mardi 20 août 2013

SOUS TOUTES RESERVES

Entretien avec Pierre Sidos (II/III)


Nous publions ici la suite de l’entretien de Pierre Sidos (première partie ici).


« GÉRARD LONGUET, ALAIN MADELIN, XAVIER RAUFER,
HERVÉ NOVELLI, ALAIN ROBERT SONT VENUS ME VOIR
POUR CRÉER UN MOUVEMENT. ILS CHERCHAIENT UN NOM,
JE LEUR AI PROPOSÉ DE L’APPELER “OCCIDENT” »

Pourquoi en 1964, Alain Madelin, Gérard Longuet et d’autres viennent vous chercher pour fonder Occident ?

Il y avait un grand trouble au sein de la FEN (Fédé­ration des étudiants nationalistes), la branche estu­diantine de JN qui n’avait pas été dissoute. Dominique Venner, ayant été libéré avant moi, avait mis la main dessus et avait changé l’orientation du mouvement qui ne tenait plus de position nationaliste. Il a défendu une ligne américaniste sous prétexte d’anticommunisme et il avait des positions beaucoup plus racialistes. Il y a eu une rupture dans le groupement de Venner et des jeunes sont venus me trouver. Gérard Longuet, Alain Madelin, Hervé Novelli, Alain Robert et Xavier Raufer, sont venus me voir pour créer un mouvement. Ils cherchaient un nom, je leur ai proposé de l’appeler « Occident ». Ils étaient dans la ligne de ce qu’avait été Jeune Nation. À leurs yeux, je représentais une sorte de caution pour leur action. À l’époque j’avais 40 ans et ils avaient beaucoup de respect pour moi, j’étais une sorte de mentor politique.
Quels souvenirs gardez-vous de cette ren­contre avec Gérard Longuet ?
Gérard Longuet était venu me voir en février 74 dans mon local de la rue de Richelieu. Il m’a demandé ma définition du nationalisme, je lui ai répondu que c’était « une conviction politique réaffir­mant la prédominance du fait national consacré par l’histoire ; avec en plus la ferme volonté exprimée de maintenir ou de revenir à la plénitude d’une unité nationale indépendante composée d’un État consti­tué, d’un peuple défini, d’un territoire reconnu ». La définition est un peu académique mais c’est à peu près cela. Il était d’accord. Je me rappelle que lors de mes discours, il applaudissait à s’en chauffer les mains. Il était moins potache que les autres jeunes qui cherchaient à faire le coup de poing au quartier latin. Contrairement à Alain Madelin qui était très débraillé, Gérard Longuet avait de la tenue, son engagement était réfléchi. Mais j’ai rapi­dement écourté l’aventure Occident. Les dirigeants du mouvement ont pris leur distance avec moi car ils me jugeaient trop pondéré et trop hostile à leur ligne américaniste. De toute manière, cette activité purement estudiantine ne me passionnait pas.

Quelle opinion les Madelin et Longuet ont-ils de vous aujourd’hui ?

J’ai une opinion plus sévère vis-à-vis d’eux (Madelin, Longuet, etc.) qu’eux vis-à-vis de moi. Je les ai parrainés au début de leur carrière politique mais je ne cautionne pas l’acte de gangstérisme qui a eu lieu en Libye, à savoir l’intervention française pour renverser Mouammar Kadhafi. Je le sais par des échos qui me sont parvenus. Longuet a une maison en Provence et il s’est exprimé auprès d’un ancien professeur d’histoire, M. Jean-Pierre Papadacci qui est un ancien membre de Jeune Nation et de l’Œuvre. Il a dit qu’il continuait à avoir une certaine estime pour moi.
Pierre Sidos à la tribune d'une réunion du mouvement Occident (à se côtés Gérard Longuet) (1964)Pierre Sidos à la tribune d’une réunion du mouvement Occident. A ses côtes se trouve Gérard Longuet.


Vous avez conservé des relations avec eux ?

