façon musclée par les religieux de l’autre bord.Et pour arranger les choses, une division ethnique règne dans chaque église. Nous y avons des Chrétiens arabes, grecs, russes, syriaques, catholiques latins, catholiques melkites, arméniens, éthiopiens, coptes priant et communiquant dans leurs langues respectives, y compris, depuis peu, en hébreu.Mais quelle est l’attitude des Chrétiens envers Israël ? Et d’Israël envers les Chrétiens ? Il est certain qu’avec la création ou la résurrection de l’Etat d’Israël, les Juifs, toujours considérés comme des intrus, ont bouleversé les données ethniques, religieuses et politiques de la région et contrarié le projet du Vatican de faire du district de Jérusalem, incluant Bethléem, une entité sous contrôle international détachée aussi bien de l’Etat arabe que de l’Etat Juif. D’où le refus du Vatican, jusqu’au pontificat de Jean-Paul II, de reconnaître Israël, d’où aussi l’installation des ambassades étrangères non pas à Jérusalem, siège du gouvernement israélien, mais à Tel-Aviv.L’auteur, qui ne se prétend pas historienne, n’en éclaire pas moins, avec bonheur, notre lecture en nous donnant tout au long de son récit et dans un langage simple des références et rappels historiques des plus pertinents. C’est ainsi qu’elle nous rappelle que des Chrétiens de rite orthodoxe, combinant l’antisémitisme congénital de leurs églises grecques et russes avec le marxisme doctrinairement hostile au sionisme, ont crée le FPLP d’orientation communiste, puis le FDLP qui en est la scission, dans le cadre desquels ils ont initié ou activement participé aux actions terroristes contre Israël et sa population. L’OLP de Yasser Arafat, passé maître en matière de communication et de propagande, comptait, et compte encore, des Chrétiens tels qu’Ibrahim Souss ou Leila Shahid dans son équipe dirigeante, surtout pour ses besoins d’image séduisante dans ses relations avec le monde Occidental, tout en utilisant ses musulmans bon teint pour rassurer les Etats arabes et musulmans qui sont ses appuis naturels. Les Chrétiens sont-ils payés en retour ?Mais comme le constatait déjà en son temps Chateaubriand, les Chrétiens de «Terre Sainte», jadis majoritaires, sont devenus minoritaires depuis la conquête musulmane, suivie d’un peuplement arabe qui les ont réduits au statut de dhimmis, et adoptent un profil bas devant les musulmans. De nos jours encore et malgré leur proclamation d’arabité, ou justement à cause de cela, ils sont dans une situation inconfortable lorsqu’ils sont victimes de vexations ou d’actes de violence de la part de leurs «compatriotes» musulmans qui comprennent mal que l’on puisse être arabe sans être musulman. Ils ne peuvent réagir sans être suspectés de faire le jeu d’Israël. Alors, plus que leurs compatriotes musulmans, les jeunes générations émigrent et le nombre de Chrétiens décroît en nombre et en pourcentage dans l’entité palestinienne alors qu’il croît en nombre et en pourcentage en Israël où ils jouissent des bienfaits d’un Etat de droit, d’un régime démocratique, d’une liberté absolue de conscience et de pratique religieuse ainsi que d’avantages sociaux, choses inconnues en terre d’islam. Car si l’Autorité Palestinienne se sert des Chrétiens arabes pour sa propagande tournée vers l’Occident et l’Amérique, elle ne respecte pas pour autant le caractère sacré des lieux saints chrétiens comme on l’a vu à Bethléem lors du siège par l’armée Israélienne de l’Eglise de la Nativité dans laquelle des combattants palestiniens poursuivis pour actes de terrorisme se sont retranchés. Israël, mal renseigné, espérait que poussés par la famine, les Palestiniens ne tarderaient pas à se rendre. Or, Yasser Arafat qui avait tout combiné, avait envoyé bien avant le déclanchement des combats des quantités énormes de nourriture de sorte que, les Israéliens ne pouvant se permettre de donner l’assaut à un lieu vénéré des Chrétiens, le siège ne pouvait que s’éterniser. C’est ainsi que les Israéliens durent se résoudre à laisser sortir les Palestiniens sans les capturer. Ce fut certes une manoeuvre politiquement habile de Yasser Arafat dont il a tiré un bénéfice politique même si ses hommes ont profané et souillé un lieu saint chrétien. Les Chrétiens ne pouvant se permettre de dénoncer la profanation de leur lieu saint, la propagande anti-israélienne pouvait suivre son cours.En regard de ce qui se passe en «Palestine», la situation des Chrétiens d’Israël est toute autre. Alors que les Catholiques d’Israël dépassaient en hostilité, antisémitisme traditionnel aidant, la ligne hostile au sionisme ou pour le moins réservée du Vatican, les choses ont bien changé depuis Vatican II et surtout sous l’influence du Pape Jean-Paul II. Certes il y a encore un décalage entre les prises de position du pape Jean-Paul II et les Chrétiens du Proche-Orient qui traînent des pieds, tant par la difficulté qu’ils ont de se dégager de leur mode de pensée que pour des raisons d’opportunisme dans leurs relations avec les Musulmans. Néanmoins les relations des Chrétiens israéliens avec la société israélienne et avec son gouvernement qui, n’en déplaise à ses ennemis, n’a rien d’une théocratie, semblent s’orienter au beau fixe, comme on le constate chez les Chrétiens de Nazareth, au point que l’on pourrait bientôt, en tous cas pour ce qui concerne le catholicisme, envisager la création d’une «Eglise d’Israël». Si les Chrétiens risquent de disparaître des pays musulmans, tel n’est pas le cas en Israël où le Christianisme, qui y renaît, connaît une mutation qui doit l’intégrer harmonieusement dans la société israélienne.Il y a encore beaucoup de choses peu connues à apprendre du livre de Catherine Dupeyron. Alors plutôt que de courir le risque de trahir la pensée de l’auteur et d’allonger mon compte rendu de lecture déjà long, mieux vaut lire sans tarder «Chrétiens en Terre sainte».© André Dufour pour LibertyVox

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MARIE-ANTOINETTE, REINE DE FRANCE ET DE NAVARRE : IN MEMORIAM


MEMORIAL DE FRANCE A SAINT-DENYS


Messe de Requiem pour le repos de l’âme
de la reine Marie-Antoinette
célèbrée,le 16 octobre 2008, par Monsieur l’abbé Jean-Laurent Lefèvre
de la Fraternité St Pierre
Chapelain du Carmel de Fontainebleau

« Je suis calme comme on l’est
quand la conscience ne reproche rien.» (photographie de christophe Michaud)
(michaud30@hautemail.fr)
Au Nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit.
Ainsi-soit-il.

