RACHED GHANNOUCHI
Il est douteux que les électeurs tunisiens d’Ennahdha, et
certainement de nombreux tunisiens, eussent été choqués de découvrir le
passé collaborationniste et nazi
de la Confrérie des Frères
musulmans d’Egypte dont
le terroriste Rached Ghannouchi est un des
principaux
dirigeant
L’antisémitisme, un pilier de l’islam et un facteur de sympathie pour le nazisme
Car il est de tradition, en Tunisie comme dans tous les pays
musulmans, d’entretenir une sorte de culture antisémite qui puise ses
sources dans le Coran lui-même et les Hadiths, sur laquelle les
classes politiques ont greffé la cause palestinienne.
Comme si l’antisémitisme était un pilier de l’islam et un facteur de
sympathie pour le nazisme. Et comme le faisait remarquer Boualem Sensall
à propos des liens troubles entre le philonazisme et la
haine du juif chez la majorité des musulmans, « il y
a des parallèles dangereux qui pourraient me valoir des ennuis » suite à la publication de son célèbre roman « Le village de
l’Allemand* » ou’ il décrit l’existence de cette parenté idéologique entre l’islam et le nazisme.
Il n’y a rien d’étonnant à ce que plusieurs dignitaires nazis aient
trouvé refuge au Moyen Orient, principalement en Egypte, et que beaucoup
d’entre-eux se soient converti à l’Islam.
Il n’est pas superflu de se
demander si Hitler ne s’était pas inspiré du Coran pour la rédaction de
son torchon, tant le nazisme semble être un pur produit de
l’islam dans sa vision apocalyptique, génocidaire, et raciste du
monde.
Que l’islamisme, l’islam
fondamental opposable à tous les musulmans, se soit rallié au nazisme en
1939-45, cela n’est qu’un aboutissement logique des choses.
Il ne s’est d’ailleurs pas contenté de se rallier au nazisme, il s’est
fondu dans son corps pour devenir une des multiples têtes de l’hydre
nazie.
Mus tous les deux par les mêmes
desseins hégémoniques pour imposer au monde un nouvel ordre, fondé sur
la suprématie et la pureté absolue de leurs origines et
de leur sang, le nazisme voulait édifier un Reich réservé aux bien nés
aryens, l’islam une Oumma réservée aux fidèles musulmans.
Régner sans partage sur le
monde, le soumettre à la dictature de leur idéologie, le nettoyer de
ceux qui ne possèdent pas leurs traits, ou ceux susceptibles de
contrarier leurs projets de conquête du monde.
L’enrégimentement des islamistes dans les corps des Waffen SS
est la parfaite illustration de la convergence entre la pire idéologie
politique de l’histoire universelle et l’allégeance
inconditionnelle du Mufti al Husseini, un des membres éminent de la
confrérie des Frères musulmans avec Saïd Qutb et Hassan al Bana,
grand-père de Tarik Ramadan,
le caméléon et VRP de l’islam « modéré ».
L’islamisme,
qu’il soit
djihadiste, wahhabite, salafiste, sunnite ou chiite, ou encore
qutbiste, prospère sur le même terreau nauséabond que le nazisme : la
haine du Juif, raison essentielle de leur idéologie (Kuntzel :
Jihad et haine des Juifs : islamisme, nazisme et racines du 11
septembre).
le caméléon et VRP de l’islam « modéré ».
Leur stratégie politique actuelle, apparaitre comme un banal acteur
dans le processus démocratique actuel en Egypte ou en Tunisie, est un
leurre. Leur but reste la destruction de l’Etat juif
d’Israël et l’islamisation du monde, qui passe d’abord par la
ré-islamisation de leur propre société.
Le « processus démocratique » sous le haut patronage d’Hussein Obama
dont l’attitude bienveillante à l’égard de l’islam est inquiétante et
ambigüe, laisse perplexe quant aux capacités des
islamistes d’œuvrer pour un idéal démocratique, alors que la démocratie est jugée comme un sacrilège par le dogme de l’islam, ne serait-ce que par sa nature humaine, alors que
seule la loi d’Allah doit gouverner la vie des hommes. Ses origines non musulmanes sont impures, imparfaites.
En se voulant parfaits comme
leurs frères idéologiques nazis, les musulmans n’accepteront jamais des
systèmes politiques qui ne portent pas la signature de
l’islam. Ils ne suivent qu’une seule feuille de route
et ne peuvent pas appliquer de canevas qui ne soit pas conforme aux
prescriptions de l’islam, et en parfaite adéquation avec le
Coran, les Hadiths et la Sira.
Dans ces pays – comme en
Allemagne nazie autrefois – on assiste à la renaissance de l’islam
fondamental que tout musulman doit suivre, défendre et
propager. Quand les islamistes se réclament de
l’islam, ils ne commettent aucune hérésie théologique ou dogmatique. Ils
ne font que rappeler à leurs coreligionnaires qu’il n’y a
qu’un seul islam. Ne pas s’y soumettre est passible d’apostasie. Un
musulman est subordonné à l’islam dans tous les actes de sa vie sociale,
personnelle et politique. Rien de ce qu’il doit faire et
réaliser ne doit échapper au contrôle de l’islam. C’est pourquoi le
vote « démocratique » ne doit avoir qu’un seul but : favoriser la main
mise totale de l’islam sur la vie des hommes.
Comme l’ont rappelé les islamistes égyptiens et tunisiens, voter pour un parti qui ne prône pas les valeurs de l’islam, c’est voter contre l’islam
Le vote n’est donc rien d’autre que la manifestation d’allégeance à l’islam et le renforcement de son pouvoir sur la cité, un djihad par les urnes, pour les transformer ensuite, comme l’avait fait Hitler, en urnes des cendres de la démocratie.
Les islamistes sont obsédés par la renaissance de la splendeur
fantasmée de l’islam, et rendre aux musulmans ce qu’Allah leur a promis
: la gouvernance de l’univers dont les juifs – et les
autres – les ont spoliés. Plutôt que de faire ressusciter le savoir et
l’éducation, ils optent pour la voie de la violence et
l’endoctrinement.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Salem Ben Ammar pour Dreuz.info.
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