J’ai eu la tentation de revoir Gérard Longuet lorsqu’il était ministre de la Défense pour lui dire qu’une affectation à Moscou intéresserait mon fils mais je ne l’ai pas fait. Parce que sur le plan politique, c’est du donnant donnant et je n’avais pas envie d’être redevable. Dans les années 90, j’ai revu Madelin avant qu’il ne devienne ministre et il m’avait dit : « On continue à poursuivre le combat mais autrement ». Je n’ai pas prêté beaucoup d’at­tention à ses bavassages.

Dans les années 80, la presse faisait état de bonnes relations entre vous et Jacques Toubon, alors secrétaire général adjoint du RPR. Qu’en est-il ?

Oui nous entretenions de bonnes relations car il était maire du XIIIe arrondissement mais ça ne dépassait pas la relation qu’il pouvait avoir avec l’un de ses administrés. Pour lui, j’étais un électeur influent, il m’appréciait. Il avait d’ailleurs insisté pour marier mon fils. Lors de la cérémonie, une personne de ma belle-famille avait été étonnée de voir à quel point il se montrait urbain à mon égard.

Comment vous est venue l’idée de créer l’Œuvre française ?

Dans Le Monde, il y avait un article qui s’intitulait «La France s’ennuie » au début de l’année 68. Quand on a connu de par mon âge quatre régimes politiques différents en France et sept pontificats, on acquiert tout de même une certaine prescience des choses. Je savais que le milieu estudiantin remuait et j’ai donc pensé qu’il fallait créer un mouvement. Je cherchais un nom non réductible par des initiales et qui ne puisse pas être confondu. En prenant un dictionnaire, je me suis rendu compte que l’Œuvre c’était le résultat de la pensée et de l’action. D’abord adoptée comme emblème du mouvement Jeune Nation, la croix celtique a natu­rellement été choisie comme symbole de l’Œuvre française. Aujourd’hui la croix celtique est indis­sociable de la devise et du but ultime poursuivi par l’Œuvre : rendre la France aux Français. Elle symbolise la souveraineté de la couronne et de la croix, l’idée d’enracinement aussi. Elle représente la volonté d’un peuple et incarne même le mythe du nationalisme.


.Pierre Sidos à côté du drapeau français et devant l'embême de l'OEuvre française

« HUBERT LAMBERT M’A FAIT COMPRENDRE QUE PIERRETTE LE PEN
A EU DES FAMILIARITÉS PHYSIQUES AVEC LUI ET JE PENSE QUE ÇA A JOUÉ
DANS LA DÉCISION DE FAIRE DE JEAN-MARIE LE PEN SON HÉRITIER »

Où a eu lieu le lancement ?

Nous avons lancé le mouvement le 6 février 68 en référence aux manifestations des ligues d’extrême droite du 6 février 1934. Un mois plus tard, nous avons organisé une réunion à l’aéroclub de France. Dans le public, il y avait Mme Doriot, une nièce de Charles Maurras et Victor Barthélémy. Nous nous placions dans la lignée du Maréchal Pétain, nous ne reniions rien.
Vous avez quasiment le même âge que Jean-Marie Le Pen. Pourquoi l’extrême droite a-t-elle choisi Le Pen et pas Sidos ?
On se situait en opposition radicale au système tandis que Jean-Marie Le Pen acceptait le cadre institutionnel. Nous, on ne s’accommode pas du système en place, de ce point de vue-là, il y a une rupture totale. Nous refusons cette pseudo démo­cratie. De plus, avec l’héritage d’Hubert Lambert, Le Pen disposait d’une fortune que nous ne pos­sédions pas. Dans le système politique actuel, il faut avoir beaucoup d’argent pour être indépendant.

On vous présentait comme un héritier potentiel d’Hubert Lambert, pourquoi a-t-il préféré Jean-Marie Le Pen à vous ?