Monseigneur,
Monsieur le duc,
Mes biens chers frères,

C’est avec ces mots que la reine Marie-Antoinette écrivait sa dernière lettre dans la prison de la conciergerie ce 16 octobre 1793. Seule dans ce triste cachot humide et froid, éclairé par la seule lueur d’une faible chandelle, elle s’est remémoré les trente huit années passées de sa vie, comme on le fait quand on est tout prêt de paraître devant son créateur. Puis au petit matin, la reine est montée à la mort avec la dernière chose que ses assassins n’ont pu lui enlever, la paix intérieure fruit d’une conscience pure.
Alors, deux cent quinze ans exactement après cette tragédie abominable, la question qui nous hante aujourd’hui est celle-ci : Pourquoi ? Pourquoi ce déchaînement de haine furieuse s’est-il abattu sur cette femme dont le destin semblait pourtant tracé dès son berceau ! Sa mère l’impératrice Marie-Thérèse l’avait destiné à la place la plus prestigieuse qu’une princesse ne puisse imaginer. Marie-Antoinette-Joseph-Jeanne de Habsbourg-Lorraine, archiduchesse d’Autriche, princesse impériale, princesse royale de Hongrie et de Bohême, née à Vienne le 2 novembre 1755 sera dauphine de France, future souveraine du pays le plus puissant du monde, reine de la plus brillante cour d’Europe.
Tout semblait pourtant avoir si bien commencé, à en juger par les fastes du mariage célébré à Versailles le 16 mai 1770. La France entière tombe sous le charme de cette jeune princesse. Elle conquiert immédiatement l’affection du roi Louis XV et le cœur de tous les Français. La baronne d’Oberkirch, témoin de son arrivée en France écrit à son sujet : « Tout en elle respirait la grandeur de sa race, la douceur et la noblesse de son âme ; elle appelait tous les cœurs. »
Mais les années passent. Cette affection nouée entre les Français et leur souveraine va insensiblement s’éroder. Au point qu’à l’aube de la funeste Révolution, la reine de France finit par devenir la responsable de tous les maux, affublée de tous les vices et à l’origine de toutes les trahisons.
Que n’a t-on pas reproché à Marie-Antoinette : la légèreté et l’insouciance de la dauphine ? Mais comment peut-on reprocher à une adolescente de quinze d’aimer rire et de vouloir encore s’amuser.
On l’a accusé d’être trop dépensière et de dilapider les deniers de la Nation, c’est oublier qu’elle contribua par ses commandes faites aux plus grands artistes de son temps, au développement des arts et donc au prestige de la France. Et soixante-dix ans plus tôt, le roi Louis XIV n’a t-il pas, lui aussi fait des dépenses somptuaires pour construire Versailles ? Ce même Versailles que le monde entier aujourd’hui nous envie. Et aujourd’hui même, devant la gabegie de l’Etat, les dépenses de Trianon semblent bien peu de chose.
Ses détracteurs l’ont aussi accusé d’avoir eu des contacts avec les puissances étrangères. C’est oublier que la France pris dans la tourmente révolutionnaire courait à sa perte. Ne fallait-il pas demander de l’aide aux états européens pour sauver la France de l’anéantissement annoncé ? La famille royale avait même le devoir de se préserver des exactions d’extrémistes en faisant appel à la solidarité des cours souveraines. Le bonheur des français était à ce prix. Une fois la monarchie abolie, plus rien ne fut en mesure d’arrêter la fureur révolutionnaire pour le plus grand malheur de la France et des français.
Les pseudo juges de ce tribunal inique l’accuseront aussi d’avoir voulu fuir la France. C’est oublier aussi que l’intention était de mettre à l’abri la famille royale dans la place forte de Montmédy afin d’y restaurer l’autorité de l’Etat contre une assemblée manipulée par des clubs tout puissants. Est-il condamnable quand un pays est occupé par des forces hostiles, de vouloir se réfugier en terre amie ? D’autre l’ont fait à une époque plus récente, cela ne leur fut jamais reproché.
Finalement, les infâmes qui se sont affublé du titre de juge, à bout d’arguments et ne trouvant rien pour accuser la reine, passèrent à la calomnie la plus dégradante. Marie-Antoinette devait être une mauvaise mère. Le sinistre Hébert ira jusqu’à l’accuser d’avoir eu avec le jeune roi Louis XVII, son fils des relations que la morale réprouve. Sur les insistances de l’accusateur public devant le silence de la reine, elle fit cette admirable réponse, la seule digne d’une telle accusation « Si je n’ai pas répondu, c’est que la nature elle-même refuse de répondre à une telle accusation faite à une mère. J’en appelle à toutes celles qui peuvent se trouver ici ! »

Alors oui, vous pouviez vous dire calme comme on l’est quand la conscience ne reproche rien. Vous êtes la victime innocente d’un monde devenu fou. Victime des nantis qui ont déchaîné une révolution qu’ils ont été ensuite incapables de maîtriser. Victime de la trahison de vos amis et qui n’ont pas su tenir leur rang, victime de la lâcheté de ceux qui auraient dû vous défendre, victime du mensonge, et de la méchanceté des hommes.
Depuis longtemps déjà, beaucoup se sont piqué des idées nouvelles issues des principes rousseauistes et maçonniques. Pour ne pas paraître en retard dans une cour à l’affût des dernières nouveautés à la mode. Beaucoup se sont fait les complices des saboteurs de l’autorité royale.
Cette société nouvelle n’était autre qu’un monde sans Dieu, livré aux aléas du seul vouloir humain. Les conséquences ne se sont pas fait attendre, car loin d’amener le progrès de l’homme et de la société, la révolution, comme toutes les révolutions, n’a conduit qu’au recul de la civilisation. Et les deux siècles d’histoire qui ont suivi, n’ont fait que le démontrer. Un monde où Dieu n’a pas sa place, est un monde déshumanisé, un monde désaxé puisqu’il ne repose plus sur l’ordre naturel voulu par le Créateur. Un monde qui engendre alors les pires abus et les pires horreurs. L’homme est livré à lui-même et le monde au pouvoir de satan.

Ainsi cette dernière lettre de la reine apparaît comme un îlot de civilisation chrétienne au milieu des fureurs de la barbarie révolutionnaires. Qu’y trouvons-nous ? Nous y trouvons la tendresse d’une mère et d’une sœur, nous y trouvons la sérénité, et aussi le courage. Nous y trouvons aussi la fidélité à ses devoirs de religion, face à l’échéance fatale, la fidélité à la sainte Eglise catholique fondée par Notre Seigneur Jésus-Christ et reposant sur l’autorité légitime du successeur de Saint-Pierre. Mais surtout nous y trouvons le propre de la civilisation chrétienne : le pardon, le pardon des ennemis et des bourreaux, le pardon des offenses.
D’aucun nous objecterons sûrement que la reine Marie-Antoinette n’a pas été honorée de la gloire des autels. Certes, mais mes biens chers frères, cela ne nous empêche pas pour finir, de retenir pour nous l’enseignement contenu dans le destin tragique de l’infortunée souveraine. Ce qu’elle nous laisse comme témoignage à la dernière heure de sa vie, c’est justement cette paix intérieure, cette paix que procure une conscience intacte. Alors, soyons de ceux, mes biens chers frères qui mettent toujours au-dessus de tout la conscience pure d’une âme irréprochable. Ne nous laissons pas séduire par les facilités du monde qui pour quelques flatteries, quelques honneur ou quelques vils intérêts nous feraient renoncer au seul but qui nous a été donné, celui de garder la paix de l’âme afin de trouver un jour le doux repos de l’éternité. Amen.

vendredi 24 octobre 2008

OBSERVATOIRE DE L'ISLAMISATION DE LA FRANCE ET DE L'EUROPE (O.I.F.E.)