Il était un peu faible de caractère et il avait tendance à demander régulièrement à ses amis de devenir ses héritiers. Il m’avait proposé plusieurs fois un testament, j’avais refusé et il avait même été jusqu’à demander mon livret de famille à mon épouse qui lui avait opposé une fin de non-recevoir. Personnellement, je lui avais plutôt conseillé d’uti­liser son argent pour créer une fondation politique. Jean-Marie Le Pen n’a pas eu la même retenue. Il lui a offert un titre ronflant au sein du Front national et il a accepté l’héritage.

Vous pensez que Jean-Marie Le Pen a manipulé Hubert Lambert pour être légataire de sa fortune ?

Hubert Lambert était un velléitaire fortuné. Il n’avait pas fait son service militaire, il buvait énormément. Sa chère mère me disait souvent : « Pierre, je suis content lorsque vous venez, vous êtes le seul à ne pas le faire boire ». Il a largement subventionné plusieurs mouvements et organes de presse d’ex­trême droite à l’époque, comme La Nation française de Pierre Boutang par exemple. Un beau jour, il me dit : « Est-ce que vous connaissez Madame Le Pen ? ». Je lui réponds : « Non seulement je ne la connais pas mais en plus de cela, je suis réservé et je ne porte pas de jugements sur les dames ». Hubert sourit alors et me répond : « Ah vous êtes toujours le même Pierre. Moi je vais vous dire, c’est une cocotte ». Il employait le terme utilisé sous le Second Empire pour qualifier les filles entretenues. Elle allait au cinéma avec lui, Hubert Lambert l’emmenait au restaurant et autre. Il m’a fait comprendre qu’elle a eu des familiarités physiques avec lui et je pense que ça a joué dans la décision de faire de Jean- Marie Le Pen son héritier.

Quelles étaient les relations entre Hubert Lambert et Jean-Marie Le Pen ?

Hubert Lambert vivait seul avec sa mère et il ne sortait pas de chez lui. Le fait d’être replié lui faisait perdre le sens des réalités. Il rêvait d’être ministre de l’Intérieur et il le répétait régulièrement. Lorsqu’on parlait, il me coupait en disant : « Si j’étais ministre de l’Intérieur, je ferais plutôt ça ». Je pense que Le Pen a joué de ce désir de reconnaissance sociale auquel il aspirait pour obtenir un financement de sa part. Surtout qu’à l’époque, son entreprise d’édi­tion phonographique battait de l’aile.

« GISCARD D’ESTAING ÉTAIT MEMBRE DU CONSEIL DES MINISTRES
SOUS DE GAULLE ET À CETTE ÉPOQUE, IL TRANSMETTAIT DES
INFORMATIONS À L’OAS. L’INTERMÉDIAIRE C’ÉTAIT PONIATOWSKI »

Contrairement à Jean-Marie Le Pen, avez-vous déjà été en position de soutenir un gouvernement ?

Non, jamais. Alors qu’une partie de l’extrême droite a soutenu en son temps Giscard d’Estaing en 1974, nous nous y sommes refusés. De toute manière, dans nos principes on évite d’évoquer les personnes d’un système, on préfère parler du système en général.

J’ai pourtant appris au cours de mon enquête que vous avez fréquenté Michel Poniatowski. Quel était l’objectif de ces rencontres ?

Oui j’ai côtoyé Poniatowski au sein du club des amis du Second Empire. Mon grand-père était corse et donc il y avait une tradition bonapartiste au sein de ma famille. Quant à Poniatowski, il était le des­cendant du maréchal napoléonien du même nom. Je me rappelle que j’avais demandé à Poniatowski ce qu’il pensait du fait que Le Pen serre la main de Simone Veil. Il m’avait répondu qu’il avait fait le nécessaire pour que cela ne se reproduise plus. Mes relations avec Poniatowski se sont arrêtées à ce club antigaulliste.

Quelle opinion Poniatowski avait-il de vous ?

Il était reconnaissant vis-à-vis de moi parce que j’avais lutté pour l’Algérie française. Grâce à lui, j’ai donc eu entre les mains des notes dactylographiées de Giscard. C’est la raison pour laquelle beaucoup d’anciens de l’OAS ont fait sa campagne présiden­tielle en 1974 et ont assuré son service d’ordre. Je pense notamment à Pierre Sergent.

Est-ce qu’il y a eu une évolution idéolo­gique de l’Œuvre française en cinquante ans ?

Non en ce sens que la nationalité constitue toujours notre base idéologique fondamentale et que les événements vont dans ce sens. Il faudrait être complètement aveugle pour changer de discours aujourd’hui. J’ai été assez frappé par les consé­quences qu’a eues Vatican II au sein de l’Église catholique, cette rupture l’a beaucoup pénalisée. Quand les prêtres disaient tous la même chose, les églises étaient pleines. À partir du moment où il y a des voix divergentes, c’est la débandade.

Quelle a été l’efficacité politique de l’Œuvre française ?

Je pense qu’elle est très importante. L’Œuvre a maintenu vivante la doctrine du nationalisme et a défendu, souvent dans la tempête, le terme même de nationalisme, rejeté par tous à l’exception de quelques royalistes. Un temps, le Front national fut philosémite et défendit la politique d’Israël, ça n’a jamais été le cas de notre mouvement. Nous sommes porteurs de l’héritage intellectuel de Maurice Bardèche, Charles Maurras, Maurice Barrés ou bien Édouard Drumont. Je crois à la stabilité sociale, je suis marié depuis cinquante-cinq ans et je ne m’en porte pas plus mal. Quand des gens prêchent une chose et font le contraire, ils cassent la baraque. À l’Œuvre ce n’est pas le cas, on écarte discrètement ceux qui ne sont pas conformes socialement à l’idée qu’on se fait d’un nationaliste. Nous ne sommes ni du système ni dans le système. Nous sommes un corps d’élite politique tel le mouvement monastique qui a sauvé l’Europe des invasions barbares. L’Œuvre fran­çaise doit être et continuer à être ce corps d’élite au sein du mouvement national.

Pierre Sidos devant son bureau. Sur la photo au mur au centre son père François, et ses deux frères, Jean (à gauche) et Henri (à droite)Pierre Sidos devant son bureau. Sur la photo au mur : au centre son père François,
assassiné en 1946 et ses deux frères, Jean (à gauche) et Henri (à droite) morts pour la France le 16 juin 1940 et le 14 mars 1957


Quel est votre projet politique ?

Nous sommes partisans d’une deuxième révolu­tion nationale fondée sur une juste conception de la nationalité : spirituelle, historique et philo­sophique. L’expression électorale c’est le FN, l’expression doctrinale c’est l’Œuvre française. Le tout électoral est irréaliste. C’est la partie d’un tout et non le tout d’une partie qui permet de lutter contre le système. Nous considérons qu’il faut constam­ment donner la priorité au national sur l’étranger, aux principes sur les princes, aux idées sur les individus, à la sélection sur l’élection, à la politique sur l’économique, au talent sur l’argent et à l’ordre sur le désordre.
Quelles seraient vos premières mesures si vous arriviez au pouvoir ?
Si j’arrivais au pouvoir, ma première mesure serait de faire en sorte de détruire les lobbies. Je ne cher­cherais pas à dissoudre le CRIF mais à informer les gens sur leurs activités. Après tout, tout État a besoin d’une opposition. Ma seconde mesure serait ensuite de détacher notre nation de toutes les servitudes sur le plan international.

Quel système de gouvernement prônez-vous ?

Le corps social n’est qu’une imitation du corps humain et il faut une tête. Je ne crois pas à la monarchie héréditaire. Je suis partisan d’une élite émanant de la nation. Je crois qu’il faut évoluer vers un système comparable à celui de la papauté. Un ensemble de dirigeants politiques coopterait d’autres dirigeants. Un mouvement comme l’Œuvre française constitue une élite politique qui serait à même de remplir ce rôle. S’il y avait une transpo­sition moderne à faire, ça serait les Frères musulmans. C’est-à-dire des gens qui, existant quel que soit le gouvernement, subsistant quelles qur soient les époques, profiteraient des situations. Un homme qui fait de la politique ne doit pas considérer sa propre vie. Le nationalisme est un subs­titut à la défaillance du système monarchique et à la carence des systèmes démocratiques. Pour moi l’avenir, c’est le nationalisme.