"Radical Islam is not a reaction against the "injustices" in Palestine
Publié avec l'autorisation de l'auteur :Three years after the attacks on the World Trade Center and the Pentagon Europe experienced its own September 11. Europe has learned, at its own expense, that the main threat to the democracies is, from now on, Islamist totalitarianism.Despite this real electric shock, a number of experts on Islam continue to nod in agreement that Islamo-terrorism is nothing else but a reaction to the American-Zionist imperialism and that it does not strike anyone except the Westerners supporting Sharon, Ehud Olmert, Bush and their Muslim lackeys. The Madrid tragedy (2004) has enabled us to see to what extent a mass of foolhardy Europeans is struck by the Stockholm syndrome. It is a sickness which reached the point if absurdity when, on the 22 of March, the European Ministries of Justice - with Monsieur de Villepin at their head - condemned the assassination by the Tsahal of the spiritual chief of Hamas, Sheikh Yassin who was, at the same time, one of the most formidable sponsors of the Green Terror and, and therefore, one of the people responsible for the degradation of the situation in the Middle East.The "totalitarianism of the 3rd type"Ever since the unprecedented catastrophe of the September 11 there has never been, in the West, so much talk about Islamism and the Muslim religion in general. At the same time there has never been so much deliberate misinformation as regards the real nature of the ideology which motivated the kamikazes of Allah to strike right in the heart of the leader of the Western world. Some people have refused, as a matter of principle, to put the words Islam and terrorism together preferring to talk about “chaos” and “terrorist threat” and denouncing the politicization of Islam which is said to have perverted this religion of love. Others, on the contrary, have argued that Islamism is a religious fundamentalism like other fundamentalisms, specifically Jewish and Christian, and the Islamic world will eventually end up by evolving itself and modernising like us. Burying one's head in the sand and apparently resigned to see the Islamic world give in to barbarism as if the Enlightenment was an Western luxury only different analysts and other Orientalists have in fact been incapable of taking steps against the new totalitarian threat hanging over the West and the democracies.Islamist totalitarianism, which is neither a fundamentalism nor simply a politicization of Islam but rather both at the same time, is in reality much more explosive and threatening than one can imagine. We are dealing in this case with an ideology of mass destruction, with a war-driven imperialism claiming to be conquering for the sake of spirituality. It's a religious fanaticism combined with the desire for revenge by the Arabo-Muslim world, the world claiming to be humiliated by colonisation, just like Germany was once humiliated by the Treaty of Versailles. To put it simply, it's a theocratic and anti-Western totalitarianism of a new kind, the first totalitarianism which has not been invented by European minds and which speaks in the name of the Third World which it would like to bring under its green banner.After the Red Totalitarianism founded on the battle of classes and the Brown totalitarianism founded on the battle of races, West must, this time, confront the Green Totalitarianism founded on the battle of religions and civilizations. On the surface only on the surface the Third Totalitarianism is weaker than the other two. It is not in fact embodied in a totalitarian state like Nazism and Communism were; it does not have, at its disposal, a nuclear and strategic arsenal comparable to that of the United States or even that of Russia or of China, even if, according to Ben Laden, Pakistan is the nuclear bomb of Islam. Yet it has, among its many assets, three assets which it considers to be a sign of Allah: the growing population, the biggest oil reserves in the world and unlimited determination which pushes generations of Islamikazes to choose death over life. This Green Totalitarianism is only in its beginning phase and it will probably be much more difficult to eradicate than the two former ones.The blindness of democracies in the face of new Green NazismAre pluralist democracies and open societies really prepared to confront this Third Totalitarianism" which clearly aspires to destroy them from within, that is to say, by using their own territories, their populations which Islamists seek to convert, conquer and, above all, intimidate? Are the Western societies able to fight against an enemy with many faces whose one hand is in the petrol of the Gulf and in the Western societies themselves and the other one in the terrorism; an enemy which counts, more and more followers within the body of its billion and three thousand Muslims of the world; an enemy whose best ally are the very values of Western democracies: the liberty of movement, of expression and of conscience? For it is within the framework the total liberty, even in the name of the right to be different and in the name of multiculturalism – so well analysed by Giovanni Sartori - that the hateful ideology of Islamist totalitarianism is advancing insidiously in Europe and in the United States. Like it was the case with the former totalitarianisms, Ben Laden, Khomeini, and other Islamist leaders have, however, shown their true colours: their final objective is nothing else but the destruction of the Judeo-Masonic and Crusading West. All those phrases revolving around the word Judeo sound like a repetition of history because in the paranoid concepts of the totalitarian ideologues of Allah, if the civilization of the Western Crusaders is to be defeated, once again, the Zionist Jew the Master of the Art of Perfidy must be the first to be destroyed.Like Nazism, Islamism is intrinsically anti-Semitic, or rather Judeophobic but it is equally anti-Christian and goes against all that which isn't Islamist, beginning with the bad Westernized Muslims, the first victims of Jihad attacks. Islamism is fundamentally intolerant and racist. Sure, it's a racism based on religion and not ethnicity but it's racism nevertheless, clothed, moreover, in the theological legitimacy and, therefore, much harder to fight against. Like Nazism, Green Totalitarianism relegates the rest of non-Muslim humanity to the category of subhumans preparing in this way a new final solution. A new final solution of Jews which is justified by the stigmatization of the state of Israel and which is shrewdly hidden behind the mask of progress and the cause of guilt-free anti-Zionism - an ideology which counts so many followers in Europe within radical anti-Zionist circles of the extreme left. It's a syllogism in accordance with which the Islamists and their anti-Zionist radical accomplices propose, more or less directly, a new final solution of the Jews and they use the following arguments: Israel and Zionism are an absolute evil, Sharon is a fascist and a racist or the Jews of the whole world support Sharon and Israel, therefore, Israel and the Jews must disappear But, at the same time, Islamism aspires to lead to a new final solution of the West, in its totality, and this in accordance with its other infernal syllogism: the Christian West is guilty of the Crusades, the colonization, Zionism and imperialism and, therefore, it is responsible for all the evils suffered by the humiliated Arabo-Muslim nations. Therefore, the West must pay for it by disappearing under the strikes of revengeful Islamism or by submitting to the International Islamist Order now marching on And in this case, too, the totalitarian ideologues of Allah find on their path many a European disciple of self-reproach and repentance ready to accept consciously or not all this anti-Western hate in the name of bad conscience, a kind of death wish as the result of which the eventual conquest of the West by Islamist Totalitarianism is accepted in advance and is even encouraged as a expiatory redemption. And finally, it becomes necessary to strike America - the leader of this infernal Judeo-Crusader team - right in its heart in order to terrify the West and to show before the entire world that only the Knights of Allah have the audacity and the courage to defy the biggest power on the planet in spite of severe and inevitable reprisals. The message has been received. One more time in the war which they declared on the American Great Satan, the Islamists have valuable obvious allies in Europe and elsewhere among the radical anti-American circles (from the neo-Nazis to the anti-Imperialists of the radical left) whose numerous followers couldn't help rejoicing on the morning of the 11 September and the least violent among them found excuses and justifications for the Kamikazes of Ben Laden the righters of wrongs done the children of Irak or to oppressed Palestinians and the entire Third World, even the Indians! More than that, no-one has ever talked so much to the Western public about how the CIA had created - during the Cold War an Islamic monster and thus played with fire and so the United States finally reaped what they had themselves sownThe posthumous victory of Ben Laden or the weakness of the DemocraciesIn reality Osama Ben Laden is a great strategist and a true master of the psychological warfare. He knew that the United States went to crush Afghanistan and catch al- Qaeda. He was well informed that Washington had, anyway, planned to attack it from June 2001, before the 11 September. So he had nothing to lose. Besides, al-Qaeda as such has not lost. From its 15,000 active members only a few hundred really were arrested. The others, from November 2001 onwards have slipped away to Kashmir, the Gulf states, Chechnya, to the Balkans, settling between Kosovo, Albania and Macedonia, where they are only an hour away from Rome. They are waging, at the moment, other Jihads. As for the financiers of the organization of Ben Laden, these are established comfortably in the offices of the Gulf states orGeneva! But the true ideological culprits of the 11 September, the religious Wahhabis and the imams- ideologues of the Egyptian Muslim Brotherhood the most important Islamist organization in the world continue to preach their anti-Christian and anti-Jewish hatred everywhere in the world, including the numerous mosques of the United States and Europe.The strategies of the Islamist propaganda is based chiefly on proselytising and the subversion of the values of the democratic societies (multiculturalism, pluralism, freedom of expression etc) whose foundations are now undermined. Every day, Islamist groups extend their activities and networks in Europe and in the United States. One recognizes, with dread, that a number of Islamic respectable and recognized associations is, in fact, controlled by Islamist or fundamentalist foreign states or organizations whose first geopolitical objective is having in view the final conquest of the West to prevent the process of integration of the Muslim masses of immigrant origin and to open all the open societies to gradual Islamization.The young Muslims of Europe and the United States, predominantly moderate and pacifist, find themselves caught between the pincers of the hegemonic designs of the global Islamist tendencies and the compromising democratic societies and so they are the first victims of the Islamist totalitarianism which follows them right up to the lands of the birth of democracy and modernity. For them community life and multiculturalism are a trap in which the Islamists hope to lock them. For women and Muslim democrats who believed to have escaped the veil and the backwardness by coming to live in Europe the success of Islamists which they make every day in the name of communitarian demands constitutes a kind of treason. But things are worse than that. Most terrorists who brought bloodshed to Manhattan and the streets of Paris, these terrorists like Ayatollah Khomeini and almost all of anti-Western Islamist leaders of the world from Hassan al Turabi to the head of the Egyptian Islamic Jihad Abdelrahmane, the sponsor of the first attack on the World Trade Center in 1993 found refuge in Europe or in the United States. Some of them are even American citizens like John Walker found in the ranks of al-Qaeda in octobre 2001 during the operation Perpetual Freedom or even French like Zaccharias Moussaoui, the first accused and the twentieth alleged member of the commando of Manhattan. The question raised by Karl Popper in his Democracy and its Enemies has never been as relevant as today. Like in 1938 the democracies can make two choices: that of Munich and that of the resistance to totalitarianism. For the West perhaps still does not know it, but it is at war. Or rather the green Totalitarianism has declared war.Alexandre Del Valle pour blog.alexandredelvalle.com le 18 août 2008

mercredi 22 octobre 2008

POUR EN FINIR AVEC LE POPULISME ***Blog-notes N°21

"Le peuple est une putain
qui suit le proxénète vainqueur"
(Benito Mussolini)



La plupart des auteurs qui traitent de la question "populiste", s'intéressent généralement et prioritairement aux "mouvements" populistes : Boulanger, Déroulède, Poujade... aujourd'hui - le dernier avatar- le "Parti Populiste" de Christian Perez et Franck Timmermans.

Cela ne sera pas mon propos. En effet, on n'en "finira" jamais avec les partis ou les mouvements populistes ! Ils continueront à réapparaître, périodiquement, sur la scène politique de notre malheureux pays... jusqu'à la fin des temps. J'essayerai simplement, ici, d'en rechercher les origines, et surtout d'en démontrer le caractère aberrant.

S.P.Q.R. : Senatus Populusque Romanus (le Sénat et le Peuple Romain). Judicieusement inscrite sur toutes les bouches d'égouts de Rome, cette devise symbolise bien l'universalité de la DEMAGOGIE (gr. agogueus : guide, führer et dêmos/lat. plebs : la plèbe), comme caractéristique des "politiciens" (de tout poil) - c'est-à-dire ceux qui se sont donné comme "mission" (vocation ?) de gérer la Cité (gr. polis).
Tous, sans exception, font appel au sacro-saint "peuple", afin d'être élus ; ensuite ils parleront "en son nom"...
Les Bolcheviks, en 1917, introduisent une nuance : le Parti Communiste et ses apparatchiks ("bras armé de la dictature du prolétariat") représentent et parlent au nom du "prolétariat" (la Bourgeoisie, et  a fortiori l'aristocratie, ne pouvant être considérées comme faisant partie du peuple russe...).
En fait, tout le monde parle au nom du Peuple : même l'Exécuteur des Arrêts criminels, coupait les têtes (jusqu'en 1981) "au nom du peuple français" (ce qui ne m'empêche pas, soit dit en passant, d'être pour le rétablissement de la Peine de mort).
Mais qui est donc ce fameux "peuple" ?
Le juriste que je suis, se permet de poser la question : "quels sont les critères objectifs qui permettraient à un Tribunal de décider si une personne appartient ou non au "peuple français" ? (pour les marxistes-lénisnistes-trotskistes, à partir de quel salaire peut-on considérer qu'une personne appartient au "prolétariat" ? ou, pour utiliser la terminologie de notre Arlette nationale - très sympathique, bien que cela ne vole pas très haut -, à partir de quel salaire une femme peut-elle être considérée comme une "travailleuse" ? Madame Christine Lagarde est-elle une "travailleuse" ?).
On pourrait multiplier les exemples ad infinitum.
En réalité, ce concept échappe à toute définition rationnelle. Il n'est du ressort ni du juriste, ni du spécialiste des sciences politiques. Seules, comme nous le verrons plus bas, les Sciences religieuses ont peut-être quelque chose à dire à ce sujet.


Bon peuple, mauvais peuple

Tous les politiciens, disais-je, font appel au "peuple" ; mais pas à n'importe quel peuple !
C'est au "vrai" peuple qu'ils s'adressent : celui de la "vraie" France, de la France "profonde", de la France "éternelle". Le peuple du "pays réel".
Ce qui laisse déjà entendre qu'il existe un "autre" peuple - dont ils n'attendent rien.
Chez les marxistes, les choses étaient originellement plus simples : il y avait deux "classes sociales", les (méchants) Bourgeois... et les (gentils) Prolétaires.
Malheureusement, en 1848, peu de temps après la publication (en janvier) du "Manisfeste", un empêcheur-de-penser-en-rond, Louis-Antoine GARNIER-PAGES, Maire de Paris, eut la malencontreuse idée de créer les GARDES MOBILES : des jeunes "prolétaires" (souvent des "poulbots"), qui, au cours des "Journées de Juin" 1848, tirèrent, sans aucune hésitation, et sans états d'âme, sur leurs "frères de classe", participant ainsi, sous le commandement du Général Cavaignac (qu'on avait fait revenir spécialement d'Algérie) à la répression - plus tard qualifiée de sanglante - des émeutes.
Marx et Engels, qui observaient - à distance (c'est-à-dire de Cologne, où ils avaient fondé le "Neue Rheinische Zeitung") - ces "Luttes de classes en France", faillirent avaler leur bière de travers : "Qui sont ces jeunes prolétaires qui tirent sur d'autres prolétaires ?" s'indignaient-ils. Y avait-il finalement des bons - et des mauvais - prolétaires ?
Le concept de "Lumpen" (all. "haillons") était né.
En vérité, on n'avait pas attendu les co-auteurs de l' "Idéologie Allemande" (1846), pour montrer du doigt le "dêmos", la "plèbe", ou la "canaille" - ancêtre de la "racaille" (avec ou sans kärcher).
Disons les choses très simplement : le "peuple", ce sont ceux qui sont d'accord avec moi - les autres, c'est la plèbe, la populace, le "lumpen".


Les voies de l'utopie mènent inéluctablement à l'archipel du goulag

Essayons quand même de ne pas rester au ras des pâquerettes.
Si l'on veut rechercher les "origines" du populisme, on ne peut faire l'économie des travaux d'Alain PESSIN, qui fut Professeur de sociologie à l'Université de Grenoble, et en particulier de son ouvrage "Le Mythe du Peuple".
Feu Alain Pessin, tout en admettant le caractère irrationnel de ce concept, et l'impossibilité de le définir selon des critères objectifs, ne pouvait cependant se résoudre à le disqualifier totalement, et à l'envoyer rejoindre la longue liste des aberrations humaines, comme le mythe du "bon sauvage"... ou les prédictions de Michel de Notre-dame.

Pour Pessin, le "peuple" est bien un mythe - qui ressortit à la pensée "utopique" du XIXème siècle - mais, en tant que tel (toujours selon Pessin), "il apporterait une contribution non négligeable à l'élaboration d'un éventuel projet politique" (de gauche, bien entendu...).
On fait généralement remonter la littérature utopique aux poèmes celtes, chantant, au moyen-âge, les vertus du "Pays de Coquaigne" (cocagne) : Cité idéale, paradis terrestre, où, comme l'écrivait l'auteur de l'Exode, "coule le lait et le miel" (Ex 3:8).
Mais on peut également inclure des oeuvres de l'antiquité, comme la "République" de Platon (vers 370 avant JC).
Nous devons le néologisme à Saint Thomas More (Chancelier d' Henri VIII), qui publia au XVIème siècle "UTOPIA" (du grec U-topos : nul endroit).
Mais l'âge d'or de la littérature utopique - ainsi que des tentatives (infructueuses, ou, en tout cas, éphémères) de fondation de "Communautés" et de Cités "modèles" - fut le XIXème siècle.
Marx les qualifiera de "socialisme utopique", par opposition à son "socialisme scientifique".
C'est le Comte de Saint-Simon (1760-1825) qui inspira le Père Enfantin, entre autres. C'est Charles Fourier (1772-1837) qui conçut une "Cité harmonieuse", le "PHALENSTERE", où l'homme s'épanouirait "par le travail". C'est encore Etienne Cabet (1788-1856), auteur de "Voyage en Icarie" (1840) et fondateur de la Communauté "Nauvoo", d'abord au Texas, puis dans l'Illinois (le potentiel de "pigeons" étant probablement plus élévé en Amérique qu'en France)... et bien sûr Jean-Baptiste Godin (1817-1888), dont les bâtiments du "FAMILISTERE" qu'il créa à Guise, sont toujours "habités".
Conçu dans une perspective "collectiviste", l' architecture du Familistère n'est pas sans rappeler le "Panoptique", la prison "modèle" de Jeremy Bentham (1791) : on n'est pas surveillé par "Big brother", mais on se surveille les uns les autres (c'est le "village global" avant la lettre) - ça vaut la visite !
Contrairement aux Français, les auteurs Britanniques avaient rapidement compris l'absurdité de telles entreprises (littéraires ou rélles), et les "utopies" d'outre-manche devinrent très tôt des "contre-utopies" (ou des "anti-utopies").
C'est le cas des "Voyages de Gulliver" de Jonathan Swift (1726) ou , en 1872, de l' "Erewhon" de Samuel Butler (une Cité, où l'on fouette les malades, afin qu'ils ne trouvent pas trop "d'avantages secondaires" dans leur état, et donc guérissent plus vite...).
Mais c'est le XXème siècle qui portera un coup fatal à ce genre littéraire - et surtout aux idées qu'il propageait.
Aldous Huxley, dans son "Brave new world" (Le meilleur des mondes), en 1932, et George Orwell, en 1945, avec "Animal farm" et, en 1949, avec "1984", démontrèrent brillament que les idées utopistes (de tous les pays et de toutes les époques) étaient non seulement naïves et irréalisables - car elles ne prenaient pas en compte la "véritable" nature de l'homme (elles étaient fondées sur le concept Rousseauiste de sa soi-disant "perfectibilité"), mais surtout elles étaient dangereuses : "le goût des villes parfaites peut aboutir à celui des déserts"... "il arrive que ces sociétés (les utopies) engendrent des communautés de la nuit et du chagrin" (Gilles Lapouge: "Utopie et civilisation"-1990).
Les utopies sont dangereuses, car elles postulent non seulement la bonté intrinsèque de l'homme... mais aussi celle du PEUPLE : "O Peuple, que tu es fort, puisque tu es si bon." écrivait George Sand (Bulletin de la République, 17 mars 1848). George Sand, qui fut la maîtresse (entre autres) du Saint-Simonien Pierre Leroux (que le Sénateur socialiste V. Hugo appelait "le filousophe"),et avec qui elle avait fondé, en 1843, une "utopie", la "Colonie Agricole et Typographique" de Boussac (à quelques lieues de Nohant).
La "Baronne rouge" (elle avait épousé le Baron Dudevant - et fut la première à revendiquer le titre de "communiste") partageait avec Marx et Engels ce culte du "peuple" (qui, chez Lénine, devint le rôle "salvifique" du Prolétariat.
Ce n'est plus le MESSIE, c'est le PEUPLE (ou le Prolétariat) qui devait réaliser la prophétie du onzième chapitre d'Esaïe, en instaurant une société où "Le loup habitera avec l'agneau" et où "le lion, comme le boeuf, mangera la paille" ; ou encore Michée (4:3) "de leurs glaives, ils forgeront des hoyaux, et de leurs lances, des serpes".
Le POPULISME peut donc être considéré comme un détournement du Mythe Messianique judéo-chrétien (Messie en heb. : machiah, en grec : Christos).
Dans sa version marxiste, le Messie n'est plus un Homme tout à fait exceptionnel - ou "Dieu fait Homme" : c'est une "classe sociale".
Comme le dit l'Internationale (du communard Eugène Pottier) : "Producteurs, sauvons-nous nous-mêmes, décrétons le SALUT COMMUN".
Oui, le salut viendra du Peuple, ce bon peuple dont les femmes tricotaient, en assistant, le 16 octobre 1793, au martyre de Sa Majesté la Reine Marie-Antoinette ; ce bon peuple qui, en la personne de l'un des insurgés des "journées de juin 1848", tua, depuis la fenêtre du "Cabaret de la Tour d'argent", Monseigneur Denis-Auguste Affre, Archevêque de Paris, qui s'était rendu à la barricade Saint-Antoine, espérant éviter un bain de sang ; ce bon peuple, qui en 1871, récidive, et fusille Monseigneur Georges Derboy (également Archevêque de Paris) ainsi que 19 Prêtres et Religieux.
Enfin, plus près de nous, c'est toujours ce bon peuple qui, entre 1943 et 1946, devait "tondre" et maltraiter environ 20.000 femmes, accusées (à tort ou à raison) de collaboration "horizontale".
Ce bon peuple de Paris, qui, au printemps 1944, se pressait, par milliers, pour acclamer le Maréchal Pétain, et qui, à l'automne de la même année, se retrouvait tout aussi nombreux, pour acclamer le Général De Gaulle.

C.Q.F.D. ?
Jean-Pierre Pagès-Schweitzer

mardi 21 octobre 2008

OBSERVATOIRE DE L'ISLAMISATION DE LA FRANCE ET DE L'EUROPE

Monia Haddaoui, mère de Ghofrane
vendredi 21 septembre 2007, par Brigitte Bré Bayle
Monia Haddaoui est la mère de Ghofrane Haddaoui, retrouvée morte dans un terrain vague des quartiers Nord de Marseille. Ghofrane avait 23 ans. Elle fut lapidée par trois garçons mineurs dans la nuit du 17 octobre 2004.
Riposte Laïque : "Ils ont lapidé Ghofrane", le livre que tu as écrit avec Anne Bécart, a été publié en 2007 juste avant le procès des assassins de Ghofrane. Pourquoi as-tu écrit ce livre ? Fait-il partie de ce que tu appelles ton combat ?
Monia Haddaoui : Dès que Ghofrane a été lapidée, depuis le premier jour, parce que je voulais retrouver les assassins de ma fille, j’ai constitué mon propre dossier. Avec mes enfants et mes amis, nous avons organisé des équipes et nous nous sommes répartis les choses à faire. Jour après jour, j’ai tout marqué. Tout ce que j’assumais, tout ce que je subissais au quotidien, je l’ai écrit et je l’ai gardé. En 2005, j’ai assisté à la Marche Mondiale des Femmes et j’ai parlé devant les participants. On m’a alors proposé d’écrire un livre. On m’avais déjà contactée juste avant l’arrestation des trois garçons mais je trouvais que c’était trop tôt. Je n’étais pas prête. Je n’étais pas entrée dans mon combat à cause du poids de l’assassinat.
En 2005, j’ai fini le récit de mon histoire et nous l’avons proposé à un certain nombre d’éditeurs. Je ne voulais pas d’un éditeur qui ne voie que le côté commercial de la vente de mon livre parce que pour moi ce n’était pas l’argent qui comptait c’était un message que je voulais faire passer. D’ailleurs ce livre n’est pas cher et nous n’avons que 90 centimes par livre vendu que nous versons à notre association. En fait, je voulais que ce livre soit un témoignage de mon combat, un symbole du combat de toutes les femmes contre les violences qui leur sont faites, un appel à la lutte de tous contre la barbarie. Je voulais vraiment que ce récit touche beaucoup de femmes. Parmi les éditeurs qui se proposaient j’ai choisi Antoinette Fouque parce qu’elle est une femme de combat. Elle a milité pendant plus de 40 ans pour les droits des femmes et a fait partie du MLF. Ce livre est sorti le 8 mars 2007, journée internationale des femmes.
Riposte Laïque : Dans le titre de ton livre il y a le mot « lapidé ». Ce mot que tu as volontairement mis en évidence a été rejeté par un certain nombre de personnes. Peux tu nous dire pourquoi ?
Monia Haddaoui : « Ils ont lapidé Ghofrane », je l’ai dit tout de suite. Je l’ai utilisé pour l’enquête du meurtre de ma fille, je l’ai prononcé lors de l’arrestation des assassins. Je savais ce que j’affirmais. Pour connaître la vérité sur le meurtre de ma fille, j’ai employé un moyen que les journalistes appellent le système D. Je me suis débrouillée à ma manière. Toutes les informations que j’ai pu recueillir, j’en ai fait un dossier. Tout ce qui concernait l’assassinat de ma fille me revenait par mes démarches et ceux de mes proches. Les documents qu’avait la police, je les avais aussi. Je me suis retrouvée avec un dossier de 400 pages que j’ai apporté au palais de justice.
La police était venue chez moi le 20 octobre. Le lendemain, j’avais chez moi les photos de Ghofrane, la tête couronnée de pierres. Le soir même on est allés sur le terrain où avait eu lieu le crime. On a vu les grosses pierres, les cheveux de Ghofrane et le sang. Je me suis évanouie. Le lendemain, on est revenus et on a tout ramassé. Selon le Larousse, « tuer à coups de pierres » c’est « lapider » et c’est ce que j’ai dit au président de la Cour. Je lui ai dit que je ne critiquais ni l’islam ni aucune religion mais que je tenais à affirmer que ma fille avait été lapidée. Beaucoup m’ont reproché d’utiliser ce mot. Deux organisations seulement m’ont soutenues et ont défendu le fait que Ghofrane avait été lapidée : l’Union des Familles Laïques, grâce à toi, Brigitte, et à Jocelyne Clarke, et l’Alliance des Femmes pour le Démocratie.
Les associations que j’ai contactées au début m’ont aidée à médiatiser l’affaire et aussi pour l’arrestation des coupables. L’association « Ni putes, ni soumises » et les autres organisations m’ont soutenues à ce moment là, je les remercie du fond du cœur. Au début c’était tout un collectif qui participait aux marches silencieuses dans Marseille. Le mot lapidation ne posait pas de problème. Et puis plus tard, « silence radio ». Même le Collectif 13 qui représente plus d’une trentaine d’associations s’est rétracté. Je ne comprenais pas les raisons de leurs hésitations. Bientôt, on allait me dire que Ghofrane avait été caressée par des pierres, quelle avait été amadouée par des pierres. On sait maintenant qu’elle a reçu une quarantaine de pierres. Ghofrane s’est vue mourir. Elle a eu 17 dents cassées, 2 arrachées jusqu’à la racine avant qu’elle ne meure. On a constaté 40 impacts sur son crâne. La lapidation, c’est un crime sadique, c’est un acte de barbarie.
Riposte Laïque : Les assassins de Ghofrane étaient mineurs au moment des faits. Que penses- tu de la modification de la loi sur les mineurs ?
Monia Haddaoui : Pour le procès, les jurés ont refusé d’invoquer la minorité des accusés et c’est une bonne chose. Au procès, j’ai parlé avec une grande dignité et je n’ai pas pleuré. Je suis sortie la tête haute. J’avais fait mon travail. J’avais contraint la justice à voir les faits : il n’y avait pas trois pierres mais plus de trente. Certains auraient voulu démontrer que c’était un crime passionnel, comme ils ont voulu le faire croire pour le meurtre de Sohane, morte brûlée vive à Vitry en 2002. L’un des assassins de Ghofrane a bien déclaré « on a voulu faire un coup foireux à cette fille » Il faut aller sur le terrain, là où cela s’est passé pour comprendre que Ghofrane a été amenée à cet endroit pour y être lapidée.
Il n’y a eu aucun regret de la part des assassins. « On croyait que Ghofrane était une fille de riches » ont-ils dit. Pour eux ce fut un beau film d’horreur. Ils ont eu beaucoup de plaisir à faire ça. La lapidation de Gofrane a été reconnue par la Garde des Sceaux, Rachida Dati, qui m’a envoyé une lettre rendant hommage à ma fille. Moi, je dis qu’il ne faut pas avoir peur des mots, il ne faut pas avoir peur des sanctions. Le verdict de ce procès a été rendu au nom du peuple français, il concerne le peuple français.
Riposte Laïque : Quelle a été l’attitude du président de la République ?
Monia Haddaoui : Sarkozy est venu le 15 avril, deux jours après le procès des assassins de Ghofrane. C’était un dimanche. Je n’ai pas vu un président, j’ai vu un père. Il a été profondément troublé par les photos de Ghofrane. Il avait de la peine, un sentiment de profonde tristesse. Je lui ai dit que dans ce pays, on ne pouvait plus assumer un code pénal datant de 1945. Ce ne sont plus les mêmes personnes qui commettent les meurtres.
Aujourd’hui certains jeunes ont installé la barbarie, la loi du silence. Ils volent, ils agressent, ils tiennent les cités. Même la police n’a plus le droit d’y aller. Ces jeunes sont des caïds. Pendant mon drame, pendant cinq mois, j’ai fréquenté les rues et j’ai vu. Ce n’est pas comme ceux qui parlent des mineurs délinquants en restant assis sur leur chaise. Ceux qui sont contre cette loi des mineurs, je les invite à venir voir ce qui se passe dans la rue. Si avant ils arrachaient un sac avec un bras, à présent ils arrachent le sac, le bras, et ils arrachent le pied. J’appelle cela de la destruction humaine, de la méchanceté gratuite. Ils vous volent et ils vous détruisent en même temps. Mais si on dit trop fort ce qu’ils sont, on est accusé de racisme.
Riposte Laïque : Comment expliques-tu cette délinquance de plus en plus jeune et la formation de ces bandes qui imposent leurs lois, les actes de barbarie ?
Monia Haddaoui : Moi je pense que cela vient de la démission des parents qui ne s’autorisent plus à faire preuve d’autorité. Ils n’osent pas. Aujourd’hui, pour une gifle donnée à ton gamin tu risques la prison. Il y a des enfants qui n’ont plus de repères. Ils tombent dans la délinquance. Ils subissent l’influence des grands frères, de ceux qui leur donnent l’illusion d’être important. Certains enfants sont retirés de leur famille. Ils sont placés dans des foyers. Il y a des foyers qui fabriquent des assassins. Parfois il y a des délinquants qui sortent de prisons avec l’intention de recommencer et ils replongent pour des affaires plus graves. On ferme les yeux sur cela comme sur l’influence de certains imams des prisons qui sont des salafistes. Ils prêchent une religion qui n’est pas la mienne. Il faudrait que la société prenne mieux en charge ces petits délinquants à leur sortie de prison. Qu’ils puissent repartir à zéro, avec un encadrement, un travail, un logement.
Tout cela c’est la gauche qui l’a créé. La gauche a trop fait de social. Ils ont cassé la culture de l’effort, la culture du travail. Une société ne peut marcher que s’il y a des droits mais aussi des devoirs. Si on raconte qu’il n’y a que des droits, on en arrive à une société d’assistés. Il faut que les délinquants soient sortis de force de leur quartier, il faut les envoyer ailleurs. Il faut faire éclater les ghettos. Il faut empêcher certains imams de propager des discours de haine. Ils endoctrinent toute une jeunesse et n’ont rien à voir avec la vraie religion, celle qui enseigne la paix. Je suis musulmane même si je ne suis pas pratiquante et je dis que l’islam comme les autres religions ne dit pas qu’il faut faire le mal, qu’il faut tuer. Je ne comprends pas pourquoi certains musulmans n’aiment pas les juifs. Je peux affirmer que si des juifs m’ont aidée dans mon combat pour Ghofrane, très peu de musulmans l’ont fait.
Les assassins de ma fille, pour moi, ce sont des sortes de terroristes, ceux qui ont incendié le bus à Marseille et brûlé Mama Galledou sont de la même trempe, ils étaient des mineurs. Il faut ouvrir les yeux sur la gravité de la situation, considérer que ceux qui s’attaquent aux biens publics seront capables de faire pire. Moi, ces gamins, je les appelle des petits terroristes en puissance En tous les cas il faudrait que la justice les considère comme tels.
Riposte Laïque : Peux-tu nous dire quelques mots de l’association que tu as créée et qui porte le nom de « Ghofrane »
Monia Haddaoui : L’association « Ghofrane » est née pour défendre la mémoire de ma fille et pour que la justice reconnaisse la torture et l’acte de barbarie. A présent notre association se mobilise pour sensibiliser et aider les victimes. Nous intervenons dans les lycées, dans les collèges pour parler de la violence, du racket, de la délinquance, de cette violence au quotidien
que les femmes et les jeunes filles subissent et que subissent tous les citoyens qui ne peuvent plus se promener tranquillement dans leur quartier ou dans leur ville. Nous voulons que la lapidation,encore si répandue dans les pays islamistes, soit considérée partout comme un crime contre l’humanité. Nous nous battons aussi contre l’obscurantisme et contre tous les extrémismes religieux. Nous ne comprenons pas que les responsables politiques ferment les yeux sur l’influence des imams intégristes, que j’appelle des « vampires », sur les jeunes musulmans. Comme d’autres associations, nous n’avons pas peur de dénoncer cette violence, nous n’avons pas peur des mots.
Comme je l’ai écrit dans mon livre, je dis qu’il faut défendre les grands principes fondateurs de la République avant qu’une jeunesse sans scrupule ne détruise la liberté, l’égalité et la fraternité. L’association « Ghofrane » a besoin de votre soutien, de vos encouragements, de vos dons.
Pour accéder au site de l’association :
http://ghofrane.ifrance.com/Monia Haddaoui, mère de Ghofrane

jeudi 16 octobre 2008

OBSERVATOIRE DE L'ISLAMISATION DE LA FRANCE ET DE L'EUROPE (O.I.F.E.)

---------------------------BLOC IDENTITAIRE---------------------------
Communiqué du 15 octobre 2008
:: Maghreb : 3, France : 0 ::
Une fois encore, La Marseillaise a été sifflée au stade de France. Une fois de plus, à l'occasion d'un match entre l’équipe de France de football et une équipe nationale d’Afrique du Nord. Pourtant, la Fédération française de football avait cru pouvoir éviter ces sifflets en faisant chanter notre hymne national par une Franco-Tunisienne et l’hymne national tunisien par une autre Franco-Tunisienne, qui avait représenté la France au concours de l’Eurovision ! Pour faire bonne mesure, les joueurs des deux équipes avaient été mélangés au moment des hymnes.
Ces pitoyables pirouettes qui se voulaient préventives n'ont évidemment pas empêché le public venu soutenir la Tunisie de siffler copieusement La Marseillaise et de huer tous les joueurs de l'équipe de France, et en particulier ceux d'origine tunisienne. Les journalistes qui parlent de 60 000 supporteurs tunisiens commettent une erreur de fond : ces « supporteurs » de la Tunisie étaient constitués dans leur majorité de personnes de nationalité française, ou a minima résidant en France. Ces incidents apportent une nouvelle preuve de l’échec de toutes les politiques d’intégration menées par les gouvernement successifs depuis un quart de siècle.La Ve République a voulu l'immigration et la veut encore, et ses partisans hébétés ne comprennent pas que des communautés étrangères, attachées à leur religion, à leurs coutumes, à leurs pays, ne professent qu'un mépris conquérant pour ceux qui renient leur nation et leur civilisation. Le Bloc identitaire n’est pas étonné que ce qui n’est pas respectable ne soit pas respecté : la France bien sûr, mais aussi les joueurs de son équipe nationale, qui avaient toute faculté d’interrompre la rencontre de leur propre chef, eux qui tiennent tant au « respect », et ont continué à jouer à la balle au pied comme si de rien n’était.En revanche, en décidant l’arrêt immédiat de toute rencontre où La Marseillaise serait sifflée ainsi que le départ des tribunes de tout membre du gouvernement, Nicolas Sarkozy veut faire sortir les ministres des stades comme il a interdit aux policiers de pénétrer dans les cités. Le président de la République offre ainsi une victoire inespérée aux « supporteurs » qui obtiennent ce qu’ils cherchaient : faire reculer l’Etat français pour s’approprier de nouvelles zones de non-droit. Désormais, tout est possible dans les stades, à condition que l’on n’insulte pas les Ch’tis et que l’on respecte la loi Evin ! Les ministres de la France n’ont pas à quitter un stade sous quelque pression que ce soit : ils ont le devoir d’y faire respecter la France !
En proposant que les supporteurs qui conspuent La Marseillaise soient interdits de stade, Michèle Alliot-Marie, ministre de l’Intérieur, s’offre de la fermeté à bon compte : ce n’est pas du Stade de France, mais de France, que ces voyous doivent être exclus et interdits de séjour, en vertu de l’article 25 du Code civil disposant que tout individu peut-être déchu de la nationalité française dans les dix ans de son acquisition « s’il s’est livré au profit d’un Etat étranger à des actes incompatibles avec la qualité de Français et préjudiciables aux intérêts de la France », ce qui est le cas lorsque l’hymne national est conspué.Le Bloc identitaire réclame aussi :
1. que tout Français titulaire d’une double nationalité (extra-européenne) soit sommé de choisir, obligation valable autant pour les amateurs de ballon rond que pour les membres du gouvernement ;
2. que les députés réfléchissent à s’inspirer du Code de la propriété intellectuelle, qui prévoit que le propriétaire d’une marque peut être déchu de ses droits de propriété s’il n’en a pas fait usage durant cinq ans. Un texte à méditer pour renforcer les conditions de déchéance de la nationalité française à destination de ceux qui n’en ont pas usage depuis leur naissance !
En réclamant que les prochaines rencontres avec des équipes nationales maghrébines soient « délocalisées » en province, où le public est « sain » (sic), Bernard Laporte, secrétaire d’Etat aux Sports, fait l’aveu que le stade de France, installé au cœur de la Seine-Saint-Denis (que nous nous refusons à appeler le « neuf-trois »), n’est plus sur le territoire national mais dans une enclave à dominante étrangère et francophobe.
Il ne sert à rien d’envisager de « délocaliser » ces matches qui « sentent la poudre » en Algérie, au Maroc ou en Tunisie, comme l’envisage aussi Bernard Laporte : les trois derniers matches organisés contre une équipe du Maghreb ont montré que, depuis des années, l’équipe de France de football joue déjà à l’extérieur au Stade de France.C’est à une reconquête de pans entiers de son territoire que la France doit procéder, au lieu de les abandonner à ceux qui ne lui vouent de la haine ou du mépris, ce à quoi conduisent les décisions que vient de prendre le chef de l’Etat.


(ndlr: n'hésitez pas à visiter le site des "IDENTITAIRES": bloc-identitaire.com)

mercredi 15 octobre 2008

ETAT DES LIEUX (à chanter sur l'air de tonton Cristobal)


Tonton Bruno est revenu (...et a vidé le petit Nicolas)

Tonton Jean-Marie n'est toujours pas parti

Tonton Philippe se fait de plus en plus discret (il lorgne un maroquin)

Tonton Roland a viré Tonton Jean-François de la NDP (qui a immédiatement fondé la NDR)

Tonton Fabrice a décidé de s'attaquer prioritairement au mondialisme, plutôt qu'à l'islamisme

Tonton christian et Tonton Franck font copain, copain avec Tonton Joseph-Alainovitch
(qui crie: "vive les barbus")

Tonton Quinquin a frappé à nouveau: après avoir ignominieusement renvoyé (...entre autres) Tonton Jean-Gilles et Tonton Claude , il a interrompu l'émission de Tonton Martin et l'a "remercié" sur-le-champ

Tonton Martial après avoir fait des pieds et des mains (surtout des pieds), a finalement réussi à prendre la place de Tonton Daniel , à la tête de l'émission "vedette"

Tonton Bruno est revenu......et pendant ce temps-là, à la Grande Mosquée, Tonton Dalil rigole.


Jean-Pierre Pagès-Schweitzer

mardi 14 octobre 2008

AVIS A TOUS LES FERLAT-BOYS !


Bientôt chez tous les meilleurs libraires

OBSERVATOIRE DE L'ISLAMISATION DE LA FRANCE ET DE L'EUROPE

COMMUNIQUE DU "MOUVEMENT DES DAMNES DE L'IMPERIALISME"



S’inspirant de l’appel du président Kémi Séba, des jeunes de quartiers, menés par Fari Taharka (responsable MDI Ile de France), lancent officiellement la NUIT DE L’ANTI-IMPÉRIALISME. Nuits pendant lesquelles l’impérialisme sous toutes ses formes risque d’en prendre pour son grade. C’est un message CLAIR que la rue lance à l’impérialisme. Chaque semaine de nouveaux quartiers viendront se joindre ...
(ndlr: la suite n'est pas accessible sur internet......)

ndlr: il faut visiter le site de MDI (www.mdi2008.com) -ça vaut le déplacement ! (jpps)






samedi 11 octobre 2008

OBSERVATOIRE DE L'ISLAMISATION DE LA FRANCE ET DE L'EUROPE


Islam, nazisme et apocalyptisme


A l’occasion de la parution de «Pour Allah jusqu'à la mort», une enquête sur les convertis à l'islam radical, Paul Landau évoque pour LibertyVox quelques thèmes de son ouvrage.


Islamisme et nazisme : une convergence occultée

La convergence entre certains aspects de l’islamisme contemporain et le nazisme n’est pas fortuite, et elle permet de comprendre plusieurs dimensions largement occultées du mouvement islamiste. Le chercheur allemand Matthias Küntzel a observé que les deux mouvements – l’islamisme et le nazisme – sont apparus à la même époque, et qu’ils représentaient tous les deux une tentative de répondre à la crise économique mondiale de 1929 et à la crise politique du capitalisme libéral. Cette coïncidence historique s’accompagne d’une convergence idéologique, soulignée par Küntzel, mais très souvent passée sous silence par les spécialistes de l’islamisme.

Dans mon livre Le Sabre et le Coran, j’ai abordé le thème de la connivence idéologique entre le fondateur des Frères musulmans, Hassan Al-Banna, le grand Mufti de Jérusalem Hadj Amin Al-Husseini, et le nazisme. Trop souvent, les liens entre le Mufti – organisateur de la « révolte arabe » en Palestine mandataire dans les années 1936-1939 – et l’Allemagne nazie sont attribués à une pure alliance de circonstance, en vertu du principe selon lequel « les ennemis de mes ennemis sont mes amis ». En réalité, comme je l’ai souligné et comme l’ont montré différents auteurs, ces liens traduisaient une profonde convergence idéologique et politique, qui s’est perpétuée depuis, alors même que le nazisme a été vaincu en tant que régime politique et que son idéologie a été apparemment éradiquée. Matthias Küntzel - auteur d’un ouvrage pionnier sur ce sujet (Matthias Küntzel, Jihad and Jew-Hatred : Islamism, Nazism and the Roots of 9/11, Telos, 2007.)- et d’autres chercheurs ont abordé ce sujet tabou, en montrant comment l’idéologie nazie et son corollaire, la haine des Juifs, se sont perpétuées après 1945 au sein du monde arabe, et comment l’antisémitisme européen a été transféré au sein du monde musulman par la propagande nazie, dont le Mufti Al-Husseini a été un acteur important (notamment par le biais de son émission en arabe sur les ondes de Radio Berlin). (Pierre-André Taguieff aborde ce thème à travers l’exemple du mythe des « Sages de Sion », dans son livre Prêcheurs de haine. Traversée de la judéophobie planétaire, Fayard 2004.)

Pour expliquer le phénomène des conversions à l’islam radical, Farhad Khosrokhavar souligne un autre aspect important : celui du culte de la mort. Elément fondamental de l’islamisme jihadiste, le culte de la mort – qui se traduit notamment par le recours aux attentats-suicides – est devenu de manière paradoxale un facteur d’attraction pour de nombreux convertis qui veulent échapper à la monotonie et à la vacuité de l’existence dans la société de consommation occidentale. Comme l’explique Khosrokhavar :

Mourir pour la cause sacrée est un stratagème qui permet de surmonter le sentiment de vide qui habite les classes moyennes des sociétés occidentales où la perspective d’une guerre généralisée s’éloigne des esprits et où aucune solution héroïque ne pointe à l’horizon.

Ainsi, la conversion à l’islam radical est à la fois, comme le fut autrefois la conversion à l’islam mystique que nous avons évoquée plus haut, un moyen de fuir l’ennui occidental (le fameux « spleen » dont parlait Baudelaire), et aussi une porte d’entrée dans un monde nouveau, d’où n’a pas été évacuée la dimension héroïque de l’existence. Cette « solution héroïque » dont parle Khosrokhavar, et qui prend la forme de l’engagement dans le djihad « sur le sentier d’Allah », correspond aussi à la soif d’aventure, présente chez certains convertis, qui est épanchée par la dimension guerrière et apocalyptique de l’islam contemporain.

La dimension apocalyptique de l’islam radical

Celle-ci est en effet un aspect important et peu connu du réveil de l’islam dans le monde contemporain. Elle traverse tous les clivages du monde musulman : entre sunnisme et chiisme, entre islam traditionnel et islamisme. Toutes les composantes de la mouvance islamiste contemporaine, depuis les Frères musulmans jusqu’au Hamas et à la nébuleuse Al-Qaida, partagent en effet l’espoir de voir le Califat islamique rétabli, et considèrent le « renouveau de l’islam » actuel – dont une des manifestations est la multiplication des conversions – comme le signe manifeste de la véracité des prophéties sur la victoire finale de l’islam et sa propagation dans le monde entier.

Ces croyances eschatologiques sont intrinsèquement liées à la dimension guerrière de l’islam contemporain, c’est-à-dire au djihad. En effet, dans la vision apocalyptique de la fin des temps, la victoire de l’islam doit être précédée par un affrontement généralisé entre l’islam et ses ennemis, c’est-à-dire l’Occident en général, et l’Amérique et Israël en particulier. Cette croyance est illustrée par le hadith cité à l’article 7 de la Charte du Hamas, passage essentiel qui éclaire la vision du monde du mouvement islamiste palestinien :

L’Heure ne viendra pas avant que les Musulmans ne combattent les Juifs et les tuent ; jusqu’à ce que les Juifs se cachent derrière des rochers et des arbres, et ceux-ci appelleront : Ô Musulman, il y a un Juif qui se cache derrière moi, viens et tue-le !

Ce hadith, cité sur d’innombrables sites Internet musulmans, signifie que le « combat contre les Juifs » constitue pour le Hamas un impératif non seulement politique, mais eschatologique. L’affrontement avec Israël n’est pas seulement le moyen de conquérir la terre de Palestine, mais il est la condition sine qua non à la venue de la fin des temps… Cette remarque s’applique également au combat entre Al-Qaida et l’Occident, qui s’inscrit lui aussi dans une vision apocalyptique de la fin des temps.

Farhad Khosrokhavar montre comment cette conception apocalyptique du djihad est précisément l’élément qui attire les convertis à l’islam radical, en proie à l’ennui et au vide existentiel de la société occidentale :

En l’absence de lutte majeure qui puisse galvaniser les esprits, reste le spectacle dérisoire d’une vie quotidienne que rien ne ragaillardit si ce n’est des faits divers dépourvus de sens ou des guerres lointaines qui se vivent par procuration à l’écran, dans une irréalité qui tranche avec l’ennui du réel…
Adhérer, de la part des convertis, à une vision djihadiste donne sens à la vie en lui assignant une fin tangible, une forme de défi qui consume dans la mort ce sentiment d’un temps quasiment immobile et d’une immanence qui nivelle tout . (F. Khosrokhavar, Les nouveaux martyrs d’Allah, op. cit., p. 314-315.)

Le culte de la mort est indissociable de cette dimension apocalyptique de l’islam djihadiste. Pour l’illustrer, plusieurs observateurs citent une affirmation récurrente dans la bouche de nombreux militants et dirigeants islamistes, du Hamas palestinien à Al-Qaida : celle de l’amour de la mort. « Nous sommes entièrement dévoués à la cause de l’islam. Nous aimons la mort tout autant que vous aimez la vie », déclare ainsi un des auteurs des attentats du 7 juillet 2005 à Londres, cité par Matthias Küntzel. Mais en réalité, c’est un véritable leitmotiv du discours islamiste, que l’on retrouve notamment chez Arafat, chez le dirigeant du Hezbollah Hassan Nasrallah, chez les terroristes de Madrid et de Londres, ou chez Oussama Ben Laden. L’origine de cette affirmation est peu souvent mentionnée : il s’agit d’une citation d’un hadith qui qualifie de faiblesse l’amour de la vie :

Un jour, les nations vous assiègeront de tous côtés, comme des convives affamés autour d’une seule jatte… Vous serez telle l’écume du torrent, Dieu fera que vos ennemis ne vous craindront plus, et il insinuera la faiblesse dans vos cœurs – Qu’est-ce à dire, ô Envoyé de Dieu ? – L’amour de ce monde et l’aversion de la mort. (Cité par G. Kepel [dir.], Al-Qaida dans le texte, op. cit., p.154.)

Le thème de l’amour de la mort et du « martyre dans le sentier d’Allah » est ainsi devenu un élément central du discours islamiste contemporain, que l’on retrouve tant chez les djihadistes d’Al-Qaida que chez les représentants du courant « centriste » comme Qaradawi. Il joue un rôle important dans la conversion à l’islam radical de jeunes Occidentaux en quête d’aventure, en proie à une haine farouche de leur pays natal, devenus des soldats et des cadres de la mouvance djihadiste, à l’instar du porte-parole américain d’Al-Qaida, « Azzam l’Américain ». Ces jeunes Occidentaux, convertis à l’islam sous sa forme la plus radicale et guerrière, sont prêts à sacrifier leur vie pour leur nouvelle foi, à l’instar des djihadistes nés musulmans, en suivant le « sentier d’Allah » jusqu’à la mort.


© Paul Landau pour LibertyVox

«Pour Allah jusqu'a la mort, Enquête sur les convertis a l'islam radical» :

Paul Landau est également l’auteur de « Le Sabre et le Coran » aux éditions du Rocher.