« POUR MOI, HITLER EST LE NAPOLÉON ALLEMAND
ET MUSSOLINI, LE DERNIER DES CÉSARS »

Existe-t-il des régimes politiques actuels qui obtiennent votre assentiment ?

La Russie et la Chine constituent aujourd’hui les pays avec lesquels je m’entendrais. Chavez, Poutine ou le ministre-président de Hongrie Viktor Orbân constituent des références parce qu’ils résistent à l’impérialisme anglo-saxon.

Y en a-t-il un dans l’histoire de l’humanité qui y correspond le mieux ?

Pour moi, Hitler est le Napoléon allemand et Musso­lini, le dernier des Césars. 

Mais la doctrine raciste exprimée dans Mein Kampf n’est pas à la conve­nance d’un Français. Il exprimait des sentiments anti-Français qui sont condamnables. Nous insis­tons sur l’histoire passée car nous considérons qu’un accord sur le passé commande toute vue sur l’avenir. Comment avoir ensemble de saines réac­tions devant des événements surprenants si l’on ne possède pas en mémoire les mêmes références ?

Quelle est votre position concernant la politique d’extermination des juifs ?

En Égypte, Bonaparte a fusillé des prisonniers et lors de la retraite en Russie, il a ordonné la destruction des villages. Ces hommes extraordinaires dans l’histoire sont parfois amenés à commettre ce genre de choses mais il n’y a rien de spécifique. N’oublions pas que les communautés juives aux États-Unis avaient déclaré la guerre économique en 1938. Hitler a sans doute eu une volonté d’élimination de l’influence juive mais il n’y a pas eu d’extermination sinon ils ne seraient pas aussi nombreux et influents partout. 

En Allemagne, la théorie de la race élue s’est heurtée à la théorie du peuple élu. Je dis qu’il y a eu ballottage. Le premier round a été gagné par les Allemands vis-à-vis des juifs. Aujourd’hui les juifs ont gagné le second. 

Le mythe de la Shoah et le tabou de l’Holocauste font qu’on ne peut plus parler d’Israël calmement.


NATION en fête !


A l’occasion de son 14è anniversaire, le Mouvement NATION vous invite à sa journée solidariste « NATION en fête ! ».

DIMANCHE 8 SEPTEMBRE – de Midi à 21h
Programme de cette fête politique mais qui sera aussi une fête de la camaraderie et familiale
  • Stands des sections locales
  • Stands de groupes amis
  • Animations pour enfants
  • Jeux et animations diverses
  • Musique
  • Débats et discours politiques
  • Outre le bar, il y aura des stands de dégustation
Cette fête se déroulera en plein air et en cas de mauvais temps, nous disposons d’une grande salle pour continuer la fête à l’abri !
Entrée
  • 5 € par personne
  • 6 € par couple
  • Gratuit pour les enfants de moins de 12 ans

MERCI DE VOUS INSCRIRE AUPRES DE VOS CONTACTS LOCAUX OU VIA INFO@NATION.BE OU PAR TEL ( 0470 69 52 43)
TENUE ET ATTITUDE CORRECTE EXIGEE !
SI DES ORGANISATIONS AMIES DESIRENT DISPOSER D’UN STAND, QU’ELLES NOUS LE FASSENT SAVOIR AU PLUS VITE !

Nous vous attendons nombreux à cette fête qui vous permettra de vous distraire mais aussi, pour certains, de (re)prendre contact avec NATION  et de nous voir tels que nous sommes loin des mensonges de la presse et de nos adversaires !

Une salle attentive